Voilà un soixantième anniversaire de la caisse régionale pour le moins mouvementé... Après la CGSS qui avait cet après-midi empêché le directeur de l'Ucans en déplacement sur l'île de partir du site de la Sécurité sociale, c'est au tour de la direction du Crédit agricole de subir la colère des manifestants.
La fin de l'assemblée générale statutaire du Crédit agricole a pris une tournure inattendue ce soir. Les dirigeants du Crédit agricole ainsi que le Conseil d'administration composé d'une vingtaine de personnes ont été séquestrés, de 17 heures à 23 heures, par les salariés grévistes qui en sont à leur dixième jour de grève.
Démission du directeur général?
"Nous ne vous laisserons pas sortir tant que nous ne négocierons pas", criaient certains. Pour le directeur, Pierre Martin, des propositions ont été formulées, mais elles ne satisfont pas les grévistes, "le dialogue social existe et cette façon de faire n'est pas digne d'un Etat de droit" a-t-il dénoncé.
C'est aux alentours de 23 heures que les forces de l'ordre ont obligé les manifestants, couchés sur le béton, à dégager le passage pour laisser les membres de la direction et les administrateurs partir.
Il n'y a pas eu de débordements mais les grévistes n'ont toutefois pas manqué de crier leur mécontentement au passage des voitures, de huer chacun d'entre eux, leur demandant parfois la démission.
A ce propos, Pierre Martin n'a ni infirmé ni confirmé la possibilité pour lui de poser sa démission mais les rumeurs courent fortement en faveur de cette éventualité.
Dès lundi, le mouvement social va se poursuivre avec la volonté toujours affirmée pour trois des salariés en grève d'entamer une grève de la faim.
La fin de l'assemblée générale statutaire du Crédit agricole a pris une tournure inattendue ce soir. Les dirigeants du Crédit agricole ainsi que le Conseil d'administration composé d'une vingtaine de personnes ont été séquestrés, de 17 heures à 23 heures, par les salariés grévistes qui en sont à leur dixième jour de grève.
Démission du directeur général?
"Nous ne vous laisserons pas sortir tant que nous ne négocierons pas", criaient certains. Pour le directeur, Pierre Martin, des propositions ont été formulées, mais elles ne satisfont pas les grévistes, "le dialogue social existe et cette façon de faire n'est pas digne d'un Etat de droit" a-t-il dénoncé.
C'est aux alentours de 23 heures que les forces de l'ordre ont obligé les manifestants, couchés sur le béton, à dégager le passage pour laisser les membres de la direction et les administrateurs partir.
Il n'y a pas eu de débordements mais les grévistes n'ont toutefois pas manqué de crier leur mécontentement au passage des voitures, de huer chacun d'entre eux, leur demandant parfois la démission.
A ce propos, Pierre Martin n'a ni infirmé ni confirmé la possibilité pour lui de poser sa démission mais les rumeurs courent fortement en faveur de cette éventualité.
Dès lundi, le mouvement social va se poursuivre avec la volonté toujours affirmée pour trois des salariés en grève d'entamer une grève de la faim.