Les 200 grévistes ont patienté près d'une heure devant le petit marché à Saint-Denis. En effet, les embouteillages dans l’ouest ont bloqué beaucoup de manifestants, dont les leaders de la CGTR qui n’étaient pas encore arrivés sur les lieux à 10h, même si les militants étaient déjà là en nombre.
Les syndicats CGTR, FO, FSU, Solidaire, Saiper et Udas se sont donc retrouvés ce 5 octobre pour défiler dans les rues du chef-lieu en direction de la préfecture. D’autres corps de métiers étaient présents, comme des agents de l’ONF.
Si chaque syndicat a des revendications propres à ses secteurs d’activités, tous dénoncent l’utilisation de la crise Covid pour poursuivre la destruction du service public et la remise en cause des droits et des acquis sociaux.
"Il y a beaucoup de revendications. Chaque section rajoute les siennes. Nous, à Solidaires Finances Publiques, nous luttons contre les suppressions d’emplois, comme beaucoup d’autres sections, et aussi contre un projet qui s’appelle le projet NRP, nouveau réseau de proximité, que nous appelons le niveau zéro de proximité", souligne Stéphane Clain, le secrétaire adjoint de Solidaires Finances Publiques.
"On manque d’êtres humains dans les services publics"
Parmi les plus mobilisés, on retrouve le corps enseignant. Ils dénoncent le manque de moyens et la surutilisation du personnel en cette période de crise.
"Tout ça avec la crise sanitaire, ça ne fait que montrer les conséquences avec énormément de difficultés à remplacer les collègues qui seraient malades ou cas contact. Dans l’hospitalière, on voit les difficultés à encaisser les vagues du Covid. Tout ça se fait parce que l’on manque d’agents publics. On manque d’êtres humains dans les services publics", indique Guillaume Aribaud, le co-secrétaire de la FSU.
À la SAIPER, les militants arborent un entonnoir à l’envers. "Au Moyen-Âge, l’entonnoir symbolisait la connaissance qui arrivait du ciel dans la tête. L’entonnoir à l’envers représente la perte de la connaissance jusqu’à devenir fou. On a décidé de les porter pour symboliser ce monde qui devient fou. Car le ridicule ne tue pas, mais par contre le travail tue aujourd’hui", souligne Cédric Lenfant, secrétaire général du SAIPER.
Les enseignants manifesteront demain devant le Rectorat pour dénoncer le manque de moyens.
Les syndicats CGTR, FO, FSU, Solidaire, Saiper et Udas se sont donc retrouvés ce 5 octobre pour défiler dans les rues du chef-lieu en direction de la préfecture. D’autres corps de métiers étaient présents, comme des agents de l’ONF.
Si chaque syndicat a des revendications propres à ses secteurs d’activités, tous dénoncent l’utilisation de la crise Covid pour poursuivre la destruction du service public et la remise en cause des droits et des acquis sociaux.
"Il y a beaucoup de revendications. Chaque section rajoute les siennes. Nous, à Solidaires Finances Publiques, nous luttons contre les suppressions d’emplois, comme beaucoup d’autres sections, et aussi contre un projet qui s’appelle le projet NRP, nouveau réseau de proximité, que nous appelons le niveau zéro de proximité", souligne Stéphane Clain, le secrétaire adjoint de Solidaires Finances Publiques.
"On manque d’êtres humains dans les services publics"
Parmi les plus mobilisés, on retrouve le corps enseignant. Ils dénoncent le manque de moyens et la surutilisation du personnel en cette période de crise.
"Tout ça avec la crise sanitaire, ça ne fait que montrer les conséquences avec énormément de difficultés à remplacer les collègues qui seraient malades ou cas contact. Dans l’hospitalière, on voit les difficultés à encaisser les vagues du Covid. Tout ça se fait parce que l’on manque d’agents publics. On manque d’êtres humains dans les services publics", indique Guillaume Aribaud, le co-secrétaire de la FSU.
À la SAIPER, les militants arborent un entonnoir à l’envers. "Au Moyen-Âge, l’entonnoir symbolisait la connaissance qui arrivait du ciel dans la tête. L’entonnoir à l’envers représente la perte de la connaissance jusqu’à devenir fou. On a décidé de les porter pour symboliser ce monde qui devient fou. Car le ridicule ne tue pas, mais par contre le travail tue aujourd’hui", souligne Cédric Lenfant, secrétaire général du SAIPER.
Les enseignants manifesteront demain devant le Rectorat pour dénoncer le manque de moyens.