“Cette manifestation ce soir, c’est pour enterrer la formation professionnelle que les réformes de Luc Chatel, annoncées le 13 novembre, condamnent à mort, c’est-à-dire qu’on va avoir des enseignants mis devant les enfants, sans réelle formation professionnelle”, explique Jean-Paul Gérard.
Cela ne signifie pas pour autant la fin de l’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), selon le professeur d’EPS, “parce que nous sommes un vieux village gaulois et nous résisterons jusqu’au bout. Cela veut dire que nous essaierons de faire infléchir par des manifestations symboliques, ces réformes”.
“Nous allons sensibiliser le public et la presse aux méfaits de ce projet de loi”. La fusion des Sciences de l’éducation et de l’IUFM qui devrait devenir les Sciences humaines, est l’une des hypothèses possibles. “C’est l’une des solutions envisageables dans le contexte actuel”.
“Relier les Sciences de l’éducation et l’IUFM, ce n’est pas une mauvaise idée. Chacun aura sa place dans un ou plusieurs masters, à direction de l’enseignement et de la formation des adultes”, a souligné Jean-Paul Gérard, professeur d’EPS à l’IUFM.