Les sucreries de La Réunion fêtent leurs deux cent ans. L’occasion pour Tereos, propriétaire des usines de Bois-Rouge et du Gol, de rendre hommage à « la créativité, la pugnacité et le courage » des hommes qui ont fait et font de cette industrie « la première et la plus ancienne de l’ile ».
Chaque année, environ 210 000 tonnes de sucre sont fabriquées à La Réunion, première région européenne productrice de sucre de canne et premier poste d’exportations à destination des marchés espagnols, allemands, italiens, français, anglais.
Pourtant 2017 marque un tournant dans son histoire reconnait Philipe Labro, président du directoire de Téréos océan Indien. L’industrie sucrière va devoir faire face à la fin programmée des quotas, « un nouveau défi à relever ».
« Aujourd’hui la plupart des indicateurs sont au vert », affirme-t-il, la dernière convention-canne tripartite a été signée entre planteurs, industriels et l’Etat. Elle apporterait ainsi une « vision à long terme aux planteurs » et permettrait « de consolider la production de cannes à La Réunion ».
Dans l’avenir, le groupe se donne pour objectif de « renforcer le leadership international de La Réunion en matière de création et de sélection variétales des cannes », mais aussi « d’ améliorer le revenu des planteurs et la compétitivité des exploitations agricoles », indique Tereos dans un communiqué.