
Ce jeudi et vendredi, les dirigeants européens ayant la volonté commune de renforcer l’union monétaire européenne fragilisée par la crise sont réunis à Bruxelles afin de trouver un plan pour la croissance de la zone euro. Ce jeudi 28 juin, s’ouvre donc à Bruxelles le 19ème sommet européen depuis la crise grecque.
Le couple Merkel-Hollande sera au centre de l'attention. Lors ce sommet, seul un compromis entre la France et l'Allemagne permettra de déboucher sur un accord susceptible de stabiliser la crise de la dette dans la zone euro.
Les Présidents Herman Van Rompuy (Conseil européen), José Manuel Barroso (Commission), Jean-Claude Juncker (Eurogroupe) et Mario Draghi (Banque centrale) ont présenté un rapport qui énumère les quatre piliers d'une "véritable union économique et monétaire".
Ce document, qui ouvre la voie à une union bancaire, budgétaire et politique, a été plutôt bien accueilli par la plupart des pays. Reste à convaincre la "dame de fer" Angela Merkel d'en accepter certaines parties.
Ce document, qui ouvre la voie à une union bancaire, budgétaire et politique, a été plutôt bien accueilli par la plupart des pays. Reste à convaincre la "dame de fer" Angela Merkel d'en accepter certaines parties.
François Hollande et la chancelière allemande sont en quelque sorte garant de la qualité de l'accord. Lors d'une rencontre en tête-à-tête mercredi soir à Paris, le couple franco-allemand a essayé d'accorder ses positions.
Selon Bernard Cazeneuve, le ministre français des Affaires européennes, s'exprimant ce jeudi sur i>Télé: "Il existe des points de convergence, nous avons beaucoup progressé, il existe encore des sujets de discussion, ils ont été traités par le président de la République et la chancelière hier et la discussion va se poursuivre aujourd'hui à 27".
"Nous voulons l'un comme l'autre approfondir l'union économique, monétaire et demain politique pour arriver à une intégration et à une solidarité, l'intégration autant qu'il est nécessaire, la solidarité autant qu'il est possible (...) La situation est sérieuse et nous avons l'obligation de construire l'Europe forte et stable de demain", a déclaré de son côté la chancelière.
François Hollande, le chef de l'Etat français, a expliqué mercredi que la France et l’Allemagne veulent "approfondir l’union économique et monétaire, demain politique".
Vendredi 22 juin, Angela Merkel, François Hollande, ainsi que leurs homologues espagnol et italien ont ouvert à Rome la voie à un accord sur un plan de 130 milliards d'euros pour relancer la croissance et sur la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières (TTF) dans le cadre d'une coopération renforcée. Même si ce n'est pas suffisant c'est nécessaire pour stabiliser durablement la situation de la zone euro.