Sans nul doute, un long chemin parcouru ! Le bilan est riche d’expériences et de réalisations concrètes sur tout le territoire. Guidées par l’intérêt général, les décisions politiques de l’institution régionale ont amélioré la vie des Réunionnais. La régionalisation et son corollaire, la décentralisation a ouvert un nouveau chapitre dans notre histoire. Fruit d’un combat, l’assimilation avait ainsi laissé la place à l’intégration législative.
Un tournant politique.
D’hier à aujourd’hui, les idées progressistes ont irrigué, éclairé et donné du sens à la politique réunionnaise. C’est d’ailleurs sous l’impulsion de Paul Vergès et de l’engagement de Pierre Lagourgue, qu’est né en 1989 le POSEIDOM et la reconnaissance, en 1997, des Régions Ultra Périphérique (RUP). Des outils au service de notre développement.
Autonomie énergétique ; alimentaire ; coopération régionale ; reconnaissance de notre culture, de notre identité, aménagement durable du territoire, autant d’enjeux, qui parfois, hélas, combattus et réprimés, s’imposent dorénavant dans le débat et fondent, désormais, toutes les politiques publiques. Nous pouvons en être fiers et considérer que cette vision a marqué ces quatre dernières décennies.
Cependant, nous ne pouvons passer sous silence que cette période politique généreuse a été entravée par des décisions désastreuses. Les retards accumulés ne seront plus jamais rattrapés. Les générations nouvelles paieront un lourd tribu alors qu’elles auront à faire face aux immenses besoins de leur propre génération. Loin d’avoir alléger leur fardeau, la politique politicienne a nourri des choix irresponsables.
Un bilan partagé.
En l’espace de deux générations, la Réunion a été transformée sur tous les plans. De nouvelles contradictions sont également apparues. La Réunion des années 80,on comptait un peu plus de 500 000 habitants. Dorénavant, nous devons préparer la Réunion du million d’habitants. Ainsi, par rapport à 1983, nous serons deux fois plus à l’horizon 2030.
Les défis qui se posent sont plus complexes. Chômage massif, cherté du coût de la vie, pauvreté, difficulté à se loger dignement, ressources naturelles et environnement menacés sont les symptômes d’une crise qui s’aggrave, s’intensifie et se généralise. La population est inquiète. Personne n’est à l’abri. Très clairement, nous sommes arrivés au bout d’un système.
Celui de l’intégration, qu’est l’application mécanique de lois, règlements et normes qui trouve ses limites pour un territoire situé à 10 000 km du centre de décision et dans un environnement régional qui connaît de profondes mutations. Loin d’être une fatalité, le moment est venu d’imaginer une nouvelle politique avec pour fondement le respect et l’égalité entre tous les peuples d’une même république. C’est l’ère de la Responsabilité.
L’Appel à la Responsabilité.
C’est la raison pour laquelle, 77 ans après la loi du 19 mars 46, qui a ouvert l’ère de l’Égalité, nous pouvons collectivement saisir l’opportunité d’ouvrir l’ère de la responsabilité. C’est-à-dire la co-construction d’un projet réunionnais fait par les Réunionnaises et des Réunionnais pour les Réunionnaises et les Réunionnais, au service des intérêts de La Réunion. Un projet de développement durable et solidaire qui réponde aux urgences sociales, économiques, sanitaires, climatiques, énergétiques, culturelles et démocratique est possible et nécessaire.
Nous avons avancé un cadre de travail, la Conférence Territoriale de l’Action Publique, dans une variante élargie aux forces vives de la société. Concernant l’avenir de La Réunion, personne ne doit en être exclue. Nous avons cette responsabilité.
Un tournant politique.
D’hier à aujourd’hui, les idées progressistes ont irrigué, éclairé et donné du sens à la politique réunionnaise. C’est d’ailleurs sous l’impulsion de Paul Vergès et de l’engagement de Pierre Lagourgue, qu’est né en 1989 le POSEIDOM et la reconnaissance, en 1997, des Régions Ultra Périphérique (RUP). Des outils au service de notre développement.
Autonomie énergétique ; alimentaire ; coopération régionale ; reconnaissance de notre culture, de notre identité, aménagement durable du territoire, autant d’enjeux, qui parfois, hélas, combattus et réprimés, s’imposent dorénavant dans le débat et fondent, désormais, toutes les politiques publiques. Nous pouvons en être fiers et considérer que cette vision a marqué ces quatre dernières décennies.
Cependant, nous ne pouvons passer sous silence que cette période politique généreuse a été entravée par des décisions désastreuses. Les retards accumulés ne seront plus jamais rattrapés. Les générations nouvelles paieront un lourd tribu alors qu’elles auront à faire face aux immenses besoins de leur propre génération. Loin d’avoir alléger leur fardeau, la politique politicienne a nourri des choix irresponsables.
Un bilan partagé.
En l’espace de deux générations, la Réunion a été transformée sur tous les plans. De nouvelles contradictions sont également apparues. La Réunion des années 80,on comptait un peu plus de 500 000 habitants. Dorénavant, nous devons préparer la Réunion du million d’habitants. Ainsi, par rapport à 1983, nous serons deux fois plus à l’horizon 2030.
Les défis qui se posent sont plus complexes. Chômage massif, cherté du coût de la vie, pauvreté, difficulté à se loger dignement, ressources naturelles et environnement menacés sont les symptômes d’une crise qui s’aggrave, s’intensifie et se généralise. La population est inquiète. Personne n’est à l’abri. Très clairement, nous sommes arrivés au bout d’un système.
Celui de l’intégration, qu’est l’application mécanique de lois, règlements et normes qui trouve ses limites pour un territoire situé à 10 000 km du centre de décision et dans un environnement régional qui connaît de profondes mutations. Loin d’être une fatalité, le moment est venu d’imaginer une nouvelle politique avec pour fondement le respect et l’égalité entre tous les peuples d’une même république. C’est l’ère de la Responsabilité.
L’Appel à la Responsabilité.
C’est la raison pour laquelle, 77 ans après la loi du 19 mars 46, qui a ouvert l’ère de l’Égalité, nous pouvons collectivement saisir l’opportunité d’ouvrir l’ère de la responsabilité. C’est-à-dire la co-construction d’un projet réunionnais fait par les Réunionnaises et des Réunionnais pour les Réunionnaises et les Réunionnais, au service des intérêts de La Réunion. Un projet de développement durable et solidaire qui réponde aux urgences sociales, économiques, sanitaires, climatiques, énergétiques, culturelles et démocratique est possible et nécessaire.
Nous avons avancé un cadre de travail, la Conférence Territoriale de l’Action Publique, dans une variante élargie aux forces vives de la société. Concernant l’avenir de La Réunion, personne ne doit en être exclue. Nous avons cette responsabilité.