
Souraya Gangama, responsable du Collectif des terrassiers, et Laurent Boyer, président de l’Aveca, “veulent bien suivre les préconisations du préfet Pierre-Henri Maccioni”.
“Nous voulons bien nous conformer aux dispositions définis dans le protocole Novelli et proposer un échéancier pour régler nos dettes sociales et fiscales. Malheureusement, nous n’aurons pas la trésorerie ou des liquidités bancaires pour honorer les échéances”.
“Ces conditions sont contenues aussi bien dans l’article 32 de la Lodéom que dans le protocole Novelli”, a expliqué Laurent Boyer, président de l’Aveca. “Nous pourrons payer seulement s’il y a une relance de la commande publique et des chantiers pour les TPE et les PME”.
“Mais pour avoir accès à la commande publique, nous devons aussi être à jour de nos charges sociales et fiscales. Dans plusieurs cas de figure, c’est mettre ma charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, les TPE et les PME sont dans une impasse. Personne ne veut nous tendre la main”.
Les professionnels de l’Aveca et du Collectif des terrassiers dénoncent une société à deux vitesses. “On accorde 18 millions d’€ à Caillé, et 6,5 millions d’€ à Foucque, mais rien pour les petites entreprises…”
C’est pour toutes ces raisons que les “grévistes” ont décidé ce soir de poursuivre leur mouvement. “Nous n’avons plus rien à perdre. C’est vrai que nous redoutons une éventuelle charge du peloton mobile, mais c’est un risque que nous sommes près à courir”. Ils sont aussi prêts à courir, tout simplement, au cas où…
“Nous voulons bien nous conformer aux dispositions définis dans le protocole Novelli et proposer un échéancier pour régler nos dettes sociales et fiscales. Malheureusement, nous n’aurons pas la trésorerie ou des liquidités bancaires pour honorer les échéances”.
“Ces conditions sont contenues aussi bien dans l’article 32 de la Lodéom que dans le protocole Novelli”, a expliqué Laurent Boyer, président de l’Aveca. “Nous pourrons payer seulement s’il y a une relance de la commande publique et des chantiers pour les TPE et les PME”.
“Mais pour avoir accès à la commande publique, nous devons aussi être à jour de nos charges sociales et fiscales. Dans plusieurs cas de figure, c’est mettre ma charrue avant les bœufs. Aujourd’hui, les TPE et les PME sont dans une impasse. Personne ne veut nous tendre la main”.
Les professionnels de l’Aveca et du Collectif des terrassiers dénoncent une société à deux vitesses. “On accorde 18 millions d’€ à Caillé, et 6,5 millions d’€ à Foucque, mais rien pour les petites entreprises…”
C’est pour toutes ces raisons que les “grévistes” ont décidé ce soir de poursuivre leur mouvement. “Nous n’avons plus rien à perdre. C’est vrai que nous redoutons une éventuelle charge du peloton mobile, mais c’est un risque que nous sommes près à courir”. Ils sont aussi prêts à courir, tout simplement, au cas où…