
Depuis le début de l’année, on enregistre 17 cas de dengue à La Réunion, dont 7 cas importés et 10 cas autochtones (personnes n’ayant jamais voyagé). Plusieurs cas de dengue ont été identifiés ces dernières semaines à Saint-Gilles-les-Hauts, Bellemène et la Possession, révélant une circulation active du virus dans ces secteurs.
Une première chaîne de transmission de la dengue a été identifiée à Saint-Pierre début mars et a été contenue par les actions de lutte anti vectorielle. Depuis, trois foyers de transmission viennent d’apparaître dans l’ouest de l’île (Bellemène, Saint-Gilles-les-hauts, la Possession) et un cas autochtone a été identifié à Saint-Leu, témoignant d’une circulation du virus dans ces secteurs.
Par conséquent, l’ARS Océan Indien active le niveau 2A ("Identification d’un regroupement de cas autochtones") du dispositif ORSEC du plan de lutte contre la dengue et le chikungunya.
>> Actions mises en œuvre
▬ Informations des professionnels de santé
Une action de sensibilisation a été réalisée auprès des médecins des secteurs concernés.
▬ Actions de lutte anti-vectorielle
Le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS OI procède actuellement à des interventions dans les zones concernées afin de :
- rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander aux personnes de consulter un médecin sans tarder,
- éliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...),
- informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques,
- procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins,
- procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
Pour les opérations de démoustication de nuit, la population concernée est informée la veille du traitement, par distribution d'un avis de démoustication dans les boîtes aux lettres et par affichage, pour rappel des consignes générales de prévention.
Du fait du passage en niveau 2A, un renforcement de la mobilisation des communes et intercommunalités concernées, aux côtés de la lutte anti-vectorielle, va être engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques.
▬ Des gestes simples à adopter par tous
La période actuelle reste propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation. Par conséquent, la lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en oeuvre au quotidien :
- éliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …),
- éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
De plus, et afin de limiter les risques de transmission de la maladie, il est impératif de bien se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires…), et notamment dans les zones où la circulation du virus a été identifiée.
▬ Recommandations à la population
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS-OI rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- de consulter rapidement un médecin
- de continuer à se protéger des piqûres de moustiques
Pour toute information ou intervention du service de lutte anti-vectorielle de La Réunion, un numéro vert est à votre disposition : 0 800 110 000.
Une première chaîne de transmission de la dengue a été identifiée à Saint-Pierre début mars et a été contenue par les actions de lutte anti vectorielle. Depuis, trois foyers de transmission viennent d’apparaître dans l’ouest de l’île (Bellemène, Saint-Gilles-les-hauts, la Possession) et un cas autochtone a été identifié à Saint-Leu, témoignant d’une circulation du virus dans ces secteurs.
Par conséquent, l’ARS Océan Indien active le niveau 2A ("Identification d’un regroupement de cas autochtones") du dispositif ORSEC du plan de lutte contre la dengue et le chikungunya.
>> Actions mises en œuvre
▬ Informations des professionnels de santé
Une action de sensibilisation a été réalisée auprès des médecins des secteurs concernés.
▬ Actions de lutte anti-vectorielle
Le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS OI procède actuellement à des interventions dans les zones concernées afin de :
- rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander aux personnes de consulter un médecin sans tarder,
- éliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...),
- informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques,
- procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins,
- procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l'ensemble des zones concernées.
Pour les opérations de démoustication de nuit, la population concernée est informée la veille du traitement, par distribution d'un avis de démoustication dans les boîtes aux lettres et par affichage, pour rappel des consignes générales de prévention.
Du fait du passage en niveau 2A, un renforcement de la mobilisation des communes et intercommunalités concernées, aux côtés de la lutte anti-vectorielle, va être engagé pour l'élimination systématique des situations de prolifération des moustiques.
▬ Des gestes simples à adopter par tous
La période actuelle reste propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation. Par conséquent, la lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en oeuvre au quotidien :
- éliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …),
- éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires
De plus, et afin de limiter les risques de transmission de la maladie, il est impératif de bien se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires…), et notamment dans les zones où la circulation du virus a été identifiée.
▬ Recommandations à la population
Pour éviter la propagation du virus, l’ARS-OI rappelle qu’il est impératif, en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue :
- de consulter rapidement un médecin
- de continuer à se protéger des piqûres de moustiques
Pour toute information ou intervention du service de lutte anti-vectorielle de La Réunion, un numéro vert est à votre disposition : 0 800 110 000.