
L’épidémie de dengue se poursuit à la Réunion dans l’Ouest et le Sud, avec quelques autres cas isolés. Du 26 mars au 1er avril, 167 cas de dengue ont été confirmés, portant à 755 le nombre total de cas autochtones signalés en 2018. La mobilisation de l’ensemble des services s’intensifie. Les Réunionnais sont appelés à maintenir leur vigilance et à participer activement à la lutte contre les moustiques.
Situation épidémiologique au 4 avril
Au cours de la semaine dernière (du 26 mars au 1er avril), 167 cas de dengue ont été confirmés, portant à 755 le nombre total de cas autochtones signalés en 2018. L’épidémie se poursuit dans l’ouest et le sud, avec l’émergence d’un foyer potentiel dans le nord. Les principales zones de circulation du virus toujours actives:
Une forte mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics
Depuis la semaine dernière, avec le passage en niveau 3 du Plan ORSEC, le dispositif coordonné par le préfet de La Réunion est renforcé par:
Le service LAV de l’ARS OI assure près de 1 000 visites en porte-à-porte chaque semaine. Il a effectué plus de 7 000 visites et traitements de cours et de jardins depuis le début de l’année. Fortement mobilisé dès les premiers cas de dengue, il a pu ainsi intervenir sur tous les signalements, limitant la circulation de la dengue, contenue jusqu’à présent à certaines zones limitées. Il concentre désormais son action sur les nouveaux cas isolés, toujours dans un objectif de limitation de la propagation:
Recommandations à la population
Il est rappelé à tous l’importance de mettre en œuvre les gestes de prévention, en particulier pour les habitants des zones touchées:
Cette lutte collective est le moyen le plus efficace pour endiguer l’épidémie.
- Dans l’Ouest
à Saint-Paul, Gare routière et Étang Saint-Paul (37 cas), Bois de Nèfles et La Plaine (35 cas), Saint-Gilles-les-Bains (16 cas), Saint-Gilles-les-Hauts (7 cas), La Saline (4 cas), à La Possession (8 cas), Le Port (3 cas), Saint-Leu (15 cas).
- Dans le Sud
à Saint-Pierre (8 cas), Ravine des Cabris, Bois d’Olives (10 cas)
- Dans le Nord
à Sainte-Clotilde (2 cas sans lien avec les zones de circulation connues)
Une forte mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics
Depuis la semaine dernière, avec le passage en niveau 3 du Plan ORSEC, le dispositif coordonné par le préfet de La Réunion est renforcé par:
- l’arrivée de nouveaux effectifs au sein du service de Lutte anti-vectorielle (LAV) de l’ARS ;
- 40 pompiers volontaires qui réalisent quotidiennement des interventions dans les zones de l’Ouest ;
- la remobilisation des communes et des intercommunalités sur leurs missions de salubrité publique (ramassage des déchets et suppression des dépôts sauvages, entretien des espaces verts) et d’information et de prévention auprès des habitants ;
- la possibilité pour les communes de mobiliser des emplois aidés pour amplifier leurs actions, bénéficiant d’un taux de financement accru par l’Etat avec une contribution de l’ARS OI.
Le service LAV de l’ARS OI assure près de 1 000 visites en porte-à-porte chaque semaine. Il a effectué plus de 7 000 visites et traitements de cours et de jardins depuis le début de l’année. Fortement mobilisé dès les premiers cas de dengue, il a pu ainsi intervenir sur tous les signalements, limitant la circulation de la dengue, contenue jusqu’à présent à certaines zones limitées. Il concentre désormais son action sur les nouveaux cas isolés, toujours dans un objectif de limitation de la propagation:
- les traitements insecticides éliminent les moustiques de la zone dont certains peuvent être déjà porteurs du virus de la dengue et prêts à contaminer de nouvelles personnes ;
- l’élimination des gîtes larvaires permet de maintenir plus longtemps l’efficacité des traitements en évitant une recolonisation rapide de la zone par de nouveaux moustiques adultes.
Recommandations à la population
Il est rappelé à tous l’importance de mettre en œuvre les gestes de prévention, en particulier pour les habitants des zones touchées:
- Éliminer les récipients en eau autour de son habitation ;
- Éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires ;
- Se protéger des piqûres de moustiques ;
- Consulter impérativement son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie (apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue) et continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Cette lutte collective est le moyen le plus efficace pour endiguer l’épidémie.