Que vaut encore aujourd’hui le protocole Novelli, du nom du secrétaire d’Etat chargé du commerce et du tourisme ? Eric Magamootoo, président de la Chambre de commerce et d’industrie, avait été lapidaire, le mercredi 19 août, “c’est un échec”.
Lors de cette séance d’informations à la CCIR, les critiques des chefs d’entreprise ont été nombreuses à l’encontre du dispositif “de soutien aux entreprises liées au secteur des transports de matériaux, du bâtiment et des travaux publics de l’île”, comme le précisait Karine Maillot dans son article sur Zinfos974.com.
“Signer ce protocole, c’est un premier pas vers le redressement judiciaire”, avait dit Souraya Gangama du Collectif des terrassiers. « Comment peut-on payer nos échéances dès janvier 2010 alors qu’il n’y a pas eu d’activité en 2009 ?”, avait renchéri un autre chef d’entreprise.
Des revendications vieilles de 10 mois
“Nos propositions sont plus efficaces pour la relance de nos TPE et PME. C’est pour cette raison que nous réclamons depuis 10 mois, une réduction de 50 % de nos charges sociales et fiscales et un étalement de la deuxième partie. Ainsi, nous pourrons répondre aux appels d’offres publics”, explique Souraya Gangama, président du Collectif des terrassiers.
Lors de cette séance d’information, Marc Van Belle, Trésorier payeur général, avait regrette lui, “que les dossiers déposés dans le cadre du protocole Novelli, n’étaient pas complets”, ce qui expliquerait la lenteur de leur traitement, alors qu’en conclusion Eric Magamootoo, président de la CCIR, insistait sur la nécessité d’une nouvelle réunion avec le préfet.
Cette réunion a donc lieu, mais sans les professionnels de l’Aveca et du Collectif des terrassiers. Que peut-il en ressortir ? Réponse tout à l’heure.