"Démission, Marisol, démission Marisol !" Après plusieurs mois d'une protestation plutôt discrète, les médecins libéraux ont décidé de faire entendre leur grogne ce jeudi matin dans les rues de Saint-Denis. Armés de banderoles, de pancartes, de sifflets et accompagnés d’un orchestre, environ 150 professionnels de santé ont défilé dans la rue de Paris, depuis le Jardin de l’Etat jusqu’à la préfecture, où une délégation a été reçue.
"C’est une mobilisation exemplaire, félicite Christine Kowalczyk, présidente du CSMF (Confédération des syndicats médicaux français). Nous devons rester soudés pour faire avancer les choses et nous battre contre une ministre de la Santé qui cherche à nous diviser en voulant imposer le transfert de compétences".
Pour Dominique Baguet, vice-président du SML (Syndicat des médecins libéraux), le projet de loi de santé de Marisol Touraine "signe la mise à mort du système de santé français actuel, qui a pourtant toujours bien fonctionné et qui est envié par de nombreux pays". Il ajoute que "la ministre veut créer une médecine à deux vitesses où les plus pauvres seront moins bien soignés".
Les médecins libéraux ont pu compter sur le soutien des pharmaciens, kinés, infirmières et dentistes ainsi que des jeunes, soucieux de leur avenir professionnel. Tous les syndicats étaient représentés, ainsi que les paramédicaux.
"C’est une mobilisation exemplaire, félicite Christine Kowalczyk, présidente du CSMF (Confédération des syndicats médicaux français). Nous devons rester soudés pour faire avancer les choses et nous battre contre une ministre de la Santé qui cherche à nous diviser en voulant imposer le transfert de compétences".
Pour Dominique Baguet, vice-président du SML (Syndicat des médecins libéraux), le projet de loi de santé de Marisol Touraine "signe la mise à mort du système de santé français actuel, qui a pourtant toujours bien fonctionné et qui est envié par de nombreux pays". Il ajoute que "la ministre veut créer une médecine à deux vitesses où les plus pauvres seront moins bien soignés".
Les médecins libéraux ont pu compter sur le soutien des pharmaciens, kinés, infirmières et dentistes ainsi que des jeunes, soucieux de leur avenir professionnel. Tous les syndicats étaient représentés, ainsi que les paramédicaux.






