Assez! Assez de mascarades! Assez de mensonges! Assez d’amateurisme!
Solidaires Finances Publiques, première organisation syndicale à la DRFIP de la Réunion empêchera la tenue du CTL emplois qui doit se tenir lundi 14 janvier 2019 et qui actera la répartition inacceptable des 15 emplois supprimés à la Réunion.
Au moment où nous alertons sur les difficultés de la mise en œuvre du PAS, dans un contexte confus, dangereux et inquiétant, au moment où nos collègues de l’accueil sont confrontés à une situation hors norme, mise en place d’une réforme mal expliquée, mal comprise, et installée dans la plus grande impréparation qui soit, avec un excès de démagogie de la part du ministre comme de nos directeurs locaux, on nous retire des emplois C et B … !!!
Ce sont eux qui assurent les accueils, eux qui sont face au public, eux auxquels on donne une note de service de 200 pages pour utiliser l’application pour les changements de taux sans formation supplémentaire …
Les boîtes mail sont saturées avec des centaines de messages en attente, le site impôts.gouv est régulièrement déconnecté car il ne peut faire face, le numéro vert ne trouve plus d’interlocuteurs pour répondre, le reste des missions prend un retard considérable (contentieux, dégrèvement, délais, questions diverses…)
Le contribuable se retrouve souvent seul face à son ordinateur ne sachant plus que faire, paniqué à l’idée de faire une erreur!
L’accueil sur rendez vous va se généraliser, ne permettant plus une réception physique en nombre de contribuables, la fin des espèces se profile à l’horizon et que dire des pénalités réclamées aux contribuables qui n’ont pas télé-payé leurs impôts?
Nous sommes devant une violence faite aux usagers, et aux collègues qui avec un dévouement sans égal essaient de faire face.
Les 5 emplois prélevés sur les services il y a plus d’un an pour la mise en œuvre du PAS passent à la trappe aussi…Quelle ironie!
Solidaires Finances Publiques a dénoncé cette réforme, les sous effectifs chroniques à la Réunion depuis plusieurs années, sans jamais baisser les bras. Nous sommes face au mur et notre Direction s’y jette avec de fausses paroles apaisantes pour retarder le plus possible les remontées …
Il faut dire que beaucoup de têtes risquent de tomber si ça ne passe pas!
Cela doit se savoir! La DGFIP n’a plus les moyens d’accomplir ses missions essentielles.