
Dans combat contre la Sogecore, Salim Moussajee peut compter sur le soutien de Paul Hoarau et des Révoltés 974
Après 15 ans de conflit et près de 130 procédures, il est difficile de résumer le litige opposant les frères Moussajee à la Sogecore. L’ancien chef d’entreprise estime avoir été arnaqué par le groupe automobile avec la complicité du système judiciaire et d’autres acteurs du dossier.
C’est le cas de la BRED, qui se retrouve assignée à la cour d’appel de Paris le 22 mars prochain. "Si la BRED ne nous avait pas mis à la porte, nous n’aurions pas eu à vendre nos sociétés", explique Salim Moussajee.
Une autre décision de la Cour de cassation est également attendue. Un rapporteur va être nommé prochainement à cette occasion. En cas de décision défavorable, les frères Moussajee pourraient avoir à payer près d’un million d’euros à la Sogecore. "Les victimes condamnées, les voleurs récompensés", peste-t-il.
Salim Moussajee indique déjà qu’il ne compte pas lâcher si la Cour de cassation ne lui donne pas une issue favorable. "Si on est condamné, on va monter d’un cran. Vous ne pouvez pas jouer avec la vie des gens. C’est une affaire emblématique de la corruption à La Réunion. Si on se laisse faire, on est foutu. Les dénonciations vont s’intensifier. Avec leur stratégie procédurière, un jour ça va leur péter à la gueule", prévient-il.
"C’est un problème sociétal"
Parmi les soutiens que compte Salim Moussajee, celui de Paul Hoarau apporte une plus-value dans ce combat. L’ancien journaliste a effectué une chronologie de l’affaire et promet d’autres révélations.
L’ancien conseiller régional voit surtout dans cette affaire le mal qui ronge l’île. "C’est un problème sociétal, un problème de la société réunionnaise. Le phénomène n’est pas nouveau. On veut supprimer le modèle de société réunionnaise. On veut nous imposer le modèle métropolitain, mais qui n’est pas le modèle français. Le modèle métropolitain, c’est un pouvoir parisien sur le reste de la France. Il faut réaffirmer notre existence réunionnaise. Ce n’est pas un repli sur soi. On veut être bien chez nous pour être bien dans la nation et l’Europe."
Paul Hoarau estime donc que cette affaire est le symbole des divisions qui existent au sein de la société réunionnaise et qui empêchent l’île d’avancer. Il estime que c'est donc à la population de prendre son destin en main. "Il se faut mettre dans la tête que nous, Réunionnais, devons être uni et le dire massivement", sans quoi, "même les gros se feront avoir. Car celui qui exploite un petit doit avoir en tête qu’un jour ce sera son tour", met-il en garde.
Paul Hoarau appelle donc les deux camps à se mettre autour d’une table afin de trouver un accord "même si chacun perdra un peu". Un appel à la discussion que Salim Moussajee se dit prêt à répondre, tout en étant prêt à reprendre le combat en cas d’échec.
C’est le cas de la BRED, qui se retrouve assignée à la cour d’appel de Paris le 22 mars prochain. "Si la BRED ne nous avait pas mis à la porte, nous n’aurions pas eu à vendre nos sociétés", explique Salim Moussajee.
Une autre décision de la Cour de cassation est également attendue. Un rapporteur va être nommé prochainement à cette occasion. En cas de décision défavorable, les frères Moussajee pourraient avoir à payer près d’un million d’euros à la Sogecore. "Les victimes condamnées, les voleurs récompensés", peste-t-il.
Salim Moussajee indique déjà qu’il ne compte pas lâcher si la Cour de cassation ne lui donne pas une issue favorable. "Si on est condamné, on va monter d’un cran. Vous ne pouvez pas jouer avec la vie des gens. C’est une affaire emblématique de la corruption à La Réunion. Si on se laisse faire, on est foutu. Les dénonciations vont s’intensifier. Avec leur stratégie procédurière, un jour ça va leur péter à la gueule", prévient-il.
"C’est un problème sociétal"
Parmi les soutiens que compte Salim Moussajee, celui de Paul Hoarau apporte une plus-value dans ce combat. L’ancien journaliste a effectué une chronologie de l’affaire et promet d’autres révélations.
L’ancien conseiller régional voit surtout dans cette affaire le mal qui ronge l’île. "C’est un problème sociétal, un problème de la société réunionnaise. Le phénomène n’est pas nouveau. On veut supprimer le modèle de société réunionnaise. On veut nous imposer le modèle métropolitain, mais qui n’est pas le modèle français. Le modèle métropolitain, c’est un pouvoir parisien sur le reste de la France. Il faut réaffirmer notre existence réunionnaise. Ce n’est pas un repli sur soi. On veut être bien chez nous pour être bien dans la nation et l’Europe."
Paul Hoarau estime donc que cette affaire est le symbole des divisions qui existent au sein de la société réunionnaise et qui empêchent l’île d’avancer. Il estime que c'est donc à la population de prendre son destin en main. "Il se faut mettre dans la tête que nous, Réunionnais, devons être uni et le dire massivement", sans quoi, "même les gros se feront avoir. Car celui qui exploite un petit doit avoir en tête qu’un jour ce sera son tour", met-il en garde.
Paul Hoarau appelle donc les deux camps à se mettre autour d’une table afin de trouver un accord "même si chacun perdra un peu". Un appel à la discussion que Salim Moussajee se dit prêt à répondre, tout en étant prêt à reprendre le combat en cas d’échec.