
Une douzaine de représentants d'associations ont répondu à l'appel de l'AJFER-Nou lé kapab, qui a souhaité interpeller le préfet, devant la préfecture de Saint-Denis, sur la suppression du Revenu de solidarité temporaire d'activité (RSTA) depuis le 31 mai dernier.
Gilles Leperlier (AJFER), Jean-Hugues Ratenon (ARCP) ou encore Jean-Alain Cadet (Coop Solidaire) ont pris la parole pour expliquer leur position. "Cela fait 10 jours déjà que ce dispositif a été supprimé. L'intersyndicale a demandé le 30 mai dernier l'organisation d'une table ronde pour trouver une solution alternative au RSTA mais le préfet ne l'a toujours pas mise en place", indique Gilles Leperlier.
"La balle est dans le camp de l'Etat"
"Nous demandons la tenue de cette table ronde. La fin du RSTA équivaut à une suppression du pouvoir d'achat insupportable. Les effets vont commencer à se faire sentir dans les semaines à venir. La balle est dans le camp de l'Etat", ajoute le chef de file de l'AJFER, qui avait manifesté devant le préfecture le 20 mai dernier en faveur de la priorité à l'embauche des Réunionnais.
Jean-Hugues Ratenon regrette que ce sujet "ne mobilise pas trop la classe politique". "Avec le mouvement Rezistans nous avons recueilli 12.000 signatures pour le maintien du RSTA. Nous avons interpellé les maires mais seulement 2 sur 24 nous ont donné leur position (les maire du Port et de Sainte-Rose, ndlr). Parmi les parlementaires, seuls le sénateur Vergès et la députée Huguette Bello ont répondu. Où sont les autres parlementaires ?", se demande Jean-Hugues Ratenon, interpellant plus particulièrement les élus socialistes "dont certains avaient manifesté en faveur de l'instauration du RSTA en 2009. A l'époque, c'est vrai, c'était un gouvernement de droite", raille-t-il. "Qu'ils aient au moins le courage de prendre position !", ajoute-t-il.
Jean-Alain Cadet, lui, considère comme les autres qu'avec la fin du RSTA, "le pourvoir d'achat des travailleurs est attaqué". Gilles Leperlier lui emboîte le pas : "De plus en plus de mouvements ont lieu dans les entreprises pour demander une augmentation de 50 euros sur les salaires. Il y aura d'autres grèves dans les semaines à venir", estime-t-il. Pour rappel, le RSTA, qui concernait fin mai encore 40.000 personnes, est une prestation dont le montant moyen est de 250 euros par trimestre.
Une lettre signée par 14 associations remise
Les représentants d'associations ont remis une lettre signée par 14 associations (AJFER, Coop-Solidaire, AC Chômage, ARCP, Rasin Kaf, Kabar Maloya, La Réunion debout, Mouvman Sitoyen Réyoné, Galizé, Collectif des habitants de Primat, Appel de l'Ermitage, Femmes solidaires pour l'Emploi, Comité des chômeurs et des mal-logés du Port, Agir Pour nout tout) à un représentant, venu prendre la lettre devant les grilles de la préfecture.
Dans cette lettre, les associations demandent donc "d'organiser dans les plus brefs délais une tables ronde, avec l'ensemble des acteurs de la société réunionnaise pour échanger et trouver des solutions pour la mise en place d'une alternative pérenne au dispositif RSTA". "Si rien n'est fait, les gens vont descendre dans la rue", pense pour sa part Jean-Hugues Ratenon. Pour l'heure, le préfet n'a pas encore répondu aux sollicitations des associations et des syndicats.
Gilles Leperlier (AJFER), Jean-Hugues Ratenon (ARCP) ou encore Jean-Alain Cadet (Coop Solidaire) ont pris la parole pour expliquer leur position. "Cela fait 10 jours déjà que ce dispositif a été supprimé. L'intersyndicale a demandé le 30 mai dernier l'organisation d'une table ronde pour trouver une solution alternative au RSTA mais le préfet ne l'a toujours pas mise en place", indique Gilles Leperlier.
"La balle est dans le camp de l'Etat"
"Nous demandons la tenue de cette table ronde. La fin du RSTA équivaut à une suppression du pouvoir d'achat insupportable. Les effets vont commencer à se faire sentir dans les semaines à venir. La balle est dans le camp de l'Etat", ajoute le chef de file de l'AJFER, qui avait manifesté devant le préfecture le 20 mai dernier en faveur de la priorité à l'embauche des Réunionnais.
Jean-Hugues Ratenon regrette que ce sujet "ne mobilise pas trop la classe politique". "Avec le mouvement Rezistans nous avons recueilli 12.000 signatures pour le maintien du RSTA. Nous avons interpellé les maires mais seulement 2 sur 24 nous ont donné leur position (les maire du Port et de Sainte-Rose, ndlr). Parmi les parlementaires, seuls le sénateur Vergès et la députée Huguette Bello ont répondu. Où sont les autres parlementaires ?", se demande Jean-Hugues Ratenon, interpellant plus particulièrement les élus socialistes "dont certains avaient manifesté en faveur de l'instauration du RSTA en 2009. A l'époque, c'est vrai, c'était un gouvernement de droite", raille-t-il. "Qu'ils aient au moins le courage de prendre position !", ajoute-t-il.
Jean-Alain Cadet, lui, considère comme les autres qu'avec la fin du RSTA, "le pourvoir d'achat des travailleurs est attaqué". Gilles Leperlier lui emboîte le pas : "De plus en plus de mouvements ont lieu dans les entreprises pour demander une augmentation de 50 euros sur les salaires. Il y aura d'autres grèves dans les semaines à venir", estime-t-il. Pour rappel, le RSTA, qui concernait fin mai encore 40.000 personnes, est une prestation dont le montant moyen est de 250 euros par trimestre.
Une lettre signée par 14 associations remise
Les représentants d'associations ont remis une lettre signée par 14 associations (AJFER, Coop-Solidaire, AC Chômage, ARCP, Rasin Kaf, Kabar Maloya, La Réunion debout, Mouvman Sitoyen Réyoné, Galizé, Collectif des habitants de Primat, Appel de l'Ermitage, Femmes solidaires pour l'Emploi, Comité des chômeurs et des mal-logés du Port, Agir Pour nout tout) à un représentant, venu prendre la lettre devant les grilles de la préfecture.
Dans cette lettre, les associations demandent donc "d'organiser dans les plus brefs délais une tables ronde, avec l'ensemble des acteurs de la société réunionnaise pour échanger et trouver des solutions pour la mise en place d'une alternative pérenne au dispositif RSTA". "Si rien n'est fait, les gens vont descendre dans la rue", pense pour sa part Jean-Hugues Ratenon. Pour l'heure, le préfet n'a pas encore répondu aux sollicitations des associations et des syndicats.
