
Commanditée par la DIECCTE, la dernière étude de la MDPH se base sur les 13.000 personnes handicapées bénéficiaires de la RQTH (Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé à La Réunion). "Il y a une méconnaissance des handicaps, donc une méfiance et une inaction", annonce Patrick Erudel, conseiller général délégué à la MDPH, qui prône le changement de mentalités et de politique afin de pouvoir accueillir davantage de travailleurs handicapés dans le monde du travail.
Pour Ronan Boillot, sous-préfet en charge de la cohésion sociale, "il faut un changement des comportements de chacun à son niveau. Les emplois d'avenir et les contrats aidés ne sont pas suffisamment employés".
Un objectif de 6%
L'étude a montré les obstacles à franchir afin d'atteindre l'objectif minimal de 6% de travailleurs handicapés dans les secteurs privés et publics. Aujourd'hui, la taux moyen à la Réunion ne se situe qu'à 2,57%.
Une augmentation de 10% par an
Un point positif: le nombre de bénéficiaires de la RQTH croît de 10% chaque année depuis 2006, soit 1.600 personnes de plus. La croissance de cette population est plus importante que celle de la MDPH (les personnes handicapés dans leur globalité), ce qui signifie qu'il y a de plus en plus de demande de la RQTH et une envie de travailler.
Davantage d'hommes de plus de 40 ans
L'étude montre que 64% des bénéficiaires de la RQTH sont des hommes et que 62% ont plus de 40 ans.
Les jeunes moins employables
Les 13.000 bénéficiaires ont été divisés en trois groupes. 59% sont "proches de l'emploi", 26% en seraient "éloignés" et 15% "très éloignés". Dans le premier groupe, la grande majorité a entre 40 et 59 ans. Dans les groupes appelés plus "éloignés", les jeunes entre 20 et 39 ans sont majoritaires.
Des déficiences en grande partie motrices
Une grande partie des bénéficiaires ont un handicap moteur (44%) et ce sont eux les plus "employables". Pour les porteurs de handicaps intellectuels ou psychiques, l'éloignement de l'emploi est plus important. "Il faut plus d'adaptation des locaux pour les porteurs de handicaps moteurs, mais aussi de meilleurs outils pour travailler avec les personnes à déficiences psychiques", avoue Patrick Erudel.
Deux conventions ont également été signées ce mardi. Entre le Service public de l'emploi, Pôle emploi et la MDPH, il est question d'une collaboration qui favoriserait un parcours rapide vers l'emploi. Pour Cap emploi et la MDPH, l'accord prévoit l'évaluation des personnes handicapées et une meilleure orientation professionnelle.
Ce jeudi, le Conseil général, dont l'objectif est d'atteindre le taux de 6% de salariés handicapés, procèdera à une dizaine de signatures de contrats.
Pour Ronan Boillot, sous-préfet en charge de la cohésion sociale, "il faut un changement des comportements de chacun à son niveau. Les emplois d'avenir et les contrats aidés ne sont pas suffisamment employés".
Un objectif de 6%
L'étude a montré les obstacles à franchir afin d'atteindre l'objectif minimal de 6% de travailleurs handicapés dans les secteurs privés et publics. Aujourd'hui, la taux moyen à la Réunion ne se situe qu'à 2,57%.
Une augmentation de 10% par an
Un point positif: le nombre de bénéficiaires de la RQTH croît de 10% chaque année depuis 2006, soit 1.600 personnes de plus. La croissance de cette population est plus importante que celle de la MDPH (les personnes handicapés dans leur globalité), ce qui signifie qu'il y a de plus en plus de demande de la RQTH et une envie de travailler.
Davantage d'hommes de plus de 40 ans
L'étude montre que 64% des bénéficiaires de la RQTH sont des hommes et que 62% ont plus de 40 ans.
Les jeunes moins employables
Les 13.000 bénéficiaires ont été divisés en trois groupes. 59% sont "proches de l'emploi", 26% en seraient "éloignés" et 15% "très éloignés". Dans le premier groupe, la grande majorité a entre 40 et 59 ans. Dans les groupes appelés plus "éloignés", les jeunes entre 20 et 39 ans sont majoritaires.
Des déficiences en grande partie motrices
Une grande partie des bénéficiaires ont un handicap moteur (44%) et ce sont eux les plus "employables". Pour les porteurs de handicaps intellectuels ou psychiques, l'éloignement de l'emploi est plus important. "Il faut plus d'adaptation des locaux pour les porteurs de handicaps moteurs, mais aussi de meilleurs outils pour travailler avec les personnes à déficiences psychiques", avoue Patrick Erudel.
Deux conventions ont également été signées ce mardi. Entre le Service public de l'emploi, Pôle emploi et la MDPH, il est question d'une collaboration qui favoriserait un parcours rapide vers l'emploi. Pour Cap emploi et la MDPH, l'accord prévoit l'évaluation des personnes handicapées et une meilleure orientation professionnelle.
Ce jeudi, le Conseil général, dont l'objectif est d'atteindre le taux de 6% de salariés handicapés, procèdera à une dizaine de signatures de contrats.
