Willy Fleuris n’en revient pas, son seul poids et celui de ses bagages font qu’on exige aujourd’hui de lui 120 euros de surcharge de carburant, en plus du prix de son billet d’avion.
C’est en tout cas ce qu’il a pensé en lisant le courrier que lui a adressé son agence de voyage. La missive indique ceci : “i[Suite aux différentes hausses de carburant consécutives que les compagnies aériennes nous ont communiquées… nous vous informons que nous devons répercuter ces augmentations]i”.
Et écrit en gras, bien au milieu de la feuille A4, au cas où le destinataire ne le verrait pas : “i[Le montant total de ces différentes augmentations se monte à cent vingt euros (120 €)]i ».
Et de préciser : “i[Votre inscription ne sera définitive qu’à la réception de ce règlement. Tout manquement à cette formalité entraînera l’annulation de votre inscription]i”.
Par contre, il n’est pas précisé s’il y aura remboursement, partiel ou intégral, en cas d’annulation.
Willy Fleuris n’est le seul à avoir reçu ce courrier: “i[Nous sommes une cinquantaine de personnes à participer à ce pèlerinage. Nous avons tous reçu ce document de la part de notre agence de voyages]i”, a indiqué le Dionysien. “i[Seulement, nous avons vérifié auprès de notre compagnie aérienne, elle nous a répondu qu’elle n’a jamais demandé de surcharge de carburant]i”.
Un mystère de plus pour ces pèlerins en quête de mystique.
Cent vingt euros par personne, jamais sans doute une surcharge de carburant n’a été aussi importante. Il est clair que cette agence de voyages a déjà sa place dans le Guiness Book.
Pour l’heure, Willy Fleuris se bat pour trouver une parade. Il n’a pas de pétrole, mais il a des idées. Il a déjà fait appel à une association de défense de consommateurs. Mercredi soir, il épluchait certains articles sur Legifrance pour pouvoir faire valoir ces droits.
“i[C’est la course contre la montre, car nous devons avoir réglé la totalité des billets, avant le vendredi 12]i”. A moins d’un miracle…
Ah ! Le ciel n’est plus ce qu’il était…