Facebook, YouTube, Copain d’avant, MySpace, Twitter… Des termes aujourd’hui dans le langage courant mais surtout des sites qui permettent la mise en réseau d’un grand nombre de mordus du net. Et les Réunionnais n’échappent pas à la règle !
120.000 personnes résidant à la Réunion ont un profil sur Facebook (source : Adplay). Sans surprise, ce réseau figure en tête des sites de réseaux sociaux. Au mois de juillet 2010, au niveau local, Facebook a une part de marché de 76%, devant YouTube (11%) et Twitter (5%) (Source: StatCounter Global Stats – Social Media Market Share). Pour Gaëtan Adam, consultant en réseaux sociaux, rien de surprenant : « Au delà de l’engouement général pour ces phénomènes nouveaux, le Réunionnais joue la carte de l’Internet pour combler le déficit de l’insularité. Il réduit ainsi virtuellement l’éloignement avec le reste du monde« .
Responsable de la page Facebook la Réunion 974 (974reunion) qui compte plus de 37.000 membres, Gaëtan Adam voit, jour après jour, l’évolution de Facebook auprès des Réunionnais : « La page va fêter sa première année d’existence dans une semaine, nous avons constaté que l’engouement des internautes n’a pas faibli depuis sa création« .
« Les professionnels de toutes tailles et les institutionnels ont fait de ces réseaux un support incontournable »
Et si les jeunes excellent dans cet univers, ils ne sont pas les seuls à trouver dans ces réseaux un moyen de se faire connaître et de se développer. Eric Raby de la société I974 constate : « lorsque l’on a organisé le twittpéro en avril dernier, plusieurs personnes de plus de 50 ans étaient présentes pour se former à Twitter. Plus on maîtrise l’outil informatique et Internet, plus on s’intéresse à tous les outils qui sont liés. Cela touche tous les âges et toutes les couches sociales. On finit aussi par réduire son temps devant la télévision ou au téléphone pour en passer d’avantage sur Internet« .
»De nouveaux besoins et de nouvelles demandes émergent. Les professionnels de toutes tailles et les institutionnels ont fait de ces réseaux un support incontournable. Il faut toutefois être vigilant car son usage peut être à double tranchant s’il n’est pas maîtrisé (veille inconstante, mauvais commentaires…)« , souligne Gaëtan Adam.
Quelque soit les dangers et les interrogations qui subsistent sur la sécurité ou l’utilité des réseaux, cette dynamique est loin de s’essouffler. La nouvelle vogue? Les réseaux sociaux par le biais du mobile. Les « mobinautes » passent désormais plus de la moitié de leur temps sur les plates-formes collaboratives…
