
L’ARS OI a tenu un débat hier, autour d’un thème qui fait polémique : la vaccination de l’enfant avant 2 ans. Tout parent sait ce que c’est d’emmener son petit chez le pédiatre, le voir se faire administrer des piqûres dont on ne connaît pas bien le contenu, en espérant faire au mieux et surtout en faisant confiance à son médecin.
Les "anti-vaccins" souffraient déjà à l’idée de trois vaccins obligatoires, le reste n’était que conseillé… Mais aujourd’hui – et ce depuis le 1er janvier - ce sont 11 vaccins que les parents devront impérativement donner à leurs enfants ; sinon pas d’assistante maternelle, ni de crèche, ni d’école.
Les "anti-vaccins" souffraient déjà à l’idée de trois vaccins obligatoires, le reste n’était que conseillé… Mais aujourd’hui – et ce depuis le 1er janvier - ce sont 11 vaccins que les parents devront impérativement donner à leurs enfants ; sinon pas d’assistante maternelle, ni de crèche, ni d’école.
Selon la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le but est de redonner confiance en la vaccination. Pour Philippe de Chazournes, médecin généraliste et président de l’association Med’Océan, "l’obligation incite à la méfiance, la suspicion". "C’est le conseil du médecin qui fonctionne le mieux", ajoute-t-il avant de rappeler que les pays nordiques, qui enregistrent les taux de couverture vaccinale les plus élevés, utilisent la méthode du conseil. Selon lui, l’obligation ne devrait être employée que pour les populations à risque comme les femmes enceintes pour la Rubéole ou les toxicomanes pour l’Hépatite… Car Philippe de Chazournes le rappelle : comme tout médicament, il y a un risque d’effets secondaires qu’il faut prendre en compte.
C’était donc l’occasion pour lui de s’exprimer, face à des opposants comme un médecin de la PMI, un responsable de la veille sanitaire, de l’UDAF et de l’unité de vaccination de Santé publique France. "C’est la première fois qu’on nous donne le micro et le même temps de parole que les experts et pour cela je félicite l’ARS, affirme-t-il, c’était très courageux de leur part".
C’était donc l’occasion pour lui de s’exprimer, face à des opposants comme un médecin de la PMI, un responsable de la veille sanitaire, de l’UDAF et de l’unité de vaccination de Santé publique France. "C’est la première fois qu’on nous donne le micro et le même temps de parole que les experts et pour cela je félicite l’ARS, affirme-t-il, c’était très courageux de leur part".
Pour rappel, la vaccination contre les 11 maladies représente 10 injections pour les enfants, étalées entre 2 et 18 mois. Et plus de 70% des enfants sont déjà vaccinés contre ces 11 maladies, qui figurent depuis longtemps au calendrier vaccinal.
Ce sont les médecins généralistes et les pédiatres qui sont en charge de réaliser ces vaccins, ou parfois les sages femmes et les infirmières. En dehors des centres de vaccinations publics et des centres de protection maternelle et infantile, les vaccins sont remboursés à 65% par l'Assurance Maladie -hormis le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) qui est pris en charge à 100%- et le reste par les assurances complémentaires qui couvrent l’intégralité du prix.
Suite à la mise en place de ces 11 vaccins obligatoires, les enfants nés à compter du 1er janvier 2018 devront être vaccinés d'ici le 1er juin prochain, afin de pouvoir entrer ou rester en collectivité. A noter que seule une contre-indication médicale peut justifier de ne pas être vacciné.
Ce sont les médecins généralistes et les pédiatres qui sont en charge de réaliser ces vaccins, ou parfois les sages femmes et les infirmières. En dehors des centres de vaccinations publics et des centres de protection maternelle et infantile, les vaccins sont remboursés à 65% par l'Assurance Maladie -hormis le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) qui est pris en charge à 100%- et le reste par les assurances complémentaires qui couvrent l’intégralité du prix.
Suite à la mise en place de ces 11 vaccins obligatoires, les enfants nés à compter du 1er janvier 2018 devront être vaccinés d'ici le 1er juin prochain, afin de pouvoir entrer ou rester en collectivité. A noter que seule une contre-indication médicale peut justifier de ne pas être vacciné.