Ce vendredi, un homme de 39 ans originaire de la Drôme a été condamné à 100 euros d’amende avec sursis pour avoir envoyé des mails graveleux à Rachida Dati, députée européenne, une condamnation moindre comparée au trois mois de prison avec sursis requis contre lui par le tribunal correctionnelle de Valence.
Le procureur de Valence avait demandé dans son réquisitoire une mise à l’épreuve et une obligation de soins, « personne dans la salle ne peut penser que ces mails n’ont pas atteint la dignité de Mme Dati ».
A la barre le prévenu s’est défendu « i[c’était grivois, irrespectueux et pas très malin. Mais il y a eu un problème d’interprétation]i ». L’homme avait envoyé à Rachida Dati un mail lui demandant une petite « inflation » sur sa messagerie au parlement européen . « i[Je l’ai fait par instinct pour m’amuser]i » a reconnu l’homme qui comparaissait libre devant le tribunal pour « i[outrage à personne dépositaire de l’autorité publique]i ».
L’envoie du mail faisait suite à un lapsus de Rachida Dati, sur le plateau de Canal +, qui avait confondu le mot « i[inflation]i » et « i[fellation]i » ([voir l’article ici : Rachida Dati confond « fellation » avec « inflation »
]url:http://www.zinfos974.com/Rachida-Dati-confond-fellation-avec-inflation_a21525.html)
b[48 heures de garde à vue]b
L’homme était représenté par 7 avocats, « i[Il y a une justice à deux vitesse. On est dans la démesure la plus totale (…) je ne sais pas juridiquement sur quoi mon client est jugé]i », a déclaré un de ses avocats, ajoutant peu avant l’audience, « i[les mails ont été envoyés à Mme Dati en qualité de personne privée, je dirais même « people » et pas en qualité d’élue]i », qualifiant la réponse judiciaire de « i[disproportionnée]i ».
Le 20 octobre dernier, le prévenu avait été interpellé à son domicile puis placé en garde à vue 48 heures avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire. ( [voir l’article ici : 48 heures de garde à vue]url:http://www.zinfos974.com/48-heures-de-garde-a-vue-pour-avoir-demande-une-petite-inflation-a-Rachida-Dati_a22587.html )
Rachida Dati n’était pas présente au procès, elle ne s’était pas constituée partie civile.