
Réunion publique organisée par la mairie de St-Denis dans le cadre du Grand débat national à l'école des Lilas (Ste-Clotilde) mardi dernier
S’il a été reproché aux élus d’avoir disparu pendant la crise des gilets jaunes, le Grand Débat National semble être pour certains, et notamment les maires, l’occasion de revenir sur le devant de la scène.
La mairie de Saint-Denis organise à elle seule la moitié des réunions recensées sur la plateforme pour notre île : 9 réunions « d’initiatives locales », dans différents quartiers de la commune, où seront évoquées les quatre thématiques choisies par le gouvernement (la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, l’organisation de l’État et des services publics).
La mairie de Saint-Denis organise à elle seule la moitié des réunions recensées sur la plateforme pour notre île : 9 réunions « d’initiatives locales », dans différents quartiers de la commune, où seront évoquées les quatre thématiques choisies par le gouvernement (la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, l’organisation de l’État et des services publics).
Mercredi soir (nos photos), c'est à Sainte-Clotilde qu'une petite dizaine de personnes s'étaient réunies à l'école des Lilas. Issus des tous les milieux sociaux-culturels, ils ont échangé par petits groupes sur les thèmes de leur choix. Si certains disent soutenir les gilets jaunes, d'autres se voient comme de simples citoyens prenant part à la vie démocratique. Et selon les organisateurs, le débat tenu au chaudron le jour d'avant, mardi 12 février, avait lui réuni une cinquantaine de personnes, un succès.
Quatre autres réunions publiques sont organisées par la commune de Bras-Panon dans les semaines qui viennent, soit une par thématique.
Quatre autres réunions publiques sont organisées par la commune de Bras-Panon dans les semaines qui viennent, soit une par thématique.
Enfin, le 9 février dernier, c’est Nathalie Bassire en personne qui a organisé une réunion publique. La députée LR de la 3ème circonscription a ouvert les portes de sa permanence au Tampon à quelques dizaines de personnes, pour « contribuer au grand débat national et faire œuvre de démocratie participative locale », comme indiqué sur la plateforme. Pour l’heure, le compte-rendu de cette rencontre n'a toujours pas été mis en ligne.
« Le débat a été mis en place par le pouvoir, et ça, ça fait reculer beaucoup de gens. Ils ont l’impression que c’est pour discuter dans le sens du gouvernement, et ce n’est pas le but », affirme Jacques Bougault, seul « gilet jaune » à l’origine de plusieurs événements dans le cadre du grand débat.
Membre de l’association Jeunesse en action au Tampon, Jacques Bougault propose trois rendez-vous dans la ville du sud, pour donner à tous « l’opportunité d’exprimer des points de vue, et de les retransmettre au plus haut ».
« Je suis gilet jaune de coeur à 300 % », affirme t-il. Pendant la crise, il était présent sur les barrages et les rond-points, où il tenait à ce que le mouvement reste pacifique. « On a fait un travail sur la situation de La Réunion, sur des changements d’orientation qui permettraient de créer de l’emploi. Il y des choses à faire mais il faut du courage politique », explique-t-il, un peu désabusé.
Si le président Emmanuel Macron propose quatre thématiques pour ce grand débat, les sujets restent libres et peuvent concerner des questions plus ancrées dans le paysage local, comme par exemple l’errance animale. C’est d'ailleurs le thème d’une réunion prévue le 23 février au Guillaume, la première à apparaitre sur la plateforme du Grand débat, organisée par l’association Milit’activ 974.
Les débats organisés par des associations ou des citoyens sont au nombre de cinq, sur 18 événements répertoriés à La Réunion. Soit moins de 30% alors que tous les autres sont organisés par des élus ou des communes. De quoi tenir à distance les "vrais" gilets jaunes et une partie de la population, qui a déjà exprimé sa défiance à l'égard des politiques.
Le Grand débat national a encore un mois pour attirer les foules. Clôture de ce tour de table géant le 15 mars.
« Le débat a été mis en place par le pouvoir, et ça, ça fait reculer beaucoup de gens. Ils ont l’impression que c’est pour discuter dans le sens du gouvernement, et ce n’est pas le but », affirme Jacques Bougault, seul « gilet jaune » à l’origine de plusieurs événements dans le cadre du grand débat.
Membre de l’association Jeunesse en action au Tampon, Jacques Bougault propose trois rendez-vous dans la ville du sud, pour donner à tous « l’opportunité d’exprimer des points de vue, et de les retransmettre au plus haut ».
« Je suis gilet jaune de coeur à 300 % », affirme t-il. Pendant la crise, il était présent sur les barrages et les rond-points, où il tenait à ce que le mouvement reste pacifique. « On a fait un travail sur la situation de La Réunion, sur des changements d’orientation qui permettraient de créer de l’emploi. Il y des choses à faire mais il faut du courage politique », explique-t-il, un peu désabusé.
Si le président Emmanuel Macron propose quatre thématiques pour ce grand débat, les sujets restent libres et peuvent concerner des questions plus ancrées dans le paysage local, comme par exemple l’errance animale. C’est d'ailleurs le thème d’une réunion prévue le 23 février au Guillaume, la première à apparaitre sur la plateforme du Grand débat, organisée par l’association Milit’activ 974.
Les débats organisés par des associations ou des citoyens sont au nombre de cinq, sur 18 événements répertoriés à La Réunion. Soit moins de 30% alors que tous les autres sont organisés par des élus ou des communes. De quoi tenir à distance les "vrais" gilets jaunes et une partie de la population, qui a déjà exprimé sa défiance à l'égard des politiques.
Le Grand débat national a encore un mois pour attirer les foules. Clôture de ce tour de table géant le 15 mars.