Le rappeur Moha La Squale avait quelque peu perdu de son charme aprÚs son spectacle aux Francofolies en mars dernier, avec sa prestation dans un hÎtel à Saint-Pierre. "Je vais vous tuer, je vais vous buter"... Des menaces de mort prononcées lors de la soirée du 12 mars, alors que le Battant des Lames accueille les artistes des Francofolies. Moha La Squale "s'amuse" depuis trois jours dans l'hÎtel comme d'autres artistes, selon lui, mais personne n'ose rien dire.
Il est environ 19h30 lorsquâun couple rĂšgle ses consommations au bar. Le jeune artiste aborde la femme et lâhomme sâinterpose donc. Le ton monte et le rappeur aurait alors menacĂ© de revenir avec des amis pour se battre. CalmĂ© un instant par ses gardes du corps, il revient en effet, seul, mais armĂ© dâun couteau, menaçant lâhomme.
Moha La Squale, alias Mohamed Bellahmed avait dĂ©jĂ importunĂ© dâautres clients de lâhĂŽtel et nâaurait pas Ă©tĂ© "dans son Ă©tat normal" , selon eux.
Entendue au commissariat le lendemain, la star française a ensuite été convoquée au tribunal correctionnel. Il était présent à son procÚs ce mardi.
Ce mardi, l'artiste a reconnu avoir bu 4 ou 5 mojitos et fumé du zamal pur. "Je ne connaissais pas", lùche-t-il. Il reconnaßt également avoir proféré des propos injurieux, mais pas de menaces, tout en avouant ne pas se souvenir. "D'habitude, je ne bois pas autant", indique-t-il. Les images de vidéosurveillance sont accablantes, une "vidéo pas trÚs glorieuse" dans laquelle "il ressort clairement que la victime est trÚs calme et lui, hystérique", souligne la procureure.
"Moi j'ai été poussé, mais je ne porte pas plainte", s'est défendu Moha La Squale. Face au tribunal, Mohamed Bellahmed, d'abord posé et calme, devient plus véhément quand il déclare que les victimes veulent lui prendre de l'argent. "Moi j'ai mangé du pain dur pour en arriver là ... j'ai dû voler...je suis allé deux fois en prison", argumente-t-il, possédant déjà plusieurs mentions à son casier, notamment pour trafic, vol, extorsion... Des méfaits commis alors qu'il était encore mineur.
Les deux victimes rĂ©clament de leur cĂŽtĂ© 2000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts chacun.
Une peine d'amende a été requise en milieu de matinée : 150 jours-amendes à 40 euros soit 6000 euros. Le parquet a mis en avant une "affaire avec pression médiatique" en indiquant ne pas vouloir "donner plus d'importance à ce dossier".
Me Norman Ormarjee, avocat de l'artiste, a plaidé la relaxe, avançant que la notoriété de son client joué en sa défaveur. "Ne jugez pas ses codes, ne jugez pas les mojitos, ne jugez pas le chichon", a-t-il commenté.
Le délibéré sera rendu le 24 septembre.
Prisca Bigot sur place
Il est environ 19h30 lorsquâun couple rĂšgle ses consommations au bar. Le jeune artiste aborde la femme et lâhomme sâinterpose donc. Le ton monte et le rappeur aurait alors menacĂ© de revenir avec des amis pour se battre. CalmĂ© un instant par ses gardes du corps, il revient en effet, seul, mais armĂ© dâun couteau, menaçant lâhomme.
Moha La Squale, alias Mohamed Bellahmed avait dĂ©jĂ importunĂ© dâautres clients de lâhĂŽtel et nâaurait pas Ă©tĂ© "dans son Ă©tat normal" , selon eux.
Entendue au commissariat le lendemain, la star française a ensuite été convoquée au tribunal correctionnel. Il était présent à son procÚs ce mardi.
Ce mardi, l'artiste a reconnu avoir bu 4 ou 5 mojitos et fumé du zamal pur. "Je ne connaissais pas", lùche-t-il. Il reconnaßt également avoir proféré des propos injurieux, mais pas de menaces, tout en avouant ne pas se souvenir. "D'habitude, je ne bois pas autant", indique-t-il. Les images de vidéosurveillance sont accablantes, une "vidéo pas trÚs glorieuse" dans laquelle "il ressort clairement que la victime est trÚs calme et lui, hystérique", souligne la procureure.
"Moi j'ai été poussé, mais je ne porte pas plainte", s'est défendu Moha La Squale. Face au tribunal, Mohamed Bellahmed, d'abord posé et calme, devient plus véhément quand il déclare que les victimes veulent lui prendre de l'argent. "Moi j'ai mangé du pain dur pour en arriver là ... j'ai dû voler...je suis allé deux fois en prison", argumente-t-il, possédant déjà plusieurs mentions à son casier, notamment pour trafic, vol, extorsion... Des méfaits commis alors qu'il était encore mineur.
Les deux victimes rĂ©clament de leur cĂŽtĂ© 2000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts chacun.
Une peine d'amende a été requise en milieu de matinée : 150 jours-amendes à 40 euros soit 6000 euros. Le parquet a mis en avant une "affaire avec pression médiatique" en indiquant ne pas vouloir "donner plus d'importance à ce dossier".
Me Norman Ormarjee, avocat de l'artiste, a plaidé la relaxe, avançant que la notoriété de son client joué en sa défaveur. "Ne jugez pas ses codes, ne jugez pas les mojitos, ne jugez pas le chichon", a-t-il commenté.
Le délibéré sera rendu le 24 septembre.
Prisca Bigot sur place