Au lendemain de l'emblématique "Black Friday", fête du consumérisme, des militants d'ATTAC et Zéro Déchet Réunion ont, accompagnés de Gilets Jaunes, investi l'hypermarché Carrefour ce matin vers 9h, afin de protester contre les dividendes impressionnants que s'octroient les actionnaires du groupe Carrefour, d'une part, et d'autre part contre le suremballage des aliments, orgie de plastique inutile.
Tout d'abord, ils ont donné une saynète, perchés sur des échasses, afin de dénoncer le fait que le travail des salariés profite non à ceux-ci, mais aux actionnaires des multinationales, dont Carrefour est. "Le taux de rémunération des actionnaires est de 15% par an, quand les salaires progressent moins vite que l'inflation. En 2018, le CAC 40 a octroyé 40 milliards d'euros de dividendes en 6 mois.", rappelle Didier Bourse, d'ATTAC. De plus, nous explique-t-il, les profits ne bénéficient ni aux travailleurs ni aux consommateurs, particulièrement à La Réunion, où la vie chère est encore plus prégnante.
Par ailleurs, Carrefour a bénéficié de centaines de millions d'euros de CICE, tout en supprimant 4000 emplois en 2017/2018, et avec une prévision de 3000 emplois pour 2019. Le PDG de carrefour, Alexandre Bompard, ancien proche de François Fillon, issu de la haute administration, a vu son salaire augmenter de 27% de 2017 à 2018, soit 7,3 millions d'euros par an. En parallèle, Carrefour supprime des emplois, tout en bénéficiant de largesses fiscales. "Pour vous donner une idée, il faut 326 jours de travail à un employé de Carrefour pour gagner l'équivalent du salaire journalier du PDG", s'indigne le militant.
L'action de ce samedi matin dénonce, en plus des inégalités sociales, le gaspillage de plastique induit par les emballages d'aliments. Les militants ont fait des emplettes, puis, après avoir payé leurs produits, ont enlevé les suremballages, soient les emballages d'emballages. Ils ont demandé aux clients du magasin de faire de même, afin de faire un tas de ces morceaux de plastique. Cette action est la seconde du genre en quelques mois, en effet, la dernière en date avait amené le directeur du magasin à promettre de mettre en place un réceptacle pour lesdits suremballages. Une promesse non tenue, selon Didier Bourse, qui lui a valu que son hypermarché soit de nouveau la scène d'une action militante.
Tout d'abord, ils ont donné une saynète, perchés sur des échasses, afin de dénoncer le fait que le travail des salariés profite non à ceux-ci, mais aux actionnaires des multinationales, dont Carrefour est. "Le taux de rémunération des actionnaires est de 15% par an, quand les salaires progressent moins vite que l'inflation. En 2018, le CAC 40 a octroyé 40 milliards d'euros de dividendes en 6 mois.", rappelle Didier Bourse, d'ATTAC. De plus, nous explique-t-il, les profits ne bénéficient ni aux travailleurs ni aux consommateurs, particulièrement à La Réunion, où la vie chère est encore plus prégnante.
Par ailleurs, Carrefour a bénéficié de centaines de millions d'euros de CICE, tout en supprimant 4000 emplois en 2017/2018, et avec une prévision de 3000 emplois pour 2019. Le PDG de carrefour, Alexandre Bompard, ancien proche de François Fillon, issu de la haute administration, a vu son salaire augmenter de 27% de 2017 à 2018, soit 7,3 millions d'euros par an. En parallèle, Carrefour supprime des emplois, tout en bénéficiant de largesses fiscales. "Pour vous donner une idée, il faut 326 jours de travail à un employé de Carrefour pour gagner l'équivalent du salaire journalier du PDG", s'indigne le militant.
L'action de ce samedi matin dénonce, en plus des inégalités sociales, le gaspillage de plastique induit par les emballages d'aliments. Les militants ont fait des emplettes, puis, après avoir payé leurs produits, ont enlevé les suremballages, soient les emballages d'emballages. Ils ont demandé aux clients du magasin de faire de même, afin de faire un tas de ces morceaux de plastique. Cette action est la seconde du genre en quelques mois, en effet, la dernière en date avait amené le directeur du magasin à promettre de mettre en place un réceptacle pour lesdits suremballages. Une promesse non tenue, selon Didier Bourse, qui lui a valu que son hypermarché soit de nouveau la scène d'une action militante.