Bloqueront, bloqueront pas ? Informés la semaine dernière par le groupement NRL d'un possible arrêt temporaire du chantier de la NRL en raison d'un manque de roches massives, les transporteurs se sont réunis ce vendredi. Une intersyndicale composée de Johnny Lagarrigue (CFDT BTP), Joël Mongin (FTOI), Jean-Bernard Caroupaye et Jean-Gaël Rivière (FNTR), Didier Hoareau (OTI), Ritou Sandarssen (CTTR) et la Chambre d'agriculture, représentée par Bruno Robert.
Pour Jean-Gaël Rivière de la FNTR, l'objectif est "d'attirer l'attention des services de l'État, du maître d'ouvrage ainsi que des donneurs d'ordre". Il rappelle que "la Région a partagé le chantier entre le groupement NRL et des petites entreprises pour la partie digue", ce qui a permis de "relancer" leur activité.
"En tant que transporteurs, nous nous sommes mis aux normes avec l'achat de camions 44 tonnes. Nous avons investi, nous nous sommes endettés, plus de 200 camions achetés et 500 emplois directs et indirects créés pour ce chantier", liste Jean-Gaël Rivière.
Pour Jean-Gaël Rivière de la FNTR, l'objectif est "d'attirer l'attention des services de l'État, du maître d'ouvrage ainsi que des donneurs d'ordre". Il rappelle que "la Région a partagé le chantier entre le groupement NRL et des petites entreprises pour la partie digue", ce qui a permis de "relancer" leur activité.
"En tant que transporteurs, nous nous sommes mis aux normes avec l'achat de camions 44 tonnes. Nous avons investi, nous nous sommes endettés, plus de 200 camions achetés et 500 emplois directs et indirects créés pour ce chantier", liste Jean-Gaël Rivière.
"On nous a demandé d'investir sur ce chantier pour acheter des camions spécifiques pour ce chantier spécifique comme ils l'ont demandé (la Région et le groupement NRL GTOI / SBTPC / VINCI, ndlr). Si on avait su qu'il y aurait une année sans boulot, jamais nous n'aurions pris le risque d'acheter ces camions", lance le président de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) de La Réunion, Jean-Gaël Rivière. Nombreux sont désormais à craindre la faillite de leurs sociétés et le licenciement de leurs salariés avec un arrêt - même momentané- du chantier.
"Les roches ne manquent pas à La Réunion"
L'intersyndicale des transporteurs est également vent debout contre la rumeur laissant entendre la venue d'andains mauriciens pour finir le chantier. "Aujourd'hui il reste environ 30% du chantier digue à réaliser. Les roches ne manquent pas à La Réunion et il n'est pas question d'enrichir les pays voisins. Près de 200 hectares ont déjà été valorisés en foncier agricole. Les agriculteurs sont unanimes, l'enlèvement des andains a été une aubaine pour leurs champs. On ne comprend pas pourquoi on va chercher ailleurs. On va valoriser le foncier mauricien alors que des agriculteurs ont en besoin ici. Le monde marche à l'envers ! Sur la seule région Sainte-Anne, nous pourrions encore fournir pour 2 ans le chantier", argumente le président de la FNTR.
Les transporteurs comptent dans leurs rangs la chambre d'agriculture, "en appui au secteur du transport/BTP", indique Bruno Robert. "Ce chantier est une opportunité pour les agriculteurs avec un partenariat gagnant/gagnant avec l'aménagement du foncier. Notre présence dans cette plateforme est une continuité", rappelle-t-il.
Les transporteurs demandent à la DEAL "l'assouplissement du protocole d'enlèvement des andains". Ils appellent le préfet et la région à "prendre leurs responsabilités". Et de clamer : "Nous profiterons de la venue de Macron pour nous mettre en action et agir."
Le chantier de la NRL à l'arrêt à compter de mars 2020 ?
Si d'ici une semaine, ils n'ont pas de retour de la Région, du Département ou de la préfecture, "il y aura blocage", préviennent-ils. "On ne laissera pas les transporteurs crever", martèle de son côté Didier Hoareau d'OTI. "Ce chantier est censé nous donner un pouvoir pour avancer, mais aujourd'hui, on risque de mettre la clé sous la porte", insiste-t-il.
Au coeur des inquiétudes également, l'arrêt du chantier de la Nouvelle route du Littoral. "Le groupement nous a confié que le chantier risque d'être à l'arrêt à compter de mars 2020 pour une reprise possible début 2023", explique Johnny Lagarrigue de la CFDT BTP. Il rappelle que 6 actions ont déjà été menées sur le site de la NRL depuis le début du chantier. "À ce jour, sur 500 emplois directs et indirects, il reste seulement 15%", déplore-t-il.
"Les roches ne manquent pas à La Réunion"
L'intersyndicale des transporteurs est également vent debout contre la rumeur laissant entendre la venue d'andains mauriciens pour finir le chantier. "Aujourd'hui il reste environ 30% du chantier digue à réaliser. Les roches ne manquent pas à La Réunion et il n'est pas question d'enrichir les pays voisins. Près de 200 hectares ont déjà été valorisés en foncier agricole. Les agriculteurs sont unanimes, l'enlèvement des andains a été une aubaine pour leurs champs. On ne comprend pas pourquoi on va chercher ailleurs. On va valoriser le foncier mauricien alors que des agriculteurs ont en besoin ici. Le monde marche à l'envers ! Sur la seule région Sainte-Anne, nous pourrions encore fournir pour 2 ans le chantier", argumente le président de la FNTR.
Les transporteurs comptent dans leurs rangs la chambre d'agriculture, "en appui au secteur du transport/BTP", indique Bruno Robert. "Ce chantier est une opportunité pour les agriculteurs avec un partenariat gagnant/gagnant avec l'aménagement du foncier. Notre présence dans cette plateforme est une continuité", rappelle-t-il.
Les transporteurs demandent à la DEAL "l'assouplissement du protocole d'enlèvement des andains". Ils appellent le préfet et la région à "prendre leurs responsabilités". Et de clamer : "Nous profiterons de la venue de Macron pour nous mettre en action et agir."
Le chantier de la NRL à l'arrêt à compter de mars 2020 ?
Si d'ici une semaine, ils n'ont pas de retour de la Région, du Département ou de la préfecture, "il y aura blocage", préviennent-ils. "On ne laissera pas les transporteurs crever", martèle de son côté Didier Hoareau d'OTI. "Ce chantier est censé nous donner un pouvoir pour avancer, mais aujourd'hui, on risque de mettre la clé sous la porte", insiste-t-il.
Au coeur des inquiétudes également, l'arrêt du chantier de la Nouvelle route du Littoral. "Le groupement nous a confié que le chantier risque d'être à l'arrêt à compter de mars 2020 pour une reprise possible début 2023", explique Johnny Lagarrigue de la CFDT BTP. Il rappelle que 6 actions ont déjà été menées sur le site de la NRL depuis le début du chantier. "À ce jour, sur 500 emplois directs et indirects, il reste seulement 15%", déplore-t-il.