La livraison de bouteilles de gaz dans les stations de l'île poserait un problème de sécurité. C'est l'explication donnée par la préfecture à Jean-Hugues Ratenon, reçu cet après-midi à sa demande, alors que le député dénonce une stratégie de division de la population. "C'est un prétexte", explique t-il, " le préfet a mis en place une stratégie militaire pour affaiblir la population réunionnaise pour que les gens n’aient plus la force de continuer à mettre en avant leur revendications".
Le député aurait alors demandé pourquoi ces livraisons ne sont font pas la nuit, quand les barrages sont levés, comme il a été fait pour le carburant. À quoi la préfecture aurait répondu que les transporteurs craignaient pour leur sécurité.
"Je demande au préfet de La Réunion de tout mettre en oeuvre afin que les Réunionnais ne soient pas victime de cet embargo". Pour Jean-Hugues Ratenon, qui n’a pas souhaité s’entretenir directement avec le préfet, celui-ci doit quitter le département, "il n’a plus sa place ici ".
Le parlementaire compte bien saisir différentes instances et notamment la ligue des droits de l'homme pour faire cesser ce qu'il considère comme un embargo militaire.
Bérénice Alaterre, sur place
Le député aurait alors demandé pourquoi ces livraisons ne sont font pas la nuit, quand les barrages sont levés, comme il a été fait pour le carburant. À quoi la préfecture aurait répondu que les transporteurs craignaient pour leur sécurité.
"Je demande au préfet de La Réunion de tout mettre en oeuvre afin que les Réunionnais ne soient pas victime de cet embargo". Pour Jean-Hugues Ratenon, qui n’a pas souhaité s’entretenir directement avec le préfet, celui-ci doit quitter le département, "il n’a plus sa place ici ".
Le parlementaire compte bien saisir différentes instances et notamment la ligue des droits de l'homme pour faire cesser ce qu'il considère comme un embargo militaire.
Bérénice Alaterre, sur place