Ce que Yolande Poudroux racontait aux gendarmes le 14 septembre 2012 était à peine crédible. Depuis des mois, son fils et sa belle-fille la séquestraient chez eux à la Plaine des Cafres, la maltraitaient, la violaient et la prostituaient. Pascal Poudroux, 32 ans à l’époque, et Marie-Daisy Delaplaine, 40 ans, sont à nouveau devant les assises jusqu’à mercredi. Vol, viol, séquestration, abus de confiance, coups et blessures… la liste des chefs d’accusation est longue. Et pour les accusés, chacun était sous l’influence de l’autre.
Selon l’expertise psychiatrique, Pascal Poudroux souffre d’une carence affective. Selon l’accusé, élevé par ses grands-parents maternels, sa mère se montrait parfois violente envers lui et ses deux sœurs. Il aurait également subi des abus sexuels de la part d’un oncle. En ce qui concerne Marie-Daisy Delaplaine, décrite comme "psychorigide", "au vu de son caractère vif et déterminé, on ne peut pas la considérer comme dominée". Mais c’est pourtant ce que chaque avocat plaide.
Et pour la troisième fois devant la justice, malgré une condamnation à 30 ans en première instance et à nouveau à 30 ans en appel (l’appel ayant été annulé pour vice de forme), ils se dédouanent de toute responsabilité. Enfin, selon eux, c’est à cause de l’autre que c’est arrivé. "Je reconnais tout sauf le proxénétisme ; les rapports étaient consentis", précise Pascal Poudroux. Et pourtant, les faits sont là…
Violée par sa belle-fille
Yolande Poudroux raconte en audition avoir été enfermée dans une chambre, attachée, forcée à faire ses besoins dans un pot, à se laver sous la pluie et coucher avec des inconnus pendant que le couple récoltait leur dû. Cette séquestration aurait eu lieu suite aux tensions existant entre la mère et sa belle-fille. Une belle-fille accusée aussi d’avoir violé la victime avec un manche à balai. Des faits qu’elle conteste.
Il semblerait ensuite que voyant qu’il était possible de se faire de l’argent facile, Pascal Poudroux et Marie-Daisy Delaplaine aurait accueilli deux SDF. Même sort pour les deux hommes : enfermés, attachés à des matelas souillés de crasse et battus, leurs cartes bleues leur étaient confisquées pour pouvoir profiter des minima sociaux. Et là, c’était la fête au PMU. Plusieurs centaines d’euros dépensés à chaque fois par le couple tortionnaire.
Tout cela alors que leur fille, âgée de 2 ans, et la fille de Marie-Daisy Delaplaine, 8 ans, vivaient sous le même toit.
Leurs avocats, Jean-Patrice Selly et Georges-André Hoarau, tenteront de minimiser le degré d'implication de leurs clients pour faire diminuer la peine fixée à 30 ans en première instance.
Johnny Billeau, Georges-André Hoarau et Jean-Patrice Selly :
Selon l’expertise psychiatrique, Pascal Poudroux souffre d’une carence affective. Selon l’accusé, élevé par ses grands-parents maternels, sa mère se montrait parfois violente envers lui et ses deux sœurs. Il aurait également subi des abus sexuels de la part d’un oncle. En ce qui concerne Marie-Daisy Delaplaine, décrite comme "psychorigide", "au vu de son caractère vif et déterminé, on ne peut pas la considérer comme dominée". Mais c’est pourtant ce que chaque avocat plaide.
Et pour la troisième fois devant la justice, malgré une condamnation à 30 ans en première instance et à nouveau à 30 ans en appel (l’appel ayant été annulé pour vice de forme), ils se dédouanent de toute responsabilité. Enfin, selon eux, c’est à cause de l’autre que c’est arrivé. "Je reconnais tout sauf le proxénétisme ; les rapports étaient consentis", précise Pascal Poudroux. Et pourtant, les faits sont là…
Violée par sa belle-fille
Yolande Poudroux raconte en audition avoir été enfermée dans une chambre, attachée, forcée à faire ses besoins dans un pot, à se laver sous la pluie et coucher avec des inconnus pendant que le couple récoltait leur dû. Cette séquestration aurait eu lieu suite aux tensions existant entre la mère et sa belle-fille. Une belle-fille accusée aussi d’avoir violé la victime avec un manche à balai. Des faits qu’elle conteste.
Il semblerait ensuite que voyant qu’il était possible de se faire de l’argent facile, Pascal Poudroux et Marie-Daisy Delaplaine aurait accueilli deux SDF. Même sort pour les deux hommes : enfermés, attachés à des matelas souillés de crasse et battus, leurs cartes bleues leur étaient confisquées pour pouvoir profiter des minima sociaux. Et là, c’était la fête au PMU. Plusieurs centaines d’euros dépensés à chaque fois par le couple tortionnaire.
Tout cela alors que leur fille, âgée de 2 ans, et la fille de Marie-Daisy Delaplaine, 8 ans, vivaient sous le même toit.
Leurs avocats, Jean-Patrice Selly et Georges-André Hoarau, tenteront de minimiser le degré d'implication de leurs clients pour faire diminuer la peine fixée à 30 ans en première instance.
Johnny Billeau, Georges-André Hoarau et Jean-Patrice Selly :