Alain Armand vient d'être condamné à un an de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende.
L’élu de la ville de Saint-Denis et vice-président du Département a aussi été condamné à une peine d'inéligibilité de 10 ans et 5 ans d'interdiction de fonction publique.
Le 10 octobre dernier, l’avocat général de la cour d'appel avait requis un an de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende, son inéligibilité pendant 10 ans et une interdiction d’accéder à toute fonction publique. Relaxé en début d’année, le parquet avait fait appel de la décision de première instance.
L'élu dionysien avait donc dû se défendre à nouveau, cette fois devant la cour d’appel ce 10 octobre, dans cette affaire de prise illégale d’intérêts.
L'élu était accusé d’avoir joué sur plusieurs tableaux lors d'une opération immobilière opérée par la Sodiac dont il était le président.
Alain Armand était en effet président de la Sodiac (entre 2011 et 2014) et gérant de la société de conseil "2A" qui réalisait du consulting pour le Groupe Sobefi, lui-même actionnaire sur un projet immobilier que la Sodiac avait racheté, la SCCV Les Glorieuses.
Lors de l'audience d'octobre dernier, Alain Armand confirmait que "oui", 2A Conseil avec lui-même comme seul gérant et salarié, avait été créé afin de pouvoir travailler avec la Sobefi et Christian Bègue, son ami. "Il a été mon premier client, mais pas mon seul", s'était justifié Alain Armand le 10 octobre dernier lors de l'audience en appel.
L’élu maintenait n’avoir pas été au courant de l’implication de la Sobefi en tant qu’actionnaire de la SCCV Les Glorieuses. C’est avec le directeur général délégué de la Sodiac, Eric Cadet, que la Sobefi aurait traité, expliquait-il pour sa défense.
Alain Armand affirmait avoir cru que la Sobefi était sortie de la SCCV et que, même si ses revenus étaient de 3500 euros mensuels, il n'avait eu qu'une responsabilité limitée au sein de la Sobefi. Il arguait n’avoir donc "pas été au courant de tout". La cour d'appel en a décidé autrement.
Soe Hitchon sur place
*La Sodiac étant le bras armé pour l'aménagement immobilier de la mairie de Saint-Denis
Alain Armand annonce qu'il compte déposer un pourvoi en cassation :
L’élu de la ville de Saint-Denis et vice-président du Département a aussi été condamné à une peine d'inéligibilité de 10 ans et 5 ans d'interdiction de fonction publique.
Le 10 octobre dernier, l’avocat général de la cour d'appel avait requis un an de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende, son inéligibilité pendant 10 ans et une interdiction d’accéder à toute fonction publique. Relaxé en début d’année, le parquet avait fait appel de la décision de première instance.
L'élu dionysien avait donc dû se défendre à nouveau, cette fois devant la cour d’appel ce 10 octobre, dans cette affaire de prise illégale d’intérêts.
L'élu était accusé d’avoir joué sur plusieurs tableaux lors d'une opération immobilière opérée par la Sodiac dont il était le président.
Alain Armand était en effet président de la Sodiac (entre 2011 et 2014) et gérant de la société de conseil "2A" qui réalisait du consulting pour le Groupe Sobefi, lui-même actionnaire sur un projet immobilier que la Sodiac avait racheté, la SCCV Les Glorieuses.
Lors de l'audience d'octobre dernier, Alain Armand confirmait que "oui", 2A Conseil avec lui-même comme seul gérant et salarié, avait été créé afin de pouvoir travailler avec la Sobefi et Christian Bègue, son ami. "Il a été mon premier client, mais pas mon seul", s'était justifié Alain Armand le 10 octobre dernier lors de l'audience en appel.
L’élu maintenait n’avoir pas été au courant de l’implication de la Sobefi en tant qu’actionnaire de la SCCV Les Glorieuses. C’est avec le directeur général délégué de la Sodiac, Eric Cadet, que la Sobefi aurait traité, expliquait-il pour sa défense.
Alain Armand affirmait avoir cru que la Sobefi était sortie de la SCCV et que, même si ses revenus étaient de 3500 euros mensuels, il n'avait eu qu'une responsabilité limitée au sein de la Sobefi. Il arguait n’avoir donc "pas été au courant de tout". La cour d'appel en a décidé autrement.
Soe Hitchon sur place
*La Sodiac étant le bras armé pour l'aménagement immobilier de la mairie de Saint-Denis
Alain Armand annonce qu'il compte déposer un pourvoi en cassation :