La Cinor présentait ce matin à l’aéroport Roland-Garros le parcours en 3D de son tramway TAO (pour "Tram aéroport Ouest"). Ce futur projet ferré, d'un coût estimé à 400 millions d'euros HT et qui devrait voir le jour en 2022, reliera le Barachois à Duparc sur 18 stations qui seront desservies toutes les six minutes de 5h à 1h. La concertation publique, démarrée le 21 août dernier, se terminera le 31 octobre prochain, mais d'ores et déjà, la Cinor se félicite d'une "mobilisation exceptionnelle sans pareil", puisqu'elle devrait avoir touché fin octobre près de 50 000 personnes. Une concertation qui a déjà rassemblé "100 fois plus que la concertation Tram du Grand Paris", indique l'intercommunalité.
La Cinor avait saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) fin avril 2019, car tout projet supérieur à 300 millions d'euros doit faire l'objet d'une saisine obligatoire de cette dernière. Lors d'une séance plénière le 9 mai dernier, la CNDP avait acté qu'une concertation préalable devait être organisée aussi bien pour le projet TAO que pour le Plan de déplacements urbains (PDU) de la Cinor.
Tramway de la Cinor: Le TAO sur les rails, la consultation publique en route
Avec la modification de son PDU, la Cinor compte mettre en oeuvre une stratégie de développement d'une mobilité durable "participant au dynamisme et à l'attractivité du territoire", proposer aux usagers du territoire des offres et des services "leur permettant de changer leurs comportements de déplacements", sans oublier le développement des espaces publics facilitant la pratique des déplacements.
À travers cette double concertation, la communauté d'agglomération ambitionne de mobiliser "la participation du plus grand nombre de citoyens, pour accompagner de manière durable, les changements de comportement concernant les usages mobilités".
CINOR: Le coût du futur tramway urbain estimé entre 300 et 400 millions d'euros
Profitant de cette conférence de presse, Denis Defargues, chef de projet à la Cinor, a rappelé les chiffres des enquêtes effectuées par le Syndicat mixte des transports de La Réunion (SMTR) en 2016 et dernièrement par la Région sur les déplacements dans le chef-lieu. Selon le comptage fait par la collectivité régionale en 2018, les déplacements venant de l'Est sont devenus supérieurs à ceux provenant de l'Ouest, soit 100 000 déplacements contre 85 000. De plus, selon l'enquête du SMTR (2016), "82% des flux de l'Ouest s'arrêtent à Saint-Denis contre 35% provenant de l'Est et s'arrêtent aussi dans Saint-Denis". Les deux axes routiers les plus empruntés du territoire de la Cinor restent le Boulevard Lancastel sur la RN1 et le Boulevard Sud sur la RN6 (de l'ordre de 85 000 véhicules/jour sur le Lancastel et de 50 000 véhicules/jour sur le Boulevard Sud les deux sens de circulation). L'aéroport Roland-Garros connaît également une importante congestion routière en période de forte affluence avec un trafic de 100 000 véhicules qui circulent quotidiennement dans le secteur.
Plus de précisions sur la révision du PDU 2013-2023 de la Cinor avec Denis Defargues, chef de projet à la Cinor:
La Cinor avait saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) fin avril 2019, car tout projet supérieur à 300 millions d'euros doit faire l'objet d'une saisine obligatoire de cette dernière. Lors d'une séance plénière le 9 mai dernier, la CNDP avait acté qu'une concertation préalable devait être organisée aussi bien pour le projet TAO que pour le Plan de déplacements urbains (PDU) de la Cinor.
Tramway de la Cinor: Le TAO sur les rails, la consultation publique en route
Avec la modification de son PDU, la Cinor compte mettre en oeuvre une stratégie de développement d'une mobilité durable "participant au dynamisme et à l'attractivité du territoire", proposer aux usagers du territoire des offres et des services "leur permettant de changer leurs comportements de déplacements", sans oublier le développement des espaces publics facilitant la pratique des déplacements.
À travers cette double concertation, la communauté d'agglomération ambitionne de mobiliser "la participation du plus grand nombre de citoyens, pour accompagner de manière durable, les changements de comportement concernant les usages mobilités".
CINOR: Le coût du futur tramway urbain estimé entre 300 et 400 millions d'euros
Profitant de cette conférence de presse, Denis Defargues, chef de projet à la Cinor, a rappelé les chiffres des enquêtes effectuées par le Syndicat mixte des transports de La Réunion (SMTR) en 2016 et dernièrement par la Région sur les déplacements dans le chef-lieu. Selon le comptage fait par la collectivité régionale en 2018, les déplacements venant de l'Est sont devenus supérieurs à ceux provenant de l'Ouest, soit 100 000 déplacements contre 85 000. De plus, selon l'enquête du SMTR (2016), "82% des flux de l'Ouest s'arrêtent à Saint-Denis contre 35% provenant de l'Est et s'arrêtent aussi dans Saint-Denis". Les deux axes routiers les plus empruntés du territoire de la Cinor restent le Boulevard Lancastel sur la RN1 et le Boulevard Sud sur la RN6 (de l'ordre de 85 000 véhicules/jour sur le Lancastel et de 50 000 véhicules/jour sur le Boulevard Sud les deux sens de circulation). L'aéroport Roland-Garros connaît également une importante congestion routière en période de forte affluence avec un trafic de 100 000 véhicules qui circulent quotidiennement dans le secteur.
Plus de précisions sur la révision du PDU 2013-2023 de la Cinor avec Denis Defargues, chef de projet à la Cinor:
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