Le 4 juillet dernier, l'homme d'affaire Paul Caro était interpellé par la gendarmerie en flagrant délit d'extorsion de fonds. Placé en garde à vue, il était déféré devant un juge le samedi 7 juillet et mis en examen pour extorsion de fond, blanchiment d'argent et fraude fiscale.
Le juge des libertés et de la détention, décidait ce même jour, de le placer sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre sur la commune de Saint-Gilles alors que le parquet, qui craignait des pressions sur les commerçants, demandait son maintien en détention.
Samedi dernier, Pierrot Tavares, le gérant d'établissement à l'origine de la plainte contre Paul Caro, a eu la désagréable surprise de constater que la serrure de l'un de ses établissements avait été forcée.
Dans un premier temps, il a pensé à une tentative d'effraction. Mais quelle n'a pas été sa surprise de constater que c'était une femme, se présentant comme l'ex-femme de Paul Caro, présente sur les lieux, qui était en train de faire changer les serrures de l'établissement pour lequel, selon elle, aucun bail n'avait été signé.
Selon Pierrot Tavares, "une dame affirmant être Mme Caro m'a affirmé être venue récupérer le local parce que c'était le seul local où elle n'avait pas un bail précaire dessus (...) J'avais déjà un local donc j'ai fais une extension avec le local où on est actuellement. Avec des accords de principe avec Mr Caro, je reprenais l'établissement, je faisais des travaux pour le mettre aux normes, et dès que administrativement tout était opérationnel, j'aurais pu commencer à fonctionner de suite".
Il convient de préciser que cet établissement, qui est une extension du premier local loué, en pleine rénovation, fait l'objet d'un accord verbal entre le locataire et Paul Caro. En effet, ce dernier devait établir un bail précaire d'une durée d'un an en échange des travaux de remise en état financés par le futur locataire. Pour autant, Paul Caro avait autorisé par écrit le futur gérant à faire ouvrir les compteurs à son nom.
Pour autant, Mr Tavares reconnaît : "le bail n'a pas été signé avec Mr Caro mais il y avait un accord de principe et le bail devait se faire déjà en amont (...) Et la signature a été reportée plusieurs fois. Entre temps, il y a eu ces problèmes là et puis du coup, le bail n'a pas pu être signé. Mme Caro m'a dit qu'elle allait récupérer l'établissement parce qu'elle n'avait pas de bail, et que si je n'ai pas de bail, elle allait changer les serrures. Sur le coup, je lui ai donné des explications sachant qu'il n'y avait aucun document attestant qu'elle pouvait me mettre dehors. En négociant avec elle, elle m'a laissé pour l'instant en sachant qu'elle va revenir avec un huissier pour récupérer le local".
Pierrot Tavares est bien conscient de la complexité de la situation. Mais il a déjà investi une somme conséquente afin de le mettre au normes. "J'ai investi entre 15 et 20.000€ de travaux puisque j'ai pris un établissement vétuste. Là c'est tout mon argent, toutes mes économies qui partent en poussière si elle le récupère. Juste parce que Mr Caro n'a pas fait les choses dans les règles au niveau du bail".
Suite à cet incident, une plainte a été déposée.
Le juge des libertés et de la détention, décidait ce même jour, de le placer sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre sur la commune de Saint-Gilles alors que le parquet, qui craignait des pressions sur les commerçants, demandait son maintien en détention.
Samedi dernier, Pierrot Tavares, le gérant d'établissement à l'origine de la plainte contre Paul Caro, a eu la désagréable surprise de constater que la serrure de l'un de ses établissements avait été forcée.
Dans un premier temps, il a pensé à une tentative d'effraction. Mais quelle n'a pas été sa surprise de constater que c'était une femme, se présentant comme l'ex-femme de Paul Caro, présente sur les lieux, qui était en train de faire changer les serrures de l'établissement pour lequel, selon elle, aucun bail n'avait été signé.
Selon Pierrot Tavares, "une dame affirmant être Mme Caro m'a affirmé être venue récupérer le local parce que c'était le seul local où elle n'avait pas un bail précaire dessus (...) J'avais déjà un local donc j'ai fais une extension avec le local où on est actuellement. Avec des accords de principe avec Mr Caro, je reprenais l'établissement, je faisais des travaux pour le mettre aux normes, et dès que administrativement tout était opérationnel, j'aurais pu commencer à fonctionner de suite".
Il convient de préciser que cet établissement, qui est une extension du premier local loué, en pleine rénovation, fait l'objet d'un accord verbal entre le locataire et Paul Caro. En effet, ce dernier devait établir un bail précaire d'une durée d'un an en échange des travaux de remise en état financés par le futur locataire. Pour autant, Paul Caro avait autorisé par écrit le futur gérant à faire ouvrir les compteurs à son nom.
Pour autant, Mr Tavares reconnaît : "le bail n'a pas été signé avec Mr Caro mais il y avait un accord de principe et le bail devait se faire déjà en amont (...) Et la signature a été reportée plusieurs fois. Entre temps, il y a eu ces problèmes là et puis du coup, le bail n'a pas pu être signé. Mme Caro m'a dit qu'elle allait récupérer l'établissement parce qu'elle n'avait pas de bail, et que si je n'ai pas de bail, elle allait changer les serrures. Sur le coup, je lui ai donné des explications sachant qu'il n'y avait aucun document attestant qu'elle pouvait me mettre dehors. En négociant avec elle, elle m'a laissé pour l'instant en sachant qu'elle va revenir avec un huissier pour récupérer le local".
Pierrot Tavares est bien conscient de la complexité de la situation. Mais il a déjà investi une somme conséquente afin de le mettre au normes. "J'ai investi entre 15 et 20.000€ de travaux puisque j'ai pris un établissement vétuste. Là c'est tout mon argent, toutes mes économies qui partent en poussière si elle le récupère. Juste parce que Mr Caro n'a pas fait les choses dans les règles au niveau du bail".
Suite à cet incident, une plainte a été déposée.