"Colonisés par un tas d’couillons
Zot i prend à nous pour band zanimo
Zot i sort’ là bas dans zot grand pays
Rode pou montre à nous
comment i fo vivre ici la réunion."
De drôles de paroles qui ont résonné durant les festivités du 14 juillet à Saint-Paul. En ce jour de fête nationale, le choix de la chanson a d’autant plus choqué plusieurs spectateurs présents au parc Expobat dimanche soir.
"Mi lé pas raciste, plutôt réaliste
Mi veux dire la vérité comme i lé
Zot i sort la bas oté zot place lé réservé
Tandis qu’à nous ici tout le temps nous pou galérer"
C’est qu’il ne suffit pas de dire que l’on n’est pas raciste pour effacer des propos qui eux le sont clairement. Ici la communauté métropolitaine est pointée du doigt et stigmatisée par le chanteur. Il accuse sans les citer les "zoreils" de mépriser les Réunionnais, et d’être à l’origine de tous les maux de notre île :
"Mi lé fatigué entend réyoné lé pas cabap’
Zot i prend à nous pou couillon
Mais c’est zot lé plus coupable."
Le chanteur tentera enfin d’obtenir l’approbation de son public :
"L’esclavage la jamais été abolis
St paul lé vré lé pas vré ?"
Pour rappel, la loi sanctionne l’injure raciste, la diffamation et la discrimination à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine, de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée.
Ici, les propos tenus imputent des faits précis qui portent atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe en raison notamment de son origine, de sa religion ou de son apparence physique, il s’agit alors de diffamation raciste. L’auteur des propos risque jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende.
Reste à voir si certains députés iront déposer plainte avec autant de ferveur qu’au moment de la crise des paillotes…
Zot i prend à nous pour band zanimo
Zot i sort’ là bas dans zot grand pays
Rode pou montre à nous
comment i fo vivre ici la réunion."
De drôles de paroles qui ont résonné durant les festivités du 14 juillet à Saint-Paul. En ce jour de fête nationale, le choix de la chanson a d’autant plus choqué plusieurs spectateurs présents au parc Expobat dimanche soir.
"Mi lé pas raciste, plutôt réaliste
Mi veux dire la vérité comme i lé
Zot i sort la bas oté zot place lé réservé
Tandis qu’à nous ici tout le temps nous pou galérer"
C’est qu’il ne suffit pas de dire que l’on n’est pas raciste pour effacer des propos qui eux le sont clairement. Ici la communauté métropolitaine est pointée du doigt et stigmatisée par le chanteur. Il accuse sans les citer les "zoreils" de mépriser les Réunionnais, et d’être à l’origine de tous les maux de notre île :
"Mi lé fatigué entend réyoné lé pas cabap’
Zot i prend à nous pou couillon
Mais c’est zot lé plus coupable."
Le chanteur tentera enfin d’obtenir l’approbation de son public :
"L’esclavage la jamais été abolis
St paul lé vré lé pas vré ?"
Pour rappel, la loi sanctionne l’injure raciste, la diffamation et la discrimination à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine, de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée.
Ici, les propos tenus imputent des faits précis qui portent atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe en raison notamment de son origine, de sa religion ou de son apparence physique, il s’agit alors de diffamation raciste. L’auteur des propos risque jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende.
Reste à voir si certains députés iront déposer plainte avec autant de ferveur qu’au moment de la crise des paillotes…