"C'est un scandale !". Joé Bédier n'y va pas par quatre chemins pour qualifier l'acquisition du terrain Virapoullé-Canabady-Moutien, par la mairie de Saint-André. L'élu saint-andréen (opposition-UDSA) voit dans cette opération "un conflit d'intérêt" et a donc saisi le procureur de la République et le préfet de La Réunion.
Pour rappel, la municipalité avait sollicité l'Établissement public foncier de La Réunion (EPFR) pour qu'il se porte acquéreur du terrain de 5000 m2 appartenant à la succession d'une proche de Jean-Paul Virapoullé, Mourougaiane Virapoullé Anna Jeanne Marie Thérèse, épouse Moutien Canabady, situé rue de la Gare à Saint-André.
Il s'agit d'un terrain déjà saisi par la justice est mis en vente aux enchères au prix de 630.000 euros, mais racheté par la mairie à 1,454 million d'euros. Le but de cette opération pour cette dernière : se constituer une réserve foncière nécessaire au programme du NPNRU du centre-ville saint-andréen pour "développer une offre attractive de l'habitat".
L'acquisition du terrain avait été validée le 31 janvier dernier lors d'un conseil municipal. Un vote auquel le maire Jean-Paul Virapoullé et son fils, Jean-Marie Virapoullé (2e adjoint), n'avaient pas pris part.
Pour rappel, la municipalité avait sollicité l'Établissement public foncier de La Réunion (EPFR) pour qu'il se porte acquéreur du terrain de 5000 m2 appartenant à la succession d'une proche de Jean-Paul Virapoullé, Mourougaiane Virapoullé Anna Jeanne Marie Thérèse, épouse Moutien Canabady, situé rue de la Gare à Saint-André.
Il s'agit d'un terrain déjà saisi par la justice est mis en vente aux enchères au prix de 630.000 euros, mais racheté par la mairie à 1,454 million d'euros. Le but de cette opération pour cette dernière : se constituer une réserve foncière nécessaire au programme du NPNRU du centre-ville saint-andréen pour "développer une offre attractive de l'habitat".
L'acquisition du terrain avait été validée le 31 janvier dernier lors d'un conseil municipal. Un vote auquel le maire Jean-Paul Virapoullé et son fils, Jean-Marie Virapoullé (2e adjoint), n'avaient pas pris part.
"Il ne suffit pas de prendre part au vote pour éviter la prise illégale d'intérêt", assure Joé Bédier. Comme il l'explique, "la loi impose aux exécutifs locaux, lorsqu'ils sont en situation de conflits d'intérêts, de se 'déporter' et de désigner par arrêté un élu pour le suppléer dans tout le traitement de l'affaire". Or, cette obligation "n'a pas été respectée", affirme le chef de file de l'Union démocratique pour Saint-André.
Les conditions d'adoption de la délibération posent également problème poursuit Joé Bédier: "alors que le rapport envoyé aux conseillers cinq jours francs avant la séance mentionnait le prix de 1,322 million d'euros, ce prix est devenu 1,454 million d'euros par rectificatif déposé en séance."
Pour Joé Bédier, cette acquisition "n'a d'autre motif que de sauver d'une vente par autorité de justice un bien appartenant à la famille".
"Vu l'opération financière réalisée par la famille, cette acquisition peut aussi relever de détournements de fonds publics (...) 1,454 million d'euros d'argent des contribuables, j'ai fait un petit calcul, cela représente plus de quatre SMIC sur 20 ans", poursuit-il.
Ce dernier a déjà interpellé le procureur de la République ainsi que le préfet de La Réunion sur l'acquisition de ce terrain pour le déclenchement d'une enquête.
Affaire à suivre…
Les conditions d'adoption de la délibération posent également problème poursuit Joé Bédier: "alors que le rapport envoyé aux conseillers cinq jours francs avant la séance mentionnait le prix de 1,322 million d'euros, ce prix est devenu 1,454 million d'euros par rectificatif déposé en séance."
Pour Joé Bédier, cette acquisition "n'a d'autre motif que de sauver d'une vente par autorité de justice un bien appartenant à la famille".
"Vu l'opération financière réalisée par la famille, cette acquisition peut aussi relever de détournements de fonds publics (...) 1,454 million d'euros d'argent des contribuables, j'ai fait un petit calcul, cela représente plus de quatre SMIC sur 20 ans", poursuit-il.
Ce dernier a déjà interpellé le procureur de la République ainsi que le préfet de La Réunion sur l'acquisition de ce terrain pour le déclenchement d'une enquête.
Affaire à suivre…