La majorité du barreau de Saint-Denis a manifesté contre la réforme des retraites ce lundi devant la cour d’Appel à Saint-Denis. Plus difficile pour les avocats du sud de s’y rendre avec la route du littoral basculée. "Nous sommes en colère de n’être pas entendus depuis plusieurs mois par le gouvernement", affirme le bâtonnier du barreau de Saint-Denis, Guillaume De Géry.
Il s’agit d’une grève nationale commencée la semaine dernière et reconduite pour une durée indéterminée vendredi. Les magistrats assurent les audiences mais les avocats demandent des renvois systématiquement. De plus, le bâtonnier qui désigne les avocats commis d’office (les avocats qui assurent la défense de ceux qui n’ont pas les moyens de payer) ne le fait plus.
Cela est rare et il s’agit donc d’une grève dite "exceptionnelle". Les plus démunis sont donc les premiers touchés mais le bâtonnier ajoute : "Il y a quelques cas extrêmes qui ont été traités la semaine dernière, les comparutions immédiates qui donnent souvent lieu à une incarcération derrière se tiennent et souvent les magistrats prennent des décisions sans avocat. Nous avons rappelé la difficulté d’une telle décision. Les magistrats prennent leurs responsabilités, quitte à ce que les décisions soient ensuite contestées", explique le bâtonnier.
Reçue par la ministre de la Justice Nicole Belloubet à Paris ce lundi, la délégation n'a pas obtenu ce qu'elle voulait. Si la ministre s'engage à formuler de nouvelles propositions, le mouvement continue pour le moment. Les représentants nationaux ont demandé un certain nombre de garanties, notamment une compensation pour la confiscation de leur régime, le maintien d'un régime autonome et aucune perte de revenus.
Le bâtonnier Guillaume De Géry rappelle que 50% des avocats de France sont concernés directement par la réforme et "s’appauvriront immédiatement". Pour lui, ce qui est remarquable c’est que "ce ne sont pas que les avocats en difficulté qui se battent mais l’ensemble de la profession".
Il s’agit d’une grève nationale commencée la semaine dernière et reconduite pour une durée indéterminée vendredi. Les magistrats assurent les audiences mais les avocats demandent des renvois systématiquement. De plus, le bâtonnier qui désigne les avocats commis d’office (les avocats qui assurent la défense de ceux qui n’ont pas les moyens de payer) ne le fait plus.
Cela est rare et il s’agit donc d’une grève dite "exceptionnelle". Les plus démunis sont donc les premiers touchés mais le bâtonnier ajoute : "Il y a quelques cas extrêmes qui ont été traités la semaine dernière, les comparutions immédiates qui donnent souvent lieu à une incarcération derrière se tiennent et souvent les magistrats prennent des décisions sans avocat. Nous avons rappelé la difficulté d’une telle décision. Les magistrats prennent leurs responsabilités, quitte à ce que les décisions soient ensuite contestées", explique le bâtonnier.
Reçue par la ministre de la Justice Nicole Belloubet à Paris ce lundi, la délégation n'a pas obtenu ce qu'elle voulait. Si la ministre s'engage à formuler de nouvelles propositions, le mouvement continue pour le moment. Les représentants nationaux ont demandé un certain nombre de garanties, notamment une compensation pour la confiscation de leur régime, le maintien d'un régime autonome et aucune perte de revenus.
Le bâtonnier Guillaume De Géry rappelle que 50% des avocats de France sont concernés directement par la réforme et "s’appauvriront immédiatement". Pour lui, ce qui est remarquable c’est que "ce ne sont pas que les avocats en difficulté qui se battent mais l’ensemble de la profession".