Les militants et sympathisants d'Objectif Réunion se donnent rendez-vous ce dimanche à Saint-Denis avec en toile de fond les municipales. Aucune annonce de candidature ne doit intervenir au cours de ce "rassemblement populaire". Le rendez-vous a plutôt valeur de démonstration de force à quatre mois de l'échéance municipale.
En fonction de la réussite de l'évènement, il s'apparentera à un message envoyé à la candidature de Nassimah Dindar. Le 18 novembre, Nassimah Dindar abattait ses cartes, un peu maigres sur le papier, étonnament sans aucun ténor de la plateforme de droite et du centre sur la photo.
Face à ce que certains observateurs appelaient déjà le mois dernier de cavalier seul de Nassimah Dindar, la stratégie d'une union autour d'un autre nom était déjà dans les cartons. Ce rassemblement ce dimanche 15 décembre vient confirmer cette tendance d'une alternative à droite.
En fonction de la réussite de l'évènement, il s'apparentera à un message envoyé à la candidature de Nassimah Dindar. Le 18 novembre, Nassimah Dindar abattait ses cartes, un peu maigres sur le papier, étonnament sans aucun ténor de la plateforme de droite et du centre sur la photo.
Face à ce que certains observateurs appelaient déjà le mois dernier de cavalier seul de Nassimah Dindar, la stratégie d'une union autour d'un autre nom était déjà dans les cartons. Ce rassemblement ce dimanche 15 décembre vient confirmer cette tendance d'une alternative à droite.

Dans une publication le 10 décembre, Didier Robert laissait de moins en moins de place au doute sur ses intentions de candidature pour Saint-Denis
Les invitations n'ont été envoyées qu'aux référents et militants d'Objectif Réunion, nous explique un conseiller régional. Ils sont donc rassemblés au parc de la Trinité pour une grand messe politique qui ne dit pas son nom, les organisateurs ayant préféré le terme de "rassemblement populaire".
Après les visages politiques connus qui feront éventuellement le déplacement, c'est aussi le nombre de "fidèles du dimanche" qui sera scruté.
Selon la mobilisation obtenue, elle pourrait ainsi donner une indication sur le nom qui pourrait se dégager des discussions en coulisses mais aussi à l'applaudimètre. Un nom revient avec insistance : celui de Didier Robert. Selon l'ampleur de la mobilisation de ce dimanche et d'autres choix stratégiques, le leader d'Objectif Réunion pourrait se lancer dans la bataille des municipales, plus de dix ans après l'expérience tamponnaise. Didier Robert avait récupéré l'écharpe de maire, en 2006, à la faveur de la vacance de poste d'André Thien Ah Koon, avant d'être élu en 2008, en son nom cette fois, et dès le 1er tour.
Sur des images de Samuel Irlepenne
Après les visages politiques connus qui feront éventuellement le déplacement, c'est aussi le nombre de "fidèles du dimanche" qui sera scruté.
Selon la mobilisation obtenue, elle pourrait ainsi donner une indication sur le nom qui pourrait se dégager des discussions en coulisses mais aussi à l'applaudimètre. Un nom revient avec insistance : celui de Didier Robert. Selon l'ampleur de la mobilisation de ce dimanche et d'autres choix stratégiques, le leader d'Objectif Réunion pourrait se lancer dans la bataille des municipales, plus de dix ans après l'expérience tamponnaise. Didier Robert avait récupéré l'écharpe de maire, en 2006, à la faveur de la vacance de poste d'André Thien Ah Koon, avant d'être élu en 2008, en son nom cette fois, et dès le 1er tour.
Sur des images de Samuel Irlepenne
Didier Robert : "Vous savez à quel point je suis attaché à la dimension de l’unité, à la dimension de l’union. Il suffit de regarder autour de vous aujourd’hui pour vous rendre compte à quel point l’union de la droite et du centre est ici, 15 décembre 2019, à la Trinité.
(...) Tous ceux qui viennent aujourd’hui de cette sensibilité de gauche sur Saint-Denis, tous ceux qui portent un projet écologiste auquel je suis aussi attaché; il faut aussi leur ouvrir les bras. Je leur ouvre les bras parce que c’est ensemble que nous allons avancer, que c’est ensemble que nous allons marcher vers l’hôtel de ville. C’est ensemble que nous allons construire un Saint-Denis moderne, une ville pour laquelle vous serez fiers. A la condition que nous soyons dans cette démarche de générosité et de sincérité. Le rassemblement dionysien commence aujourd’hui, à Saint-Denis et c’est vous qui êtes les premiers acteurs de ce rassemblement dionysien qui doit nous emmener jusqu’à l’hôtel de ville !
(...) Quand je parle de reconquête et de reconstruction, c’est parce que des choses n’ont pas été faites. C’est parce que des équipes ont failli. Et vous connaissez comme moi l’état de notre ville. Ça fait désormais 10 ans que je vis à la Montagne. 10 ans que je regarde la ville reculer plutôt qu’avancer. Il faut faire le constat de ce qui n’a pas marché pour bâtir le Saint-Denis de 2020. La politique qui a été menée depuis l’hôtel de ville jusqu’à maintenant, c’est une politique de copains-coquins, et ce sont toujours les mêmes, toujours ceux du même clan qui ont tiré les bénéfices de ce qu’il y avait à la mairie. Vous méritez mieux que ça. Il faut que vous soyez pris en considération. Faire en sorte que les chantiers qui ont été laissés à l’abandon soient les chantiers qui soient repris. On ne peut pas avoir dans une ville comme Saint-Denis, capitale des Outre-mer, un trou béant comme le Pôle océan, qui est le signe manifeste d’une politique municipale qui avance à l’aveuglette. On ne peut pas avoir une commune qui, aujourd’hui, a laissé traîner le projet de Nouvelle entrée ouest, pour se retrouver aujourd’hui dans une situation extrêmement compliquée."
(...) Tous ceux qui viennent aujourd’hui de cette sensibilité de gauche sur Saint-Denis, tous ceux qui portent un projet écologiste auquel je suis aussi attaché; il faut aussi leur ouvrir les bras. Je leur ouvre les bras parce que c’est ensemble que nous allons avancer, que c’est ensemble que nous allons marcher vers l’hôtel de ville. C’est ensemble que nous allons construire un Saint-Denis moderne, une ville pour laquelle vous serez fiers. A la condition que nous soyons dans cette démarche de générosité et de sincérité. Le rassemblement dionysien commence aujourd’hui, à Saint-Denis et c’est vous qui êtes les premiers acteurs de ce rassemblement dionysien qui doit nous emmener jusqu’à l’hôtel de ville !
(...) Quand je parle de reconquête et de reconstruction, c’est parce que des choses n’ont pas été faites. C’est parce que des équipes ont failli. Et vous connaissez comme moi l’état de notre ville. Ça fait désormais 10 ans que je vis à la Montagne. 10 ans que je regarde la ville reculer plutôt qu’avancer. Il faut faire le constat de ce qui n’a pas marché pour bâtir le Saint-Denis de 2020. La politique qui a été menée depuis l’hôtel de ville jusqu’à maintenant, c’est une politique de copains-coquins, et ce sont toujours les mêmes, toujours ceux du même clan qui ont tiré les bénéfices de ce qu’il y avait à la mairie. Vous méritez mieux que ça. Il faut que vous soyez pris en considération. Faire en sorte que les chantiers qui ont été laissés à l’abandon soient les chantiers qui soient repris. On ne peut pas avoir dans une ville comme Saint-Denis, capitale des Outre-mer, un trou béant comme le Pôle océan, qui est le signe manifeste d’une politique municipale qui avance à l’aveuglette. On ne peut pas avoir une commune qui, aujourd’hui, a laissé traîner le projet de Nouvelle entrée ouest, pour se retrouver aujourd’hui dans une situation extrêmement compliquée."