Grand nombre de marchés forains de l'île ont été contraints d'être annulés ces derniers jours. Ce qui n'a pas été sans mettre à mal à les producteurs réunionnais.
Dimanche dernier, certains d'entre eux ont bravé les interdits et ont tout de même décidé d'installer leurs étals de fruits et légumes sur le marché forain du Chaudron pour écouler les invendus et leurs produits avant qu'ils ne soient plus bons malheureusement.
Pour palier ça, certains s'installent sur le bord des routes et vendent le peu de produits qu'il leur reste. C'est le cas de Julien, installé près du rond-point de la Zac Finette sur le Boulevard Sud à Saint-Denis. Même si "on est obligés de jeter les brèdes et les salades à la fin de la journée", déclare-t-il. Selon lui, les prix restent assez similaires, même s' "il y a quand même une petite différence, surtout sur les légumes on ressent bien".
Revendeur, il fait en temps normal le tour de l'île pour faire le tour des petits producteurs et acheter leurs produits. "On roule tard la nuit, on dort peut-être 1h, 2h de temps par jour, mais là on est restreint au niveau de l'essence et aussi des blocages, on roule pas vraiment, on a pas grand chose à vendre. On sait pas jusqu'à quand on va tenir, on attend que les blocages se terminent", confie-t-il.
Dimanche dernier, certains d'entre eux ont bravé les interdits et ont tout de même décidé d'installer leurs étals de fruits et légumes sur le marché forain du Chaudron pour écouler les invendus et leurs produits avant qu'ils ne soient plus bons malheureusement.
Pour palier ça, certains s'installent sur le bord des routes et vendent le peu de produits qu'il leur reste. C'est le cas de Julien, installé près du rond-point de la Zac Finette sur le Boulevard Sud à Saint-Denis. Même si "on est obligés de jeter les brèdes et les salades à la fin de la journée", déclare-t-il. Selon lui, les prix restent assez similaires, même s' "il y a quand même une petite différence, surtout sur les légumes on ressent bien".
Revendeur, il fait en temps normal le tour de l'île pour faire le tour des petits producteurs et acheter leurs produits. "On roule tard la nuit, on dort peut-être 1h, 2h de temps par jour, mais là on est restreint au niveau de l'essence et aussi des blocages, on roule pas vraiment, on a pas grand chose à vendre. On sait pas jusqu'à quand on va tenir, on attend que les blocages se terminent", confie-t-il.