À l'appel de l'UFAP UNSa Justice et du SPS (syndicat des personnels non-gradés), un débrayage est en cours à la prison du Port. Depuis 6h00 ce lundi matin, l'établissement pénitentiaire est bloqué. Les syndicats déplorent que lors de la manifestation des "gilets jaunes", "le personnel pénitentiaire a dû travailler dans des conditions extrêmes afin d'assurer sa mission de service publique dans l’intérêt sécuritaire de tous".
Selon le syndicat UFAP UNSa Justice, "la direction ne prend pas la pleine mesure de l'effort fourni et refuse de payer dans la totalité les heures effectuées par les agents réquisitionnés."
"On nous avait dit que toutes les heures allaient être payées et à la fin de la levée du dispositif, on nous annonce un forfait de 110 euros, c'est inacceptable", déplore Stéphane Sincère, secrétaire local UFAP UNSa Justice. "Ils ont essayé de négocier, à chaque fois il y avait un rebondissement dans ce dossier, on ne sait plus sur quel pied danser. C'est pourquoi aujourd'hui on demande le paiement de ces heures dans leur intégralité", ajoute-t-il.
Pour Pascal Fougeroux, secrétaire local du SPS, syndicat des personnels non-gradés, des garanties avaient été reçues de la direction pour un paiement des heures "de la première à la dernière". "Aujourd'hui il revient sur cette décision et nous se sommes pas d'accord", indique-t-il, mettant en avant un changement de directive venu du ministère.
Une visioconférence est prévue ce lundi en fin de journée entre la direction du centre pénitentiaire et la mission Outre-mer. Un rendez-vous qui sera décisif pour les suites qui seront données au mouvement par les syndicats. Les personnels de la prison de Saint-Pierre et de Domenjod pourraient ainsi rejoindre le mouvement.
Regis Labrousse sur place
Selon le syndicat UFAP UNSa Justice, "la direction ne prend pas la pleine mesure de l'effort fourni et refuse de payer dans la totalité les heures effectuées par les agents réquisitionnés."
"On nous avait dit que toutes les heures allaient être payées et à la fin de la levée du dispositif, on nous annonce un forfait de 110 euros, c'est inacceptable", déplore Stéphane Sincère, secrétaire local UFAP UNSa Justice. "Ils ont essayé de négocier, à chaque fois il y avait un rebondissement dans ce dossier, on ne sait plus sur quel pied danser. C'est pourquoi aujourd'hui on demande le paiement de ces heures dans leur intégralité", ajoute-t-il.
Pour Pascal Fougeroux, secrétaire local du SPS, syndicat des personnels non-gradés, des garanties avaient été reçues de la direction pour un paiement des heures "de la première à la dernière". "Aujourd'hui il revient sur cette décision et nous se sommes pas d'accord", indique-t-il, mettant en avant un changement de directive venu du ministère.
Une visioconférence est prévue ce lundi en fin de journée entre la direction du centre pénitentiaire et la mission Outre-mer. Un rendez-vous qui sera décisif pour les suites qui seront données au mouvement par les syndicats. Les personnels de la prison de Saint-Pierre et de Domenjod pourraient ainsi rejoindre le mouvement.
Regis Labrousse sur place