Les analystes estiment que deux événements sont à l’origine du mouvement des Gilets jaunes. L’augmentation du prix des carburants, mais aussi, quelques temps auparavant, la mesure prise par le gouvernement, à l’initiative du Premier ministre, de limiter à 80 km/h la vitesse sur les routes secondaires.
L’augmentation des prix de l’essence a très vite été abandonnée. Restait la limitation à 80 km/h.
Longtemps, Edouard Philippe a résisté, estimant dimanche dernier encore, dans Le Figaro, qu’il était « fier » d’avoir sauvé des vies et affirmant qu’il n’entendait pas revenir sur la mesure, même s’il laissait la porte ouverte à un assouplissement de la loi, si elle était voulue par le Parlement.
Et voilà que hier matin, sur France Info, le même Premier ministre affirme ne voir « aucun inconvénient » à laisser aux présidents de conseils départementaux la capacité de déroger aux 80 km/h, comme le prévoit un amendement porté par le groupe LREM à l’Assemblée nationale.
Tout ça pour ça, serais-je tenté de dire ! Tout ce gâchis pour aujourd’hui faire marche arrière et accepter ce qu’il refusait hier, à savoir laisser les conseils départementaux, les mieux à même de connaître les particularités de chaque route concernée puisqu’elles dépendent de sa compétence, seules responsables de la vitesse la mieux adaptée.
Avec le corollaire qui va avec : la responsabilité au cas où plusieurs accidents graves devaient survenir demain sur une route que le président du Département aurait choisi de laisser à 90 km/h.
A La Réunion, les routes potentiellement concernées par cette limitation à 80 km/h, et peut-être demain à 90 km/h, ne sont pas très nombreuses. Vous avez la route des Plaines, entre Saint-Benoit et la Plaine-des-Palmistes et entre la Plaine-des-Palmistes et la Plaine-des-Cafres, la route de l’Est ou route de Sainte-Rose, ainsi que la Route des Plages entre Saint-Leu et l’Etang-Salé, au lieu-dit La Veuve.
En attendant que la loi passe définitivement et que Cyrille Melchior décide, ou pas, de remettre la limitation sur certaines de ces routes à 90 km/h, un conseil : levez le pied !
L’augmentation des prix de l’essence a très vite été abandonnée. Restait la limitation à 80 km/h.
Longtemps, Edouard Philippe a résisté, estimant dimanche dernier encore, dans Le Figaro, qu’il était « fier » d’avoir sauvé des vies et affirmant qu’il n’entendait pas revenir sur la mesure, même s’il laissait la porte ouverte à un assouplissement de la loi, si elle était voulue par le Parlement.
Et voilà que hier matin, sur France Info, le même Premier ministre affirme ne voir « aucun inconvénient » à laisser aux présidents de conseils départementaux la capacité de déroger aux 80 km/h, comme le prévoit un amendement porté par le groupe LREM à l’Assemblée nationale.
Tout ça pour ça, serais-je tenté de dire ! Tout ce gâchis pour aujourd’hui faire marche arrière et accepter ce qu’il refusait hier, à savoir laisser les conseils départementaux, les mieux à même de connaître les particularités de chaque route concernée puisqu’elles dépendent de sa compétence, seules responsables de la vitesse la mieux adaptée.
Avec le corollaire qui va avec : la responsabilité au cas où plusieurs accidents graves devaient survenir demain sur une route que le président du Département aurait choisi de laisser à 90 km/h.
A La Réunion, les routes potentiellement concernées par cette limitation à 80 km/h, et peut-être demain à 90 km/h, ne sont pas très nombreuses. Vous avez la route des Plaines, entre Saint-Benoit et la Plaine-des-Palmistes et entre la Plaine-des-Palmistes et la Plaine-des-Cafres, la route de l’Est ou route de Sainte-Rose, ainsi que la Route des Plages entre Saint-Leu et l’Etang-Salé, au lieu-dit La Veuve.
En attendant que la loi passe définitivement et que Cyrille Melchior décide, ou pas, de remettre la limitation sur certaines de ces routes à 90 km/h, un conseil : levez le pied !