« Notre drame », pour Libération. « La tragédie de Paris » pour les Echos. « Notre-Dame des larmes » pour Le Parisien. Ou encore « Le cœur en cendres » pour La Croix ».
Les Unes de la presse nationale rivalisaient d’imagination, hier matin, pour traduire la tragédie, le drame national, vécu par tous les Français à la suite de l’incendie qui s’est déclaré lundi, en début de soirée, dans la cathédrale de Notre-Dame.
Comment se fait-il que cet incendie nous ait autant touché ? Sans doute parce qu’en plus d’être un des principaux centres de la chrétienté dans le monde, pas loin derrière le palais du Vatican, Notre-Dame était aussi et surtout un des symboles de Paris, au même titre que la Tour Eiffel.
Ce n’est pas un hasard si c’était le monument le plus visité en Europe.
Notre-Dame, c’est l’Histoire de la France, le symbole de sa beauté et de sa grandeur passée.
Difficile d’imaginer ne plus voir sa flèche s’élever au-dessus des toits, fièrement.
Paris ne sera plus Paris sans Notre-Dame.
Alors, je sais, le président Macron a promis de mobiliser toutes les énergies, tous les experts pour la reconstruire le plus vite possible.
Je sais aussi que les promesses de dons affluent déjà du monde entier.
Un exploitant forestier a ainsi promis de fournir tout le bois nécessaire à la reconstruction, les familles Pinault et Arnaud ont promis de faire un chèque d’un montant total de 300 millions, Cap Gemini a promis un million. Et l’argent va continuer à parvenir.
Je pense que de l’argent ne manquera pas. Pas plus que les compétences. Nous avons une multitude d’entreprises spécialisées dans la rénovation de bâtiments historiques, de Compagnons du Tour de France tout à fait capables de restaurer les murs de la cathédrale.
Mais qui va remplacer les trésors inestimables, les tableaux uniques, les reliques, détruits par l’incendie ?
Au passage, relevons une fois de plus la bêtise de certains, on va dire ça comme ça pour rester poli, qui dans ces moments de drame intense n’ont rien trouvé de mieux que de faire courir les pires rumeurs concernant cet incendie. Dans le but évident de monter les communautés les unes contre les autres. C’est Einstein qui disait qu’« il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue »…
Enfin, puisque l’on parlait il y a quelques instants de gros sous, comment ne pas s’étonner que de généreux donateurs puissent se mobiliser en quelques heures pour trouver quelques milliards pour restaurer ce qui n’est, après tout, qu’un bâtiment. Et qu’ils soient incapables de le faire pour éradiquer la faim dans le monde… Rappelons que le programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, estime a 239 milliards d’euros par an pendant les quinze prochaines années, la somme nécessaire pour éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030...
Les Unes de la presse nationale rivalisaient d’imagination, hier matin, pour traduire la tragédie, le drame national, vécu par tous les Français à la suite de l’incendie qui s’est déclaré lundi, en début de soirée, dans la cathédrale de Notre-Dame.
Comment se fait-il que cet incendie nous ait autant touché ? Sans doute parce qu’en plus d’être un des principaux centres de la chrétienté dans le monde, pas loin derrière le palais du Vatican, Notre-Dame était aussi et surtout un des symboles de Paris, au même titre que la Tour Eiffel.
Ce n’est pas un hasard si c’était le monument le plus visité en Europe.
Notre-Dame, c’est l’Histoire de la France, le symbole de sa beauté et de sa grandeur passée.
Difficile d’imaginer ne plus voir sa flèche s’élever au-dessus des toits, fièrement.
Paris ne sera plus Paris sans Notre-Dame.
Alors, je sais, le président Macron a promis de mobiliser toutes les énergies, tous les experts pour la reconstruire le plus vite possible.
Je sais aussi que les promesses de dons affluent déjà du monde entier.
Un exploitant forestier a ainsi promis de fournir tout le bois nécessaire à la reconstruction, les familles Pinault et Arnaud ont promis de faire un chèque d’un montant total de 300 millions, Cap Gemini a promis un million. Et l’argent va continuer à parvenir.
Je pense que de l’argent ne manquera pas. Pas plus que les compétences. Nous avons une multitude d’entreprises spécialisées dans la rénovation de bâtiments historiques, de Compagnons du Tour de France tout à fait capables de restaurer les murs de la cathédrale.
Mais qui va remplacer les trésors inestimables, les tableaux uniques, les reliques, détruits par l’incendie ?
Au passage, relevons une fois de plus la bêtise de certains, on va dire ça comme ça pour rester poli, qui dans ces moments de drame intense n’ont rien trouvé de mieux que de faire courir les pires rumeurs concernant cet incendie. Dans le but évident de monter les communautés les unes contre les autres. C’est Einstein qui disait qu’« il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue »…
Enfin, puisque l’on parlait il y a quelques instants de gros sous, comment ne pas s’étonner que de généreux donateurs puissent se mobiliser en quelques heures pour trouver quelques milliards pour restaurer ce qui n’est, après tout, qu’un bâtiment. Et qu’ils soient incapables de le faire pour éradiquer la faim dans le monde… Rappelons que le programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, estime a 239 milliards d’euros par an pendant les quinze prochaines années, la somme nécessaire pour éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030...