Les Français aiment polémiquer pour tout et rien !
Différentes personnalités parmi les plus riches de France et quelques grosses sociétés ont fait des dons d’une valeur qui s’élève aujourd’hui à environ un milliard d’euros et il se trouve plein de voix pour les critiquer.
Ils n’auraient rien donné que les mêmes les auraient tout autant critiqués…
Que leur reproche-t-on ? De bénéficier d’exonérations fiscales, tout à fait légales, sur les dons et qui existent depuis plusieurs années. De 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises.
De fait, ils ne pourront pas bénéficier des exonérations exceptionnelles de 75% mises en place spécialement par le gouvernement dans le cadre de la reconstruction de Notre Dame puisque ces dernières ne concerneront que les dons inférieurs à 1.000€.
Tout au plus pourrait-on souhaiter qu’à l’instar de la famille Pinault, l’ensemble des autres grandes fortunes renoncent de leur propre initiative aux avantages fiscaux liés à leurs dons et que, quand ils font cadeau de 100 millions, ce soient effectivement 100 millions qui tombent dans la cagnotte prévue pour la reconstruction.
Ceux qui critiquent oublient simplement une chose. Les murs de Notre Dame appartiennent à l’Etat. Or l’Etat n’assure pas ses bâtiments. Il est son propre assureur. Ça signifie qu’en dernier ressort, c’est l’argent public qui aurait de toutes façons dû servir à payer la reconstruction. Dans ces conditions, même si ces grandes fortunes ne donnent que 34 ou 40% des sommes annoncées, c’est toujours autant d’argent que l’Etat, c’est-à-dire nous les petits contribuables, n’aura pas à sortir de sa poche.
Mais ce débat sur les dons a permis, au passage, de remettre sous le feu des projecteurs le problème des inégalités en France.
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a par exemple déclaré que : « Vous voyez qu’il y a des milliardaires qui ont beaucoup, beaucoup d’argent. En un clic, 200 millions, 100 millions. Ça montre aussi les inégalités dans ce pays. S’ils sont capables de donner des dizaines de millions pour reconstruire Notre-Dame, qu’ils arrêtent de nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour satisfaire l’urgence sociale ».
Une des principales revendications des Gilets jaunes portait justement sur les inégalités fiscales. Est-il par exemple normal que les PME soient taxées sur leurs bénéfices à 30%, alors que les entreprises du CAC 40 ne le sont qu’à hauteur de 8% ?
Est-il normal que les plus grosses entreprises, celles-là même dont les propriétaires viennent de faire des cadeaux de plusieurs dizaines de millions d’euros pour la reconstruction de Notre Dame, ne paient pratiquement pas d’impôts en France, grâce à de savants systèmes d’optimisation fiscale ?
On va bientôt voter pour les européennes. Il est capital que les futurs députés européens et que les dirigeants des différents pays placent dans leurs priorités une harmonisation fiscale entre tous les pays de la communauté européenne.
L’homme est ainsi fait qu’il est normal qu’il cherche à payer moins d’impôts. Et tant que des pays européens leur offriront la possibilité de venir installer le siège de leurs sociétés chez eux et de n’y payer que très peu d’impôts, il est normal qu’ils en profitent.
Il faut donc que cela cesse. Et pour cela, il faut vite faire sauter le verrou, au niveau du conseil européen, du vote à l’unanimité pour toutes les décisions touchant à la fiscalité.
Quitte à envisager un nouveau traité…
Différentes personnalités parmi les plus riches de France et quelques grosses sociétés ont fait des dons d’une valeur qui s’élève aujourd’hui à environ un milliard d’euros et il se trouve plein de voix pour les critiquer.
Ils n’auraient rien donné que les mêmes les auraient tout autant critiqués…
Que leur reproche-t-on ? De bénéficier d’exonérations fiscales, tout à fait légales, sur les dons et qui existent depuis plusieurs années. De 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises.
De fait, ils ne pourront pas bénéficier des exonérations exceptionnelles de 75% mises en place spécialement par le gouvernement dans le cadre de la reconstruction de Notre Dame puisque ces dernières ne concerneront que les dons inférieurs à 1.000€.
Tout au plus pourrait-on souhaiter qu’à l’instar de la famille Pinault, l’ensemble des autres grandes fortunes renoncent de leur propre initiative aux avantages fiscaux liés à leurs dons et que, quand ils font cadeau de 100 millions, ce soient effectivement 100 millions qui tombent dans la cagnotte prévue pour la reconstruction.
Ceux qui critiquent oublient simplement une chose. Les murs de Notre Dame appartiennent à l’Etat. Or l’Etat n’assure pas ses bâtiments. Il est son propre assureur. Ça signifie qu’en dernier ressort, c’est l’argent public qui aurait de toutes façons dû servir à payer la reconstruction. Dans ces conditions, même si ces grandes fortunes ne donnent que 34 ou 40% des sommes annoncées, c’est toujours autant d’argent que l’Etat, c’est-à-dire nous les petits contribuables, n’aura pas à sortir de sa poche.
Mais ce débat sur les dons a permis, au passage, de remettre sous le feu des projecteurs le problème des inégalités en France.
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a par exemple déclaré que : « Vous voyez qu’il y a des milliardaires qui ont beaucoup, beaucoup d’argent. En un clic, 200 millions, 100 millions. Ça montre aussi les inégalités dans ce pays. S’ils sont capables de donner des dizaines de millions pour reconstruire Notre-Dame, qu’ils arrêtent de nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour satisfaire l’urgence sociale ».
Une des principales revendications des Gilets jaunes portait justement sur les inégalités fiscales. Est-il par exemple normal que les PME soient taxées sur leurs bénéfices à 30%, alors que les entreprises du CAC 40 ne le sont qu’à hauteur de 8% ?
Est-il normal que les plus grosses entreprises, celles-là même dont les propriétaires viennent de faire des cadeaux de plusieurs dizaines de millions d’euros pour la reconstruction de Notre Dame, ne paient pratiquement pas d’impôts en France, grâce à de savants systèmes d’optimisation fiscale ?
On va bientôt voter pour les européennes. Il est capital que les futurs députés européens et que les dirigeants des différents pays placent dans leurs priorités une harmonisation fiscale entre tous les pays de la communauté européenne.
L’homme est ainsi fait qu’il est normal qu’il cherche à payer moins d’impôts. Et tant que des pays européens leur offriront la possibilité de venir installer le siège de leurs sociétés chez eux et de n’y payer que très peu d’impôts, il est normal qu’ils en profitent.
Il faut donc que cela cesse. Et pour cela, il faut vite faire sauter le verrou, au niveau du conseil européen, du vote à l’unanimité pour toutes les décisions touchant à la fiscalité.
Quitte à envisager un nouveau traité…