Les autorités ont enfin décidé d’agir et de verbaliser ceux qu’on a fini par appeler les « Band cochons ».
C’est le JIR de lundi qui nous l’annonce : Le Parc national a installé des caméras dans le Nord et dans le Sud de l’ile, histoire de saisir sur le vif ces malotrus qui préfèrent balancer leurs ordures dans la forêt plutôt que de les déposer dans des déchetteries, qui souvent ne se trouvent qu’à quelques centaines de mètres seulement de là.
C’est vraiment à se demander ce qu’ils ont dans la tête.
Ça fait des années que les Réunionnais demandent aux autorités de sévir. Pour des raisons que nous avons du mal à comprendre, ils trainaient les pieds. Au point que quand on demandait aux touristes leur avis sur notre ile, à la fin de leur séjour, c’était toujours la même rengaine : « Elle est magnifique, dommage qu’elle soit aussi sale ».
Il y a bien sûr la nécessité pour nous de rendre notre ile la plus attractive possible pour développer notre tourisme qui, faut-il le rappeler, qui constitue aujourd’hui la première source de revenus devant l’agriculture…
Mais il y a aussi et surtout une prise de conscience écologique. Ces ordures, quand elles sont jetées dans les ravines, finissent inéluctablement dans la mer à la première grosse pluie. Avec les conséquences dont on commence à prendre conscience, avec les déchets de plastique retrouvés dans les estomacs des poissons et des tortues. Et quand ce n’est pas dans les ravines, elles polluent durablement le sol, avec un risque de pollution de la nappe phréatique…
Je ne vous raconte pas quand, en plus des ordures traditionnelles, ces criminels en profitent pour se débarrasser de piles, de batteries, quand ce n’est pas d’huile de vidange usagée… C’est pendant des dizaines d’années que le sol est pollué !
Grâce à l’action de certains lanceurs d’alerte sur les réseaux sociaux, et notamment de la page Facebook de Band Cochons, les Réunionnais ont pris conscience de la gravité du problème. C’est une chose de voir de temps en temps un tas d’ordures près de chez soi, c’en est une autre de constater que le phénomène est généralisé. Et qu’il finit par mettre en danger la santé des habitants.
On peut maintenant espérer qu’avec le changement radical d’attitude des autorités, les choses vont changer. Après le Parc national, on voit apparaitre des « brigades vertes » à la CIVIS, à la CINOR, à la CIREST. Et les moyens techniques deviennent de plus en plus performants : les appareils photos, bien cachés, ne se déclenchent qu’en cas de mouvement. Et les dernières générations permettront même d’envoyer les photos en direct, ce qui permettra aux forces de l’ordre d’intervenir sur le champ et de prendre les contrevenants en flagrant délit.
Les sanctions ? Elles peuvent aller de 68€ pour les cas les moins graves jusqu’à 450€. Voire même 1.500€ si l’infraction a été commise avec l’aide d’un véhicule, ce qui est presque toujours le cas. Avec au passage la possible confiscation du véhicule !
18 pollueurs ont déjà été identifiés grâce aux caméras installées dans le Parc national et attendent de passer au tribunal.
Nul doute que lorsque les premières amendes vont tomber, que ces sanctions seront médiatisées comme il se doit, ça devrait faire réfléchir les Band Cochons péï qui se demanderont à chaque fois s’il n’y a pas un appareil photo en train de les immortaliser, caché derrière un pied d’bois…
C’est le JIR de lundi qui nous l’annonce : Le Parc national a installé des caméras dans le Nord et dans le Sud de l’ile, histoire de saisir sur le vif ces malotrus qui préfèrent balancer leurs ordures dans la forêt plutôt que de les déposer dans des déchetteries, qui souvent ne se trouvent qu’à quelques centaines de mètres seulement de là.
C’est vraiment à se demander ce qu’ils ont dans la tête.
Ça fait des années que les Réunionnais demandent aux autorités de sévir. Pour des raisons que nous avons du mal à comprendre, ils trainaient les pieds. Au point que quand on demandait aux touristes leur avis sur notre ile, à la fin de leur séjour, c’était toujours la même rengaine : « Elle est magnifique, dommage qu’elle soit aussi sale ».
Il y a bien sûr la nécessité pour nous de rendre notre ile la plus attractive possible pour développer notre tourisme qui, faut-il le rappeler, qui constitue aujourd’hui la première source de revenus devant l’agriculture…
Mais il y a aussi et surtout une prise de conscience écologique. Ces ordures, quand elles sont jetées dans les ravines, finissent inéluctablement dans la mer à la première grosse pluie. Avec les conséquences dont on commence à prendre conscience, avec les déchets de plastique retrouvés dans les estomacs des poissons et des tortues. Et quand ce n’est pas dans les ravines, elles polluent durablement le sol, avec un risque de pollution de la nappe phréatique…
Je ne vous raconte pas quand, en plus des ordures traditionnelles, ces criminels en profitent pour se débarrasser de piles, de batteries, quand ce n’est pas d’huile de vidange usagée… C’est pendant des dizaines d’années que le sol est pollué !
Grâce à l’action de certains lanceurs d’alerte sur les réseaux sociaux, et notamment de la page Facebook de Band Cochons, les Réunionnais ont pris conscience de la gravité du problème. C’est une chose de voir de temps en temps un tas d’ordures près de chez soi, c’en est une autre de constater que le phénomène est généralisé. Et qu’il finit par mettre en danger la santé des habitants.
On peut maintenant espérer qu’avec le changement radical d’attitude des autorités, les choses vont changer. Après le Parc national, on voit apparaitre des « brigades vertes » à la CIVIS, à la CINOR, à la CIREST. Et les moyens techniques deviennent de plus en plus performants : les appareils photos, bien cachés, ne se déclenchent qu’en cas de mouvement. Et les dernières générations permettront même d’envoyer les photos en direct, ce qui permettra aux forces de l’ordre d’intervenir sur le champ et de prendre les contrevenants en flagrant délit.
Les sanctions ? Elles peuvent aller de 68€ pour les cas les moins graves jusqu’à 450€. Voire même 1.500€ si l’infraction a été commise avec l’aide d’un véhicule, ce qui est presque toujours le cas. Avec au passage la possible confiscation du véhicule !
18 pollueurs ont déjà été identifiés grâce aux caméras installées dans le Parc national et attendent de passer au tribunal.
Nul doute que lorsque les premières amendes vont tomber, que ces sanctions seront médiatisées comme il se doit, ça devrait faire réfléchir les Band Cochons péï qui se demanderont à chaque fois s’il n’y a pas un appareil photo en train de les immortaliser, caché derrière un pied d’bois…