Je voudrais ce matin m’attaquer à un mythe. Quand vous suggérez à un fumeur d’arrêter de fumer, pour son bien, il y en a beaucoup qui vous répondent : « Je fais ce que je veux. Si j’ai envie de mourir, c’est mon problème. De toutes façons, il faut bien mourir de quelque chose un jour ».
Sauf que, pour en avoir été personnellement témoin, mourir de sa belle mort dans son lit ou mourir dans d’atroces souffrances dans un lit d’hôpital, ce n’est pas la même chose.
Le gouvernement cherche des moyens pour diminuer la consommation de tabac. Au lieu d’engager de coûteuses campagnes de sensibilisation, il serait à moins sens moins onéreux et bien plus efficace d’organiser pour les fumeurs des visites des services d’oncologie dans les hôpitaux. Ça devrait en calmer plus d’un.
Un autre argument qu’on entend souvent, c’est : « Avec ce que l’État prélève comme taxes, il est largement gagnant ».
Faux ! Le tabac coûte beaucoup plus cher à la collectivité qu’il ne lui rapporte : 12 milliards de recettes contre 130 milliards de dépenses de santé et de coûts indirects.
Car les dépenses de santé ne sont qu’une petite partie de ce coûte le tabagisme à la société. Selon une étude publiée en décembre 2015, ce coût est de 120 milliards d'euros par an. Après calcul, cela représente pour chaque Français adulte, un impôt annuel indirect de près de 2.400 euros pour financer les dépenses liées au tabagisme !
La prise en charge des patients malades à cause du tabac coûte 25 milliards d'euros par an en hospitalisations, en soins et en médicaments. Par exemple, le tabac est responsable de 85% des cancers du poumon en France mais ce n'est pas ce qui coûte le plus cher à la Sécurité sociale.
Le coût le plus important concerne toutes les maladies "chroniques" liées au tabac comme certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension ou les maladies respiratoires qui entraînent une obstruction progressive des voies respiratoires et qui oblige parfois les patients à vivre pendant des années avec une assistance en oxygène.
Le tabac est responsable d'un décès sur sept en France et ces décès ont bien évidemment un coût pour la collectivité, ne serait-ce qu’au travers de la richesse dont la société se prive à cause de ces années de vie perdues.
Entre les décès prématurés, la perte de qualité de vie des fumeurs qui tombent malades et les pertes de production que cela entraîne pour les entreprises qui les emploient, le coût est estimé à 105 milliards d'euros par an.
Parallèlement, et c’est ce que mettent en avant les fumeurs, le tabac rapporte aussi de l'argent à l'Etat. C’est en effet l'un des produits les plus taxés. Quand vous achetez un paquet de cigarettes, 80% de la somme va directement dans les caisses de l'Etat. Dans la partie "recettes", si on peut dire, on peut aussi comptabiliser les économies réalisées sur les retraites qui ne sont pas versées aux fumeurs décédés trop tôt. Et quand on additionne tout, on arrive à un total de 12 milliards d'euros.
Quand on compare aux 25 milliards d'euros de dépenses de santé, et aux 105 milliards de dépenses indirectes, on se rend bien compte que le tabac coûte beaucoup plus cher à la collectivité qu'il ne rapporte.
Les seuls gagnants, jusqu’à maintenant, étaient les vendeurs de tabac. C’est pourquoi on ne peut que se réjouir de la récente décision, c’était le 1er mars dernier, de la cour d’appel du Québec qui a confirmé la condamnation de trois fabricants de cigarettes à verser plus de 10 milliards d’euros de dommages et intérêts à plus d’un million de Québécois, dont certains fumaient depuis les années 60.
La fin du tabac arrivera probablement le jour où ces fabricants de mort seront tellement lourdement condamnés dans tous les pays du monde qu’il ne sera plus rentable pour eux de fabriquer et de vendre des cigarettes.
Sauf que, pour en avoir été personnellement témoin, mourir de sa belle mort dans son lit ou mourir dans d’atroces souffrances dans un lit d’hôpital, ce n’est pas la même chose.
Le gouvernement cherche des moyens pour diminuer la consommation de tabac. Au lieu d’engager de coûteuses campagnes de sensibilisation, il serait à moins sens moins onéreux et bien plus efficace d’organiser pour les fumeurs des visites des services d’oncologie dans les hôpitaux. Ça devrait en calmer plus d’un.
Un autre argument qu’on entend souvent, c’est : « Avec ce que l’État prélève comme taxes, il est largement gagnant ».
Faux ! Le tabac coûte beaucoup plus cher à la collectivité qu’il ne lui rapporte : 12 milliards de recettes contre 130 milliards de dépenses de santé et de coûts indirects.
Car les dépenses de santé ne sont qu’une petite partie de ce coûte le tabagisme à la société. Selon une étude publiée en décembre 2015, ce coût est de 120 milliards d'euros par an. Après calcul, cela représente pour chaque Français adulte, un impôt annuel indirect de près de 2.400 euros pour financer les dépenses liées au tabagisme !
La prise en charge des patients malades à cause du tabac coûte 25 milliards d'euros par an en hospitalisations, en soins et en médicaments. Par exemple, le tabac est responsable de 85% des cancers du poumon en France mais ce n'est pas ce qui coûte le plus cher à la Sécurité sociale.
Le coût le plus important concerne toutes les maladies "chroniques" liées au tabac comme certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension ou les maladies respiratoires qui entraînent une obstruction progressive des voies respiratoires et qui oblige parfois les patients à vivre pendant des années avec une assistance en oxygène.
Le tabac est responsable d'un décès sur sept en France et ces décès ont bien évidemment un coût pour la collectivité, ne serait-ce qu’au travers de la richesse dont la société se prive à cause de ces années de vie perdues.
Entre les décès prématurés, la perte de qualité de vie des fumeurs qui tombent malades et les pertes de production que cela entraîne pour les entreprises qui les emploient, le coût est estimé à 105 milliards d'euros par an.
Parallèlement, et c’est ce que mettent en avant les fumeurs, le tabac rapporte aussi de l'argent à l'Etat. C’est en effet l'un des produits les plus taxés. Quand vous achetez un paquet de cigarettes, 80% de la somme va directement dans les caisses de l'Etat. Dans la partie "recettes", si on peut dire, on peut aussi comptabiliser les économies réalisées sur les retraites qui ne sont pas versées aux fumeurs décédés trop tôt. Et quand on additionne tout, on arrive à un total de 12 milliards d'euros.
Quand on compare aux 25 milliards d'euros de dépenses de santé, et aux 105 milliards de dépenses indirectes, on se rend bien compte que le tabac coûte beaucoup plus cher à la collectivité qu'il ne rapporte.
Les seuls gagnants, jusqu’à maintenant, étaient les vendeurs de tabac. C’est pourquoi on ne peut que se réjouir de la récente décision, c’était le 1er mars dernier, de la cour d’appel du Québec qui a confirmé la condamnation de trois fabricants de cigarettes à verser plus de 10 milliards d’euros de dommages et intérêts à plus d’un million de Québécois, dont certains fumaient depuis les années 60.
La fin du tabac arrivera probablement le jour où ces fabricants de mort seront tellement lourdement condamnés dans tous les pays du monde qu’il ne sera plus rentable pour eux de fabriquer et de vendre des cigarettes.