Le 19 juin dernier, nous nous posions la question, à partir d'informations fiables en notre possession, de savoir si le projet de Quadrilatère Océan, porté par la mairie de Saint-Denis au travers de sa SEM la SODIAC, finirait un jour par sortir de terre.
Le 31 juillet suivant, nous revenions sur le sujet en affirmant que le projet n'était pas prêt de vraiment démarrer.
Pourtant, selon Philippe Naillet, le PDG de la SODIAC, 2019 devait être "enfin l'année de la mise en construction du Quadrilatère Océan". Philippe Naillet que nous avions par ailleurs épinglé pour son incompétence dans sa gestion de la SODIAC, qui se retrouve aujourd'hui avec un passif de 35 millions d'euros, ce qui le contraindra très prochainement à vendre à un gros bailleur métropolitain l'ensemble de ses logements sociaux pour un prix dérisoire. Voilà comment on brade le patrimoine des Dionysiens !
Dans un droit de réponse qu'il nous a fait parvenir le 7 septembre dernier, au travers duquel il voulait démentir nos informations, il affirmait sans rire que nous étions l'auteur d'"une campagne de désinformation".
Dans ce cas, nous serions plusieurs...
Car depuis hier soir, je ne suis plus seul. J'en veux pour preuve cette vidéo de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, lors du débat à l'Assemblée nationale sur le budget de son ministère, où elle affirme que le projet Quadrilatère Océan est abandonné, "parce qu'il y a une défaillance du porteur du projet, c'est à dire de l'opérateur"...
Vous en dites quoi, M. Naillet?
Ah, au fait, nous attendons toujours votre plainte pour diffamation. Apparemment, vous avez oublié de la déposer !
Pour rappel, pour ceux qui l'ignoreraient, le projet de Quadrilatère Océan est le dernier nom d'un projet qui s'est appelé successivement Pôle Océan, puis Espace Océan. Pour un investissement total de 130 millions d'euros, il devait occuper le terrain de 3 hectares situé en plein centre-ville, en face de la gare routière à Saint-Denis. Il devait compter 733 logements, un hôtel trois étoiles, 80 boutiques réunies au sein d'une galerie commerciale, une nouvelle grande surface alimentaire, 785 places de parking, des bureaux...
Du fait de l'incompétence de quelques élus et de l'ancien directeur de la SODIAC, protégé de Philippe Naillet, tout cela ne verra donc jamais le jour.
Au fait, combien coûtera cette petite plaisanterie aux contribuables dionysiens en études, voyages, salaires des employés de la SODIAC, etc... ?
Le 31 juillet suivant, nous revenions sur le sujet en affirmant que le projet n'était pas prêt de vraiment démarrer.
Pourtant, selon Philippe Naillet, le PDG de la SODIAC, 2019 devait être "enfin l'année de la mise en construction du Quadrilatère Océan". Philippe Naillet que nous avions par ailleurs épinglé pour son incompétence dans sa gestion de la SODIAC, qui se retrouve aujourd'hui avec un passif de 35 millions d'euros, ce qui le contraindra très prochainement à vendre à un gros bailleur métropolitain l'ensemble de ses logements sociaux pour un prix dérisoire. Voilà comment on brade le patrimoine des Dionysiens !
Dans un droit de réponse qu'il nous a fait parvenir le 7 septembre dernier, au travers duquel il voulait démentir nos informations, il affirmait sans rire que nous étions l'auteur d'"une campagne de désinformation".
Dans ce cas, nous serions plusieurs...
Car depuis hier soir, je ne suis plus seul. J'en veux pour preuve cette vidéo de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, lors du débat à l'Assemblée nationale sur le budget de son ministère, où elle affirme que le projet Quadrilatère Océan est abandonné, "parce qu'il y a une défaillance du porteur du projet, c'est à dire de l'opérateur"...
Vous en dites quoi, M. Naillet?
Ah, au fait, nous attendons toujours votre plainte pour diffamation. Apparemment, vous avez oublié de la déposer !
Pour rappel, pour ceux qui l'ignoreraient, le projet de Quadrilatère Océan est le dernier nom d'un projet qui s'est appelé successivement Pôle Océan, puis Espace Océan. Pour un investissement total de 130 millions d'euros, il devait occuper le terrain de 3 hectares situé en plein centre-ville, en face de la gare routière à Saint-Denis. Il devait compter 733 logements, un hôtel trois étoiles, 80 boutiques réunies au sein d'une galerie commerciale, une nouvelle grande surface alimentaire, 785 places de parking, des bureaux...
Du fait de l'incompétence de quelques élus et de l'ancien directeur de la SODIAC, protégé de Philippe Naillet, tout cela ne verra donc jamais le jour.
Au fait, combien coûtera cette petite plaisanterie aux contribuables dionysiens en études, voyages, salaires des employés de la SODIAC, etc... ?