Le 1er mars dernier se tenait au Département l’assemblée générale constitutive d’une nouvelle SPL dénommée EDDEN, pour Ecologie, Développement durable des espaces naturels.
Les SPL, vous savez, ce sont ces sociétés publiques qui regroupent un certain nombre de collectivités (Région, Département, mairies, communautés d’agglomérations…) en vue de gérer en commun certaines activités d’intérêt général.
EDDEN, en l’espèce, est créée à l’initiative du Département et a comme autres actionnaires la CIVIS et les communes de Saint-Denis, Saint-Benoit, Saint-Joseph, Saint-Leu et du Tampon, pour gérer, comme son nom l’indique, les espaces naturels sensibles de ses actionnaires.
Mais cette assemblée générale constitutive a été tout sauf un long fleuve tranquille.
Si personne n’a remis en cause la désignation de Béatrice Sigismeau, une proche de Michel Fontaine, à la présidence, plusieurs conseillers départementaux sont montés au créneau pour s’élever contre le salaire du directeur pressenti : 12.500 net par mois, plus 15% de part variable en fonction des résultats de la société. Ce qui devrait l’amener à un salaire réel de plus de 14.000€ net par mois !
Autre point qui a fait tiquer les élus : en cas de départ contraint et forcé, le directeur se verra attribuer quatre mois de salaire, ce que l’on appelle un parachute doré. A 14.000€ par mois, je vous laisse faire le calcul : quelle que soit la raison de son départ, même en cas de malversations, ce directeur empochera un chèque de 56.000€ !
Ajoutez à ça qu’il est d’ores et déjà prévu qu’il dispose d’une voiture de fonction, un SUV s’il vous plait, car il doit selon lui « passer dans tous les mauvais chemins avec »… Le prix ? 35.000€ !
Et interrogé sur le fait de savoir s’il accepterait de revoir ses prétentions salariales à la baisse, il a répondu qu’il en était « hors de question » !
Le directeur en question, dont nous tairons le nom par charité chrétienne mais également parce que ce n’est pas lui qui est le responsable mais le système, a d’ores et déjà démissionné de son ancien poste. C’est vous dire si cet « entretien d’embauche » vendredi devant les élus était prévu pour n’être qu’une simple formalité.
Pas de chance, le ramdam des élus de base a été tellement fort que Cyrille Melchior a dû quitter une réunion à laquelle il assistait pour venir prêter main forte à Béatrice Sigismeau. Peine perdue. La fronde n’a pas cessé et il a donc été décidé de reporter la décision quant à l’embauche du directeur de cette SPL à une prochaine réunion.
Ne vous faites pas d’illusions. D’ici là, on saura prendre les frondeurs dans un coin pour leur proposer qui un voyage, qui une voiture de service qui se transformera dans les faits en voiture de fonction, qui un téléphone supplémentaire, ou qui l’embauche d’un ou une proche, en échange du fait qu’ils acceptent de fermer les yeux sur la nomination de ce proche de Michel Fontaine à la direction de cette SPL. Sachant par ailleurs que ce dernier est également conseiller municipal de Saint-Pierre…
J’ai déjà eu l’occasion de m’étonner dans de précédents éditos de voir les Gilets jaunes dénoncer les indemnités des élus qu’ils trouvent trop élevées, alors qu’un conseiller départemental ne touche que 1.500€ par mois, presque 10 fois moins, pour un poste par définition temporaire puisqu’il doit retourner régulièrement devant les électeurs. Par contre, aucun Gilet jaune n’est scandalisé par ces salaires supérieurs à 14.000€ net de ces directeurs de SEM et autres SPL !
On me dit que, suite à mes révélations sur l’embauche des maires de Saint-Leu et de Saint-Joseph au Département, le président Melchior aurait décidé l’embauche d’un déontologue au Palais de la Source. Je pense qu’il y a urgence à ce qu’il prenne son poste…
Les SPL, vous savez, ce sont ces sociétés publiques qui regroupent un certain nombre de collectivités (Région, Département, mairies, communautés d’agglomérations…) en vue de gérer en commun certaines activités d’intérêt général.
EDDEN, en l’espèce, est créée à l’initiative du Département et a comme autres actionnaires la CIVIS et les communes de Saint-Denis, Saint-Benoit, Saint-Joseph, Saint-Leu et du Tampon, pour gérer, comme son nom l’indique, les espaces naturels sensibles de ses actionnaires.
Mais cette assemblée générale constitutive a été tout sauf un long fleuve tranquille.
Si personne n’a remis en cause la désignation de Béatrice Sigismeau, une proche de Michel Fontaine, à la présidence, plusieurs conseillers départementaux sont montés au créneau pour s’élever contre le salaire du directeur pressenti : 12.500 net par mois, plus 15% de part variable en fonction des résultats de la société. Ce qui devrait l’amener à un salaire réel de plus de 14.000€ net par mois !
Autre point qui a fait tiquer les élus : en cas de départ contraint et forcé, le directeur se verra attribuer quatre mois de salaire, ce que l’on appelle un parachute doré. A 14.000€ par mois, je vous laisse faire le calcul : quelle que soit la raison de son départ, même en cas de malversations, ce directeur empochera un chèque de 56.000€ !
Ajoutez à ça qu’il est d’ores et déjà prévu qu’il dispose d’une voiture de fonction, un SUV s’il vous plait, car il doit selon lui « passer dans tous les mauvais chemins avec »… Le prix ? 35.000€ !
Et interrogé sur le fait de savoir s’il accepterait de revoir ses prétentions salariales à la baisse, il a répondu qu’il en était « hors de question » !
Le directeur en question, dont nous tairons le nom par charité chrétienne mais également parce que ce n’est pas lui qui est le responsable mais le système, a d’ores et déjà démissionné de son ancien poste. C’est vous dire si cet « entretien d’embauche » vendredi devant les élus était prévu pour n’être qu’une simple formalité.
Pas de chance, le ramdam des élus de base a été tellement fort que Cyrille Melchior a dû quitter une réunion à laquelle il assistait pour venir prêter main forte à Béatrice Sigismeau. Peine perdue. La fronde n’a pas cessé et il a donc été décidé de reporter la décision quant à l’embauche du directeur de cette SPL à une prochaine réunion.
Ne vous faites pas d’illusions. D’ici là, on saura prendre les frondeurs dans un coin pour leur proposer qui un voyage, qui une voiture de service qui se transformera dans les faits en voiture de fonction, qui un téléphone supplémentaire, ou qui l’embauche d’un ou une proche, en échange du fait qu’ils acceptent de fermer les yeux sur la nomination de ce proche de Michel Fontaine à la direction de cette SPL. Sachant par ailleurs que ce dernier est également conseiller municipal de Saint-Pierre…
J’ai déjà eu l’occasion de m’étonner dans de précédents éditos de voir les Gilets jaunes dénoncer les indemnités des élus qu’ils trouvent trop élevées, alors qu’un conseiller départemental ne touche que 1.500€ par mois, presque 10 fois moins, pour un poste par définition temporaire puisqu’il doit retourner régulièrement devant les électeurs. Par contre, aucun Gilet jaune n’est scandalisé par ces salaires supérieurs à 14.000€ net de ces directeurs de SEM et autres SPL !
On me dit que, suite à mes révélations sur l’embauche des maires de Saint-Leu et de Saint-Joseph au Département, le président Melchior aurait décidé l’embauche d’un déontologue au Palais de la Source. Je pense qu’il y a urgence à ce qu’il prenne son poste…