Les Restos du Cœur font actuellement la une de l’actualité en métropole. Ils ont lancé, en fin de semaine dernière, leur grande collecte nationale de denrées alimentaires.
L’objectif ? Récupérer 8.000 tonnes de produits grâce aux collectes effectuées par des bénévoles devant 7.000 magasins, partout en France, afin de pouvoir confectionner les 130 millions de repas qu’ils distribuent chaque année.
Oui, vous avez bien entendu, 130 millions de repas !
Et encore, on ne parle là que d’une partie de l’activité de cette association fondée par Coluche peu de temps avant sa mort. Les Restos du Cœur, et tous ceux qui en ont bénéficié vous le diront, c’est aussi et surtout des lieux d’accueil et d’écoute.
Et en ces lendemains de Journée de la Femme, des endroits où on aide les femmes concrètement. A obtenir des tampons hygiéniques, par exemple. Comment imaginer qu’en 2019, dans un des pays les plus riches du monde, nombre de femmes ne pourraient pas en utiliser s’il n’y avait les Restos du Cœur ?
Autres produits très demandés : les couches et le lait pour bébés, qui coûtent extrêmement cher dans les grandes surfaces et en pharmacies.
Je me suis toujours demandé comment il se faisait qu’un artiste un peu connu, ou qu’un simple particulier, n’ait pas repris le flambeau des Restos du Cœur à La Réunion. Peut-être qu’il y en a qui ont essayé et qu’il n’y est pas parvenu. Cet édito leur permettra peut-être de se faire connaître et surtout de nous expliquer pourquoi ça n’a pas été possible.
Car, avouez que c’est quand même surprenant.
Quel territoire en France mériterait plus la présence de Restos du Cœur que La Réunion ? Pour rappel, voici quelques chiffres rappelés par le député David Lorion à la tribune de l’Assemblée mardi dernier :
Et on pourrait continuer à égrener les chiffres, notamment sur le triste record que nous détenons en matière de nombre de bénéficiaires du RSA…
Alors, je sais bien qu’il existe déjà une multitude d’associations qui viennent en aide aux plus déshérités dans notre île. Je n’en citerai que quelques unes, et m’en excuse par avance auprès de celles que je n’aurais pas citées : Momon Papa Lé Là, le Secours catholique, le Secours populaire, etc…
Je sais aussi que, bien que ça se sache pas ou peu, de nombreuses entreprises, grandes surfaces et autres, aident déjà toutes ces associations.
Je sais enfin que ces dons ne sont pas démultipliables à l’infini et que ce n’est pas parce que les Restos du Cœur débarqueraient sur l’ile que le nombre de dons augmenterait considérablement.
Mais je suis convaincu qu’une grande association nationale pourrait apporter beaucoup en terme d’organisation et de visibilité.
Alors, parmi tous ceux qui m’écoutent ce matin, j’espère qu’il en est un ou une qui aura envie de reprendre le flambeau. Qu’il ou elle sache que je serai là, prêt à lui apporter toute mon aide…
L’objectif ? Récupérer 8.000 tonnes de produits grâce aux collectes effectuées par des bénévoles devant 7.000 magasins, partout en France, afin de pouvoir confectionner les 130 millions de repas qu’ils distribuent chaque année.
Oui, vous avez bien entendu, 130 millions de repas !
Et encore, on ne parle là que d’une partie de l’activité de cette association fondée par Coluche peu de temps avant sa mort. Les Restos du Cœur, et tous ceux qui en ont bénéficié vous le diront, c’est aussi et surtout des lieux d’accueil et d’écoute.
Et en ces lendemains de Journée de la Femme, des endroits où on aide les femmes concrètement. A obtenir des tampons hygiéniques, par exemple. Comment imaginer qu’en 2019, dans un des pays les plus riches du monde, nombre de femmes ne pourraient pas en utiliser s’il n’y avait les Restos du Cœur ?
Autres produits très demandés : les couches et le lait pour bébés, qui coûtent extrêmement cher dans les grandes surfaces et en pharmacies.
Je me suis toujours demandé comment il se faisait qu’un artiste un peu connu, ou qu’un simple particulier, n’ait pas repris le flambeau des Restos du Cœur à La Réunion. Peut-être qu’il y en a qui ont essayé et qu’il n’y est pas parvenu. Cet édito leur permettra peut-être de se faire connaître et surtout de nous expliquer pourquoi ça n’a pas été possible.
Car, avouez que c’est quand même surprenant.
Quel territoire en France mériterait plus la présence de Restos du Cœur que La Réunion ? Pour rappel, voici quelques chiffres rappelés par le député David Lorion à la tribune de l’Assemblée mardi dernier :
- Lorsqu’en France hexagonale, le PIB par habitant est de 43M€ par an, celui de La Réunion est de 21M€, soit la moitié !
- Lorsque le gouvernement se réjouit d’un chiffre de chômage à 9% en métropole, il nous faut supporter que 23% de la population reste ici sans emploi !
- Lorsqu’on considère dans l’Hexagone que la grande pauvreté c’est de percevoir moins de 1.015€/mois, ici nous devons considérer que cette grande pauvreté se situe en dessous de 570€. Et malgré ça, ça concerne 40% de notre population.
- En 2016, 24.000 réunionnais survivaient grâce aux contrat aidés. En 2018 le gouvernement les a supprimés en transformant la moitié d’entre eux en allocataires du RSA, soit une augmentation de + 6% cette année.
Et on pourrait continuer à égrener les chiffres, notamment sur le triste record que nous détenons en matière de nombre de bénéficiaires du RSA…
Alors, je sais bien qu’il existe déjà une multitude d’associations qui viennent en aide aux plus déshérités dans notre île. Je n’en citerai que quelques unes, et m’en excuse par avance auprès de celles que je n’aurais pas citées : Momon Papa Lé Là, le Secours catholique, le Secours populaire, etc…
Je sais aussi que, bien que ça se sache pas ou peu, de nombreuses entreprises, grandes surfaces et autres, aident déjà toutes ces associations.
Je sais enfin que ces dons ne sont pas démultipliables à l’infini et que ce n’est pas parce que les Restos du Cœur débarqueraient sur l’ile que le nombre de dons augmenterait considérablement.
Mais je suis convaincu qu’une grande association nationale pourrait apporter beaucoup en terme d’organisation et de visibilité.
Alors, parmi tous ceux qui m’écoutent ce matin, j’espère qu’il en est un ou une qui aura envie de reprendre le flambeau. Qu’il ou elle sache que je serai là, prêt à lui apporter toute mon aide…