Profitant de la signature ce jeudi d'une convention avec la compagnie aérienne espagnole Volotea pour la formation et le recrutement de Réunionnais au métier d'hôtesses de l'air et de stewards, Didier Robert en a profité pour faire un point sur la situation des passagers d'XL Airways, la compagnie ayant été liquidée début octobre. Le président de Région a annoncé une intervention de la collectivité à hauteur de 500.000 euros.
"C'est une catastrophe pour cette compagnie mais aussi pour les usagers impactés par la liquidation qui laisse un vide important", a-t-il indiqué. Après un travail avec la DGAC et les services, il en ressort que plus de 2.200 personnes sont concernées. "Environ 800 personnes avaient déjà voyagé et ont été amenées, depuis la liquidation, à faire l'acquisition directement d'un titre de transport dans le sens métropole/Réunion ou dans le sens Réunion/métropole. Il reste environ 1.400 personnes qui n'ont pas encore effectué leur déplacement et qui ont perdu les sommes qu'elles ont engagées et ne peuvent plus prétendre à un second bon continuité territoriale, qui est délivré une fois par an", a-t-il résumé.
Didier Robert regrette le silence de la ministre des Outre-Mer
Concrètement, dans le cadre de l'intervention, deux mesures ont été annoncées.
Pour ceux qui ont déjà acheté un titre de retour, la Région interviendra à hauteur de la moitié de ce que la collectivité fait traditionnellement dans le cadre de la continuité territoriale (225 euros pour les familles modestes et 150 pour la classe moyenne).
Pour ceux qui n'ont pas encore voyagé (1.400 personnes), il n'y aura pas de bon mais une aide exceptionnelle. "Pour ceux qui ont acheté le billet entre le 23 septembre et le 21 octobre, la Région Réunion interviendra seule (450 euros pour les familles modestes et 300 euros pour les classes moyennes). Pour les billets émis à compter du 21 octobre, le remboursement sera partagé entre Etat, Ladom et la Région", est-il précisé. Le dispositif sera opérationnel dès lundi.
Et le président de regretter le silence d'Annick Girardin : "Je suis un peu interloqué de l'absence de prise de position de la ministre des Outre-Mer sur ce sujet. Si une telle situation se produisait au niveau national, le gouvernement interviendrait plus facilement. Je regrette qu'elle ne se soit pas exprimée, comme sur la continuité territoriale, alors que des solutions ont été trouvées sur St-Pierre-et-Miquelon. Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures."
"C'est une catastrophe pour cette compagnie mais aussi pour les usagers impactés par la liquidation qui laisse un vide important", a-t-il indiqué. Après un travail avec la DGAC et les services, il en ressort que plus de 2.200 personnes sont concernées. "Environ 800 personnes avaient déjà voyagé et ont été amenées, depuis la liquidation, à faire l'acquisition directement d'un titre de transport dans le sens métropole/Réunion ou dans le sens Réunion/métropole. Il reste environ 1.400 personnes qui n'ont pas encore effectué leur déplacement et qui ont perdu les sommes qu'elles ont engagées et ne peuvent plus prétendre à un second bon continuité territoriale, qui est délivré une fois par an", a-t-il résumé.
Didier Robert regrette le silence de la ministre des Outre-Mer
Concrètement, dans le cadre de l'intervention, deux mesures ont été annoncées.
Pour ceux qui ont déjà acheté un titre de retour, la Région interviendra à hauteur de la moitié de ce que la collectivité fait traditionnellement dans le cadre de la continuité territoriale (225 euros pour les familles modestes et 150 pour la classe moyenne).
Pour ceux qui n'ont pas encore voyagé (1.400 personnes), il n'y aura pas de bon mais une aide exceptionnelle. "Pour ceux qui ont acheté le billet entre le 23 septembre et le 21 octobre, la Région Réunion interviendra seule (450 euros pour les familles modestes et 300 euros pour les classes moyennes). Pour les billets émis à compter du 21 octobre, le remboursement sera partagé entre Etat, Ladom et la Région", est-il précisé. Le dispositif sera opérationnel dès lundi.
Et le président de regretter le silence d'Annick Girardin : "Je suis un peu interloqué de l'absence de prise de position de la ministre des Outre-Mer sur ce sujet. Si une telle situation se produisait au niveau national, le gouvernement interviendrait plus facilement. Je regrette qu'elle ne se soit pas exprimée, comme sur la continuité territoriale, alors que des solutions ont été trouvées sur St-Pierre-et-Miquelon. Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures."