
Les deux avocats de la société Shetak qui gère le Géant, à la sortie de l'audience ce mardi après-midi
Le Géant Les Casernes devrait être liquidé par le tribunal de commerce de Saint-Pierre dans deux jours. Le tribunal s'est donné 48 heures pour prendre sa décision, qui devrait pencher vers la liquidation selon Me Djalil Gangate et Me Jean-Francis Cheung-Ah-Seung, les deux conseils de la société Shetak de Denise Thien-Ah-Koon.
Aucun plan de redressement n'a été abordé au cours de l'audience de ce mardi après-midi, tenue en présence de nombreux salariés.
La société Shetak n’avait pas pu trouver une centrale d’achat qui lui fasse confiance pour approvisionner son magasin.
104 employés sur le carreau
Aucun plan de redressement n'a été abordé au cours de l'audience de ce mardi après-midi, tenue en présence de nombreux salariés.
La société Shetak n’avait pas pu trouver une centrale d’achat qui lui fasse confiance pour approvisionner son magasin.
104 employés sur le carreau
En conséquence, depuis quelques mois déjà, les clients avaient déjà pu remarquer que les rayons se vidaient petit à petit (nos photos), le Quotidien évoquant même un litige financier qui aurait incité l’enseigne Auchan, remplaçant l’enseigne Géant au mois de janvier, à couper les ponts avec la direction de l'hypermarché de Saint-Pierre.
Avec cette très probable décision du tribunal de commerce qui leur sera défavorable, ce sont 104 employés qui se retrouveront à la porte, le temps qu’un éventuel repreneur se positionne. Le 9 avril dernier, devant les menaces qui se profilaient pour leur emploi, ils avaient débrayé en signe d'inquiétude vis-à-vis de leur direction.
Laissés dans le flou, ils voulaient savoir exactement ce qui se passait, alors qu'ils constataient, tout comme les clients du commerce, que les étals n'étaient plus achalandés.
Les employés ont reçu un acompte de 500 euros ce mois-ci pour le mois de mai. Ils sont en chômage partiel depuis avril et ne travaillent que 6h par semaine.
Avec cette très probable décision du tribunal de commerce qui leur sera défavorable, ce sont 104 employés qui se retrouveront à la porte, le temps qu’un éventuel repreneur se positionne. Le 9 avril dernier, devant les menaces qui se profilaient pour leur emploi, ils avaient débrayé en signe d'inquiétude vis-à-vis de leur direction.
Laissés dans le flou, ils voulaient savoir exactement ce qui se passait, alors qu'ils constataient, tout comme les clients du commerce, que les étals n'étaient plus achalandés.
Les employés ont reçu un acompte de 500 euros ce mois-ci pour le mois de mai. Ils sont en chômage partiel depuis avril et ne travaillent que 6h par semaine.