Le rapporteur public a statué ce jeudi : oui, les paillotes de l'Hermitage se trouvent sur le domaine public maritime. Les restaurants de plage n'ont donc pas lieu d'être là.
Cette audience du 11 octobre était très attendue par le collectif de Défense du DPM à l'origine de plusieurs manifestations et de recours pour demander la suspension des AOT.
Malgré les autorisations d’occupation temporaire (AOT) non renouvelées par la municipalité de Saint-Paul depuis le 30 juin dernier et la volonté affichée du préfet de faire libérer les lieux, les restaurants de plage installés sur la plage de l’Hermitage ont poursuivi leurs activités. Le 1er juillet dernier, des procès-verbaux de contravention de grande voirie ont été dressés par les agents de la direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL) contre six paillotes de l'Hermitage.
Les paillotes disparaîtront si le climat social ne s'améliore pas
Ce que les gérants demandent: des indemnités après une activité économique qui date de plus de 40 ans pour certains. Les arguments de leurs avocats, qui parviendront peut-être à convaincre le tribunal, mais qui ne convaincront peut-être pas le public, sont nombreux: l'occupation du domaine publique mais qui ne constitue pas un obstacle à son utilisation, le rôle d'utilité publique des paillotes, les baux commerciaux qui n'ont fait que "régulariser une situation historique" , le renouvellement des AOT soit disant illégaux l'année dernière ou encore l'aspect "raciste contre les métropolitains". Les gérants ne souhaitent pas maintenir leur activité si le climat social ne le permet pas. En effet, si la tension ne redescend pas du côté de ceux qui les opposent, ils comptent se contenter d'indemnités à la hauteur d'un an de chiffre d'affaires.
L'avis du rapporteur public rendu, reste à savoir si le tribunal administratif rendra les mêmes conclusions, prévues dans une quinzaine de jours.
Soe Hitchon sur place
Cette audience du 11 octobre était très attendue par le collectif de Défense du DPM à l'origine de plusieurs manifestations et de recours pour demander la suspension des AOT.
Malgré les autorisations d’occupation temporaire (AOT) non renouvelées par la municipalité de Saint-Paul depuis le 30 juin dernier et la volonté affichée du préfet de faire libérer les lieux, les restaurants de plage installés sur la plage de l’Hermitage ont poursuivi leurs activités. Le 1er juillet dernier, des procès-verbaux de contravention de grande voirie ont été dressés par les agents de la direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL) contre six paillotes de l'Hermitage.
Les paillotes disparaîtront si le climat social ne s'améliore pas
Ce que les gérants demandent: des indemnités après une activité économique qui date de plus de 40 ans pour certains. Les arguments de leurs avocats, qui parviendront peut-être à convaincre le tribunal, mais qui ne convaincront peut-être pas le public, sont nombreux: l'occupation du domaine publique mais qui ne constitue pas un obstacle à son utilisation, le rôle d'utilité publique des paillotes, les baux commerciaux qui n'ont fait que "régulariser une situation historique" , le renouvellement des AOT soit disant illégaux l'année dernière ou encore l'aspect "raciste contre les métropolitains". Les gérants ne souhaitent pas maintenir leur activité si le climat social ne le permet pas. En effet, si la tension ne redescend pas du côté de ceux qui les opposent, ils comptent se contenter d'indemnités à la hauteur d'un an de chiffre d'affaires.
L'avis du rapporteur public rendu, reste à savoir si le tribunal administratif rendra les mêmes conclusions, prévues dans une quinzaine de jours.
Soe Hitchon sur place