À la veille de l'assemblée plénière de la Région, son président, Didier Robert, a dévoilé ce jeudi les orientations budgétaires 2019 de la collectivité régionale. Des orientations qui tiennent compte du mouvement des gilets jaunes, obligeant la Pyramide inversée à une inflexion qui va porter sur deux grands thèmes : plus de transparence et de proximité, mais aussi penser différemment les questions liées à l'emploi et le pouvoir d'achat.
Didier Robert a tout d'abord eu un mot sur le lancement par la Région de sa propre plateforme de participation citoyenne, "Cap citoyen Réunion". "Je crois vraiment qu'il y a une vraie opportunité à tenir compte des aspirations des Réunionnais. Nous avons un travail de fond à mener avec les différents acteurs du territoire pour parfaire les dispositifs que nous souhaitons poser aujourd'hui", avance le président de Région.
Pour ce dernier, trois grands sujets sont posés aujourd'hui après les événements de fin 2018: l'emploi, le pouvoir d'achat et l'investissement. "C'est incontestablement sur les deux premiers que nous allons marquer davantage 2019", martèle-t-il, avec deux grandes orientations.
La première est de conforter l'action des entreprises et en particulier des TPE avec tout ce qui touche à l'ingénierie financière. La collectivité régionale, qui a déjà rassemblé 50 millions d'euros de fonds publics et privés en 2018, envisage avec la mobilisation de cette enveloppe la création de 2 000 emplois en 2019.
Deuxième point, outre les six millions d'euros mobilisés fin 2018 à destination de la Chambre de métiers et de la Chambre de commerce, une vingtaine de millions d'euros supplémentaires seront débloqués pour accompagner les petites et très petites entreprises, "suite aux récents évènements et aux pertes financières de fin d'année", insiste-t-il.
Didier Robert a tout d'abord eu un mot sur le lancement par la Région de sa propre plateforme de participation citoyenne, "Cap citoyen Réunion". "Je crois vraiment qu'il y a une vraie opportunité à tenir compte des aspirations des Réunionnais. Nous avons un travail de fond à mener avec les différents acteurs du territoire pour parfaire les dispositifs que nous souhaitons poser aujourd'hui", avance le président de Région.
Pour ce dernier, trois grands sujets sont posés aujourd'hui après les événements de fin 2018: l'emploi, le pouvoir d'achat et l'investissement. "C'est incontestablement sur les deux premiers que nous allons marquer davantage 2019", martèle-t-il, avec deux grandes orientations.
La première est de conforter l'action des entreprises et en particulier des TPE avec tout ce qui touche à l'ingénierie financière. La collectivité régionale, qui a déjà rassemblé 50 millions d'euros de fonds publics et privés en 2018, envisage avec la mobilisation de cette enveloppe la création de 2 000 emplois en 2019.
Deuxième point, outre les six millions d'euros mobilisés fin 2018 à destination de la Chambre de métiers et de la Chambre de commerce, une vingtaine de millions d'euros supplémentaires seront débloqués pour accompagner les petites et très petites entreprises, "suite aux récents évènements et aux pertes financières de fin d'année", insiste-t-il.
La @Region_Reunion compte investir entre 150 à 180 millions d'euros en 2019. @didier__robert : "Les régions de métropole investissent en moyenne 135€/hab et celles des autres DOM 300€/habitant. De notre côté, nous investissons 641€/habitant" #orientationsbudgetaires #LaReunion
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) 21 février 2019
Dans le domaine de l'emploi, la Région a réussi à tripler (3000 contre 1000 initialement) le nombre de contrats PEC (Parcours emploi compétences) qui lui étaient alloués pour 2019. La moitié de ces contrats seront attribués au secteur associatif, l'autre moitié pour le secteur marchand. Coût global pour la Pyramide inversée : entre 20 et 25 millions d'euros. "Je rajoute à ces 3 000 emplois 250 encadrants. Au total, concernant le volet emploi pour 2019, nous avons un objectif affiché de 10 000 emplois soutenus", maintient Didier Robert.
Ce dernier a également abordé la question de l'octroi de mer, un débat qu'il souhaite "clairement posé et apaisé". "Depuis deux mois, nous avons effectué plusieurs simulations et nous sommes aujourd'hui en mesure de faire un certain nombre de propositions. Des propositions qui tiendront compte de deux éléments: l'impact sur la production locale mais aussi sur le budget des communes", explique-t-il, prévoyant une perte de recettes liées à l'octroi de mer en 2019 de l'ordre de 50 à 80 millions d'euros.
Maintien du POP et de la continuité territoriale en 2019
Sur la prise en charge du coût du fret, Didier Robert compte demander à l'Europe "d'aller plus loin" et à l'État de s'engager "sur un nouveau dispositif". "Nous souhaitons qu'une partie de l'aide serve aussi à supprimer le coût d'importation pour les produits de première nécessité. Nous sommes déjà en mesure de mobiliser 40 millions d''euros pour 2019", affirme-t-il.
Didier Robert n'oublie pas le secteur privé, avec qui il a engagé, en janvier dernier, des discussions avec les importateurs locaux: "l'idée, c'est que l'effort public soit traduit de manière réelle et effective pour les Réunionnais. Une première enveloppe de 140 à 150 millions d'euros sera mise sur la table pour le pouvoir d'achat des Réunionnais".
Concernant le Plan ordinateur portable (POP) et la continuité territoriale, ces deux dispositifs seront maintenus en 2019, mais connaîtront quelques adaptations. "La continuité territoriale est un dispositif qu'il faut faire évoluer. Il y a eu incontestablement une baisse du prix des billets d'avion sur ces dernières années grâce aux nouvelles compagnies qui se sont installées et la concurrence féroce qui s'en est suivie (…) Nous devons tenir compte de ces éléments là pour faire évoluer le dispositif et le rendre plus juste qu'il ne l'est actuellement".