En tête de la liste "Saint-Denis en l’air", l’ancienne présidente du conseil départemental devient ainsi le visage de la campagne, alors que son époux, qui s’était déclaré candidat en septembre se range derrière elle sur la liste.
Un revirement de situation ? Le 21 août dernier Zinfos était en mesure de confirmer que la sénatrice allait se porter candidate. "J'ai été d'abord derrière Ibrahim, qui à mes yeux est un très bon candidat. Puis au fil des rencontres avec les citoyens, il semble que ma candidature soit préférée", a-t-elle commenté ce lundi.
Et d'ajouter : "Nou croit que Saint-Denis lé un peu à terre donc nou veut mettre saint Denis en lair".
"On dénigre souvent des élus, en mettant en avant des affaires"
Même si elle jouit d’une popularité plus grande que son mari, cette stratégie peut surprendre au vu des affaires que la candidate traine derrière elle : entre l’enquête du parquet national financier sur sa villa du bas-de-la-rivière, la polémique autour de l’immeuble à 6,2 millions d’euros de l’antenne du conseil départemental à Paris, ou encore l'affaire des emplois présumés fictifs au SDIS 974, la campagne ne s'annonce pas de tout repos.
Ce à quoi elle répond : "On dit souvent que les sénateurs ont l’immunité parlementaire. Si j’avais été une mauvaise gestionnaire, si j’avais fait quelque infraction que ce soit, je ne serais pas devant les Dionysiens en train de brider la municipalité et de me présenter devant les électeurs."
"On dénigre souvent des élus, en mettant en avant des affaires. Seule la justice donne le résultat de ces affaires, ne vous en faites pas, ils viendront ces résultats" ajoute-t-elle avec un sourire confiant, "et certains sont déjà venus sur les affaires que vous évoquez."
Un revirement de situation ? Le 21 août dernier Zinfos était en mesure de confirmer que la sénatrice allait se porter candidate. "J'ai été d'abord derrière Ibrahim, qui à mes yeux est un très bon candidat. Puis au fil des rencontres avec les citoyens, il semble que ma candidature soit préférée", a-t-elle commenté ce lundi.
Et d'ajouter : "Nou croit que Saint-Denis lé un peu à terre donc nou veut mettre saint Denis en lair".
"On dénigre souvent des élus, en mettant en avant des affaires"
Même si elle jouit d’une popularité plus grande que son mari, cette stratégie peut surprendre au vu des affaires que la candidate traine derrière elle : entre l’enquête du parquet national financier sur sa villa du bas-de-la-rivière, la polémique autour de l’immeuble à 6,2 millions d’euros de l’antenne du conseil départemental à Paris, ou encore l'affaire des emplois présumés fictifs au SDIS 974, la campagne ne s'annonce pas de tout repos.
Ce à quoi elle répond : "On dit souvent que les sénateurs ont l’immunité parlementaire. Si j’avais été une mauvaise gestionnaire, si j’avais fait quelque infraction que ce soit, je ne serais pas devant les Dionysiens en train de brider la municipalité et de me présenter devant les électeurs."
"On dénigre souvent des élus, en mettant en avant des affaires. Seule la justice donne le résultat de ces affaires, ne vous en faites pas, ils viendront ces résultats" ajoute-t-elle avec un sourire confiant, "et certains sont déjà venus sur les affaires que vous évoquez."
Une liste qui reste ouverte "aux bonnes volontés"
Durant cette annonce, faite au QG de la rue Monthyon à Saint-Denis, en présence de ses colistiers - dont Erik Fontaine, l'administrateur de la CNL (Confédération nationale du logement) et la chanteuse Séga'El - on remarque tout de même que certains de ses plus grands soutiens sont absents. Faouzia Vitry ou encore Serge Hoareau, habituellement à ses côtés, n'étaient pas présents.
À leur place, ce sont des représentants de tous les bords politiques qui rejoignent Nassimah Dindar sur sa liste: le plus surprenant étant de voir des représentants de la France Insoumise en la personne de Erik Fontaine évoqué plus haut (qui admet ne pas avoir le soutien des insoumis dans cette candidature), aux côtés de Marcheurs comme l’avocat Chendra Kichenin.
La liste n’est d’ailleurs pas définitive, et la candidate explique être ouverte à "toutes les bonnes volontés" : "C’est une alliance de compétences que nous voulons, parce que nous voulons vraiment porter un projet cohérent pour les Dionysiens."
"On ne règle pas les grands problèmes de La Réunion en restant chacun de son côté" ajoute Erik Fontaine.
Une gauche unie face à une droite divisée ?
Alors que la gauche semble trouver un terrain d'entente à l'approche de l'élection, la possibilité d’une alliance entre l’ancienne présidente du département et le président de région elle, n'a pas l'air d'être au goût du jour.
"J’ai rencontré Didier Robert il y a quelques semaines, confie Ibrahim Dindar, il m’a laissé comprendre qu’il ne souhaitait pas rejoindre notre liste et qu’il comptait créer la sienne".
"Cette liste n’est pas fermée, mais ce ne sont pas les noms qui nous intéressent." ajoute Nassimah Dindar, "Les batailles politiciennes ne m’intéressent pas, ce sont les états d’âme des Dionysiens qui m’intéressent. Je veux l’alliance des Dionysiens" conclue-t-elle là encore avec un grand sourire.
Durant cette annonce, faite au QG de la rue Monthyon à Saint-Denis, en présence de ses colistiers - dont Erik Fontaine, l'administrateur de la CNL (Confédération nationale du logement) et la chanteuse Séga'El - on remarque tout de même que certains de ses plus grands soutiens sont absents. Faouzia Vitry ou encore Serge Hoareau, habituellement à ses côtés, n'étaient pas présents.
À leur place, ce sont des représentants de tous les bords politiques qui rejoignent Nassimah Dindar sur sa liste: le plus surprenant étant de voir des représentants de la France Insoumise en la personne de Erik Fontaine évoqué plus haut (qui admet ne pas avoir le soutien des insoumis dans cette candidature), aux côtés de Marcheurs comme l’avocat Chendra Kichenin.
La liste n’est d’ailleurs pas définitive, et la candidate explique être ouverte à "toutes les bonnes volontés" : "C’est une alliance de compétences que nous voulons, parce que nous voulons vraiment porter un projet cohérent pour les Dionysiens."
"On ne règle pas les grands problèmes de La Réunion en restant chacun de son côté" ajoute Erik Fontaine.
Une gauche unie face à une droite divisée ?
Alors que la gauche semble trouver un terrain d'entente à l'approche de l'élection, la possibilité d’une alliance entre l’ancienne présidente du département et le président de région elle, n'a pas l'air d'être au goût du jour.
"J’ai rencontré Didier Robert il y a quelques semaines, confie Ibrahim Dindar, il m’a laissé comprendre qu’il ne souhaitait pas rejoindre notre liste et qu’il comptait créer la sienne".
"Cette liste n’est pas fermée, mais ce ne sont pas les noms qui nous intéressent." ajoute Nassimah Dindar, "Les batailles politiciennes ne m’intéressent pas, ce sont les états d’âme des Dionysiens qui m’intéressent. Je veux l’alliance des Dionysiens" conclue-t-elle là encore avec un grand sourire.