86 migrants sri lankais n’ont pas été admis à demander l’asile en France. 60 d’entre eux, dont 3 femmes et 3 enfants, ont été reconduits ce matin au Sri-Lanka par un vol spécial affrété au départ de l’aéroport Roland Garros.
Le collectif d'avocats en charge de la défense des migrants plaidaient depuis ce weekend devant le cour d'appel afin d'obtenir l'annulation du maintien en zone d'attente des 80 migrants restants.
Ce lundi après-midi, le président de la cour d'appel a décidé d'annuler la décision du JLD de prolonger le placement en zone d'attente. 26 migrants retrouvent la liberté suite à cette décision. Une décision de la cour d’appel qui vaut également pour les 60 Sri-Lankais qui ont été transférés vers leur pays ce matin à bord d’un vol d’Air Seychelles.
Le verdict a été accepté avec beaucoup d'amertume par le collectif d'avocats qui représente les Sri-Lankais. "Je vais demander à ce que certaines personnes qui n'avaient pas, en toute hypothèse, à être expulsées ce matin, reviennent aux frais du préfet", a clamé Me Mardenalom.
L'avocat n'en démord pas : "Je veux les noms des personnes parties ce matin. Une liste avait été donnée avec les noms des personnes pour qui nous menions un ultime recours. Si ces personnes là - qui ont introduit depuis hier soir un recours suspensif - ont été amenées ce matin dans un avion, contre leur gré et expulsées au Sri-Lanka, je ferais une plainte pénale pour enlèvement et séquestration contre monsieur le préfet de La Réunion".
Me Mardenalom, avocat du collectif et Me Cano, avocat représentant l'administration, interrogés par Regis Labrousse :
Le collectif d'avocats en charge de la défense des migrants plaidaient depuis ce weekend devant le cour d'appel afin d'obtenir l'annulation du maintien en zone d'attente des 80 migrants restants.
Ce lundi après-midi, le président de la cour d'appel a décidé d'annuler la décision du JLD de prolonger le placement en zone d'attente. 26 migrants retrouvent la liberté suite à cette décision. Une décision de la cour d’appel qui vaut également pour les 60 Sri-Lankais qui ont été transférés vers leur pays ce matin à bord d’un vol d’Air Seychelles.
Le verdict a été accepté avec beaucoup d'amertume par le collectif d'avocats qui représente les Sri-Lankais. "Je vais demander à ce que certaines personnes qui n'avaient pas, en toute hypothèse, à être expulsées ce matin, reviennent aux frais du préfet", a clamé Me Mardenalom.
L'avocat n'en démord pas : "Je veux les noms des personnes parties ce matin. Une liste avait été donnée avec les noms des personnes pour qui nous menions un ultime recours. Si ces personnes là - qui ont introduit depuis hier soir un recours suspensif - ont été amenées ce matin dans un avion, contre leur gré et expulsées au Sri-Lanka, je ferais une plainte pénale pour enlèvement et séquestration contre monsieur le préfet de La Réunion".
Me Mardenalom, avocat du collectif et Me Cano, avocat représentant l'administration, interrogés par Regis Labrousse :