Pour clôturer sa visite de deux jours sur notre île, Marlène Schiappa est à la Préfecture ce jeudi depuis 11H dans le cadre du Grenelle des violences conjugales à La Réunion. Ce dernier, instauré par Marlène Schiappa elle-même, s'intègre dans le processus national.
Elle assiste ce matin à la restitution des travaux débutés le 3 septembre dernier par les acteurs locaux : "Il y a une vraie solidarité entre les acteurs à La Réunion, qui n'existe pas partout en France" a-t-elle déclaré. Le but étant de faire des propositions au gouvernement afin d’améliorer la lutte contre ces violences. A l'issue de l'ensemble des travaux engagés dans les départements de France, le gouvernement devrait dévoiler une série de mesures le 25 novembre.
"Il ne faut plus que l'on considère les violences conjugales comme des faits divers mais comme un fléau de notre de société" affirme la secrétaire d'Etat.
Les préconisations résultant du travail de plusieurs ateliers sont nombreuses, elles demandent souvent la mise en place de moyens supplémentaires, notamment économiques, pour financer par exemple la présence d’un médecin légiste à temps plein dans le sud de l’île, une communication plus grande autour des outils mis à disposition des victimes, la présence de référents professionnels dans les maternités, ou encore pérennisation des emplois associatifs au sein des structures qui lutte contre ces violences.
Elle assiste ce matin à la restitution des travaux débutés le 3 septembre dernier par les acteurs locaux : "Il y a une vraie solidarité entre les acteurs à La Réunion, qui n'existe pas partout en France" a-t-elle déclaré. Le but étant de faire des propositions au gouvernement afin d’améliorer la lutte contre ces violences. A l'issue de l'ensemble des travaux engagés dans les départements de France, le gouvernement devrait dévoiler une série de mesures le 25 novembre.
"Il ne faut plus que l'on considère les violences conjugales comme des faits divers mais comme un fléau de notre de société" affirme la secrétaire d'Etat.
Les préconisations résultant du travail de plusieurs ateliers sont nombreuses, elles demandent souvent la mise en place de moyens supplémentaires, notamment économiques, pour financer par exemple la présence d’un médecin légiste à temps plein dans le sud de l’île, une communication plus grande autour des outils mis à disposition des victimes, la présence de référents professionnels dans les maternités, ou encore pérennisation des emplois associatifs au sein des structures qui lutte contre ces violences.
Une plateforme locale pour répondre au 3919
Au cours de cette séance de restitution des travaux engagés localement, la Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a également procédé à la signature d’une convention avec le Conseil départemental de La Réunion.
5 grandes mesures constituent cette convention et devraient ainsi être appliquées très prochainement :
Au cours de cette séance de restitution des travaux engagés localement, la Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a également procédé à la signature d’une convention avec le Conseil départemental de La Réunion.
5 grandes mesures constituent cette convention et devraient ainsi être appliquées très prochainement :
- Le doublement des intervenants sociaux en police en gendarmerie. Aujourd'hui au nombre de 4, l'équipe sera portée à 8 professionnels au plus tard début 2020.
- La mise en place d'une plateforme 3919 locale : ce numéro d'écoute, d'information et d'orientation, anonyme et gratuit, auquel les femmes victimes de violences peuvent faire appel sera adapté aux réalités locales en lien avec le 115. Elle doit permettre par exemple aux victimes d'être comprise par l'interlocuteur lorsqu'elles s'expriment en créole.
- La création d'une structure d'accueil et d'hébergement d'urgence temporaire (SAUT) dans l'est de l'île. ce secteur était le seul encore dépourvu de ce type de structure.
- La prise en charge des auteurs de violences : l'Etat et le département s'engagent à ce que l'éviction de la maison familiale du conjoint violent soit renforcée pour que les femmes victimes et leurs enfants puissent rester chez elles, en proposant un mode d'hébergement dans des structures ou sous le mode des nuitées en pensions. La mise en place d'un bracelet anti-rapprochement est également nécessaire et se fera en partenariat avec les forces de l'ordre et la justice.
- La reconduction des contrats des 16 "adultes relais" affectés auprès des associations intervenant dans l'accueil et l'accompagnement des victimes. Le département s'engage à renouveler ces contrats pour une durée de 3 ans.