"Je voudrais revenir sur ma situation personnelle. Simplement vous dire qu'un pourvoi en cassation a été déposé. Je suis donc éligible. J'ai vécu ça comme une vraie injustice, comme de l'acharnement voire même comme un procès politique, car les uns et les autres voulaient m'empêcher d'être présent pour ces municipales. Nous sommes tous pour une exemplarité, encore faut-il choisir le bon poisson, le bon client", clame Alain Armand.
"Quand on voit ce que l'on me reproche , 9 mois après être traité comme le pire des voyous avec une peine maximale...", lance-t-il tout d'abord, désabusé par la sentence qui est tombée jeudi dernier devant la cour d'appel de Saint-Denis. "Je fais totalement confiance à la Cour de cassation qui va dire la vérité", croit savoir l'élu dionysien qui ne s'avoue donc pas vaincu.
"Je suis ici pour confirmer ma candidature. Oui je serai candidat aux municipales de Saint-Denis en mars 2020. Je le serai comme animateur d'une équipe, d'un groupe. Quelques colistiers sont présents. Je pense que ce groupe, cette liste devrait avoir comme nom "Changer Saint-Denis ensemble", annonce-t-il la couleur.
"La ville ne ressemble plus à grand-chose"
"Nous estimons tous ici que le bilan de Gilbert Annette est catastrophique. La ville ne ressemble plus à grand-chose. Le Pole océan est raté, le centre-ville se meurt. Je ne suis pas là pour dire le plus grand mal de Gilbert Annette, les gens le feront à ma place. Je voudrais dire que notre motivation vise aussi à mettre fin à des méthodes, des pratiques. Tout St-Denis n'arrête pas de dire que le maire actuel traite la ville comme sa propriété (...) Si ou lé pas ses amis, na point rien pou ou et cela devient inadmissible. La "Ville pour tous" est aujourd'hui le pire des mensonges. On frôle même un système mafieux. Les embauches à la mairie sont le fait du prince. C'est cette catastrophe humaine où il n'y pas plus de respect", lance-t-il l'estocade.
Alain Armand ajoute qu'il aura l'occasion de présenter son programme, qui ne s'inscrira ni dans l'union de la gauche ni de la droite. "C'est vraiment un rassemblement de compétences", programme-t-il. D'autre part, "nous avons réussi à mettre sur la liste des gens qui ont des compétences réelles et qui ont un vrai ancrage dans les quartiers", promet-il.
Rappelons que le 7 novembre, l'élu a été condamné à un an de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende, à une peine d'inéligibilité de 10 ans et 5 ans d'interdiction de fonction publique alors qu'il avait été relaxé en début d’année dans cette affaire de prise illégale d’intérêts.
"Quand on voit ce que l'on me reproche , 9 mois après être traité comme le pire des voyous avec une peine maximale...", lance-t-il tout d'abord, désabusé par la sentence qui est tombée jeudi dernier devant la cour d'appel de Saint-Denis. "Je fais totalement confiance à la Cour de cassation qui va dire la vérité", croit savoir l'élu dionysien qui ne s'avoue donc pas vaincu.
"Je suis ici pour confirmer ma candidature. Oui je serai candidat aux municipales de Saint-Denis en mars 2020. Je le serai comme animateur d'une équipe, d'un groupe. Quelques colistiers sont présents. Je pense que ce groupe, cette liste devrait avoir comme nom "Changer Saint-Denis ensemble", annonce-t-il la couleur.
"La ville ne ressemble plus à grand-chose"
"Nous estimons tous ici que le bilan de Gilbert Annette est catastrophique. La ville ne ressemble plus à grand-chose. Le Pole océan est raté, le centre-ville se meurt. Je ne suis pas là pour dire le plus grand mal de Gilbert Annette, les gens le feront à ma place. Je voudrais dire que notre motivation vise aussi à mettre fin à des méthodes, des pratiques. Tout St-Denis n'arrête pas de dire que le maire actuel traite la ville comme sa propriété (...) Si ou lé pas ses amis, na point rien pou ou et cela devient inadmissible. La "Ville pour tous" est aujourd'hui le pire des mensonges. On frôle même un système mafieux. Les embauches à la mairie sont le fait du prince. C'est cette catastrophe humaine où il n'y pas plus de respect", lance-t-il l'estocade.
Alain Armand ajoute qu'il aura l'occasion de présenter son programme, qui ne s'inscrira ni dans l'union de la gauche ni de la droite. "C'est vraiment un rassemblement de compétences", programme-t-il. D'autre part, "nous avons réussi à mettre sur la liste des gens qui ont des compétences réelles et qui ont un vrai ancrage dans les quartiers", promet-il.
Rappelons que le 7 novembre, l'élu a été condamné à un an de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende, à une peine d'inéligibilité de 10 ans et 5 ans d'interdiction de fonction publique alors qu'il avait été relaxé en début d’année dans cette affaire de prise illégale d’intérêts.